Test du Google Nexus 4 (Smartphone Android produit par LG)

Smartphones • 2012

Test-Nexus-4

Ce test a été réalisé le 07 Novembre 2012 et le marché a peut-être évolué depuis. Consultez notre comparatif pour découvrir des produits plus récents potentiellement plus pertinents pour vous.

 

Ce Nexus 4 a fait couler beaucoup d’encre depuis les toutes premières rumeurs… Allait-il une nouvelle fois être fabriqué par Samsung ? Finalement, c’est la firme coréenne LG Electronics qui est en charge de la production. Que vaut ce smartphone vendu à un prix très agressif ? La réponse dans ce test du Nexus 4 !

Lorsque Google a sorti son premier téléphone, appelé Nexus One, il l’a fait pour deux raisons : montrer un chemin à suivre pour les constructeurs et offrir aux développeurs un outil pouvant servir de base. À l’époque de nombreux médias se sont offusqués des ventes très décevantes réalisées (autant sur Internet que dans la distribution classique), mais ce n’était pas l’objectif initial du téléphone.

Depuis Google s’est rapproché des opérateurs et avec le Nexus 4, Google fait un nouveau pari : vendre son smartphone sur le Google Play. Il l’a déjà fait avec la Nexus 7, qui a reçu un très bel accueil et espère que le même phénomène se reproduira. Pour cela, la même stratégie est mise en place : vendre le produit à un prix très attractif. C’est ainsi qu’il sera disponible le 13 novembre prochain en France pour 299€ en version 8 Go et 349€ en version 16 Go (au Canada, il sera disponible aux prix de $309.00 et $359.00 respectivement).

Le LG Nexus 4 sera également disponible via l’opérateur SFR, qui dispose d’une exclusivité (à priori temporaire).

Le Google Nexus 4 embarque la dernière version d’Android, estampillée 4.2. Tout comme la 4.1, son nom est Jelly Bean, preuve que les nouveautés sont mineures, mais en l’espace de quatre mois Google a tout de même concocté des améliorations plus qu’appréciables.

De plus en plus de monde s’intéresse aujourd’hui aux terminaux Nexus, car ils offrent un Android sans personnalisation constructeur et bénéficient des mises à jour dès le lancement d’une nouvelle version. Un Nexus est également assuré d’avoir environ deux ans de suivi (le cas du Nexus One), qui a ainsi pu bénéficier de toutes les versions de la branche 2 d’Android.

Introduction faite, passons maintenant au coeur du sujet, à savoir le test du Nexus 4. En voici le plan :

1] Présentation du téléphone 5] Communication et Internet
2] Tour du propriétaire 6] Appareil photo et multimédia
3] Ecran 7] Performances et autonomie
4] Android 4.2 8] Conclusion

 
Pour commencer, sachez que le Nexus 4 n’a pas le problème de la 3G instable, ni du «crazy screen» du Nexus One. Il n’a pas non plus des problèmes avec le GPS, dont le fix était parfois long à obtenir sur un Nexus S. Et pour terminer, le volume sonore du haut-parleur est à un niveau normal, là où le Galaxy Nexus avait un niveau très faible, obligeant à l’utiliser en mode maximum.

1] Présentation du téléphone

1.1] La boîte

La version que nous avons ne possède pas la boîte officielle. Sur la page officielle du Google Play, nous apprenons son contenu :

  • Un câble microUSB 2.0
  • Un adaptateur secteur
  • Un kit mains libres
  • Outil d’éjection pour la carte microSIM
  • Des manuels d’utilisations, garantie …

1.2] Les caractéristiques techniques

Alors que le Nexus One avait une avance sur ses concurrents, en terme de spécifications matérielles, les Nexus S et Galaxy Nexus étaient des Galaxy S et S2 légèrement reboostés. Mais cette année, le LG Nexus 4 est à la pointe, avec notamment le processeur quadruple-coeur Qualcomm Snapdragon S4 Pro, qui équipe encore très peu de terminaux (le Xiaomi Mi-Two par exemple).

Modèle LG Nexus 4

Version Jelly Bean (4.2)
« expérience pure Android »
Ecran 4,7 pouces
Résolution 1280 x 768 pixels (HD)
Technologie True HD IPS Plus
capacitif et multipoint (10)
Densité de pixels 318 ppi
Traitement contre les chocs & rayures Oui (Corning Gorilla Glass 2)
Processeur (CPU) Qualcomm Snapdragon S4 Pro APQ8064
quadruple-coeur cadencé à 1,5 GHz
Chipset graphique (GPU) Adreno 320
Mémoire vive (RAM) 2 Go
Mémoire Interne 8 ou 16 Go
Support microSD-HC Non
APN / Caméra 8 mégapixels
Webcam (caméra frontale) 1,3 mégapixels
Vidéo 1080p @ 30 fps
Carte SIM Oui (microSIM)
WiFi Oui, a/b/g/n + double bandeband
DLNA / Hostpot WiFi
Hotspot Bluetooth / Hotspot USB
Oui / Oui
Oui / Oui
Bluetooth Oui, 4.0 + A2DP
Réseaux HSDPA 21 Mbps et 42 Mbps (Dual Carrier)
NFC (Near Field Communication) Oui
Boussole / GPS / Baromètre Oui / Oui / Oui
Accéléromètre / Gyroscope Oui / Oui
Capteur de proximité et lumière Oui / Oui
Sortie jack 3,5 mm Oui
Port micro-USB / HDMI Oui / Non
Batterie 2 100 mAh
Dimensions 133.9 x 68.7 x 9.1 mm
Poids 139 grammes
Prix public conseillé 299 euros (8 Go)

349 euros (16 Go)

Derrière ces caractéristiques officielles, voici quelques informations plus détaillées sur le matériel embarqué :

Processeur Qualcomm Snapdragon S4 Pro APQ8064

  • Fréquence : 1,5 GHz
  • Jeu d’instructions : ARMv7
  • Gravure : 28 nm

Bande de base Gobi MDM9215

  • GSM/EDGE/SPRS : 850, 900, 1800, 1900 MHz
  • 3G : 850, 900, 1700, 1900, 2100 MHz
  • DC-HSPA+ 42 Mbps (Dual Carrier) : supporté
  • LTE : potentiellement supporté avec un émetteur-récepteur supplémentaire (ce n’est pas le cas ici)

Ecran LG « TrueHD IPS+ avec la technologie ZeroGap »

  • Type : IPS- Définition : 1280 x 768 pixels
  • Ratio : 15:9
  • Densité de pixels : 317.6 ppi
  • Rafraichissement : 60 Hz
  • Pitch : 0.08 mm
  • Contraste : 1352:1
  • Luminosité écran noir : 0.33 cd/m2
  • Luminosité écran blanc : 470 cd/m2

Caméra Sony Exmor R IMX111PQ

  • 8 mégapixels
  • Vidéos : 1080p à 30 fps
  • 720p à 60 fps
  • Ouverture : f/2.4
  • Distance focale : 5mm

Caméra frontale Sony IMX119

  • 1,3 mégapixels
  • Vidéos : 720p à 30 fps

2] Le tour du propriétaire

2.1] Aspect général

LG Electronics a rarement été critiqué pour la qualité de fabrication de ses téléphones, la firme coréenne a toujours associé la technologie au design, depuis les années 50 et l’émergence du concept de design industriel. En s’associant au constructeur LG Electronics, Google a donc du bénéficier des compétences de son partenaire afin de développer un produit distinctif qui offre aux clients la meilleure valeur et le plus beau design. Le Nexus 4 est un réel enjeu pour LG, la marque a pris du retard sur ses concurrents sur le marché du smartphone. Le Nexus 4 doit démontrer au monde, la capacité de LG à créer un smartphone bien conçu et à innover.

Test Nexus 4

LG a aussi une image de constructeur qui ne met pas à jour ses terminaux. On ne vous l’apprend pas. Avec le Nexus 4, ce problème ne devrait pas exister puisque c’est Google qui s’en occupe de A à Z. Vous profitez donc d’un excellent matériel signé LG, tout en bénéficiant du meilleur d’Android. Que demander de mieux ?

Nexus 4 et Galaxy Nexus
Nexus 4 et Galaxy Nexus

En ce qui concerne le design global du téléphone, on note une ressemblance avec le Galaxy Nexus. Tout autour de l’écran, on retrouve un pourtour chromé – assez discret et élégant. Les contours sont en plastique très agréables en main, un plastique tendre qui donne une impression de «souplesse». Dès les premiers contacts, on est réellement dans un autre monde. La qualité n’est plus du tout la même, le dos en verre contribue à donner du cachet au téléphone, l’écran est somptueux. Le dos « pailleté » ne fera pas l’unanimité, mais il reste au final très discret, car visible uniquement selon certains angles et selon la luminosité.

On critique souvent Samsung pour utiliser des matériaux qui sont certes solides, mais ne donnent pas l’image d’un haut de gamme. Ce n’est pas le cas pour ce Nexus 4 fabriqué par LG.

 

2.2] L’avant

Si on compare les deux Nexus, on voit que les deux appareils arborent une face avant toute noire avec une plaque de verre qui recouvre toute la surface, le tout sans aucun logo. La caméra frontale est située au même endroit (en haut à droite) et l’écran est exactement de la même taille. Quelques détails les différencient : les capteurs de luminosité et de proximité sont maintenant à gauche sur le Google Nexus 4 et la grille du haut-parleur fait plus «LG».

En se dirigeant vers le bas du téléphone, il y a toujours un voyant de notification. Les nostalgiques regretteront une fois de plus le trackball, mais les écrans plus grands permettent une meilleure précision. Concernant cette LED, elle est multicolore et possède sur le dessus une légère texture, qui rend son illumination plutôt unique en son genre (malheureusement la photo le rend mal).

La prise casque (jack 3,5 mm) est désormais située sur le haut de l’appareil et non plus sur le bas comme avant, ce qui est bien plus pratique. En effet il est bien plus simple de le sortir d’une poche, car il est directement dans le bon sens.

La prise microUSB se situe sur le bas du téléphone, comme sur le Galaxy Nexus. Cette connectique (compatible MHL Slimport) est entourée de deux vis, qui font penser aux vis utilisées sur le Motorola RAZR i (ou l’iPhone). Cela donne une impression de finition au produit.

2.3] Les tranches

L’aspect jaunâtre n’est pas une modification.
Selon l’angle d’inclinaison, on a cet effet étrange…

Entre les deux Nexus, sur les tranches, on retrouve exactement les mêmes boutons de contrôle physiques, le bouton de verrouillage et déverrouillage ainsi que les boutons de réglage du volume. Sachant que la batterie n’est plus accessible, le lecteur de carte microSIM est situé à l’extérieur et ne s’ouvre qu’à l’aide d’un embout pointu, chose qu’on ne possède pas toujours sur soi. Il est à noter que le changement d’une SIM nécessite forcément le redémarrage du téléphone, alors que d’autres terminaux, comme le Motorola RAZR i, peuvent le faire à chaud sans aucun problème.

2.4] Le dos

L’arrière du téléphone est vraiment l’élément différenciateur, il est composé d’une plaque de verre qui arbore des petits croisillons noirs. Ce n’est pas le premier téléphone à intégrer deux plaques de verre, la concurrence du côté de chez Cupertino (l’iPhone 4 et 4S) le fait déjà.

Qui dit verre, dit forcément poids plus important. Le Nexus 4 limite la casse, malgré son écran de 4,7 pouces, ne pèse que 139 grammes – le poids idéal pour ce gabarit. Ces croisillons réagissent à la lumière et reflètent selon l’inclinaison du téléphone. Lorsque l’on regarde le téléphone par-derrière en le tenant droit, le dos est complètement noir. Dès lors que l’on l’incline vers le haut, le bas, la droite ou la gauche, on découvre un motif holographique qui réagira, comme des paillettes.

Certains trouveront cela trop «bling bling», d’autres «futuriste» ou «design». Quoi qu’il en soit, le couple Google/LG ose faire un design différent et c’est au final ce qu’on attend de lui. Le Nexus, tout comme Android, n’est pas une vulgaire copie, mais bien un produit original qui se doit de se différencier coûte que coûte.

Enfin, vous retrouverez deux logos : celui de Nexus et de LG (vers le bas). Ce logo LG est la seule signature visible du constructeur, comme sur toute la gamme Nexus. Enfin, vous trouverez un capteur de 8 mégapixels ainsi qu’un flash LED.

2.5] Avis 

Si vous avez un Galaxy Nexus, vous avez sûrement l’impression que les deux appareils sont très similaires. Mais croyez-moi : jusqu’au moment où vous aurez pris le Nexus 4 en main, vous ne pourrez pas vraiment vous en rendre compte. Bien que la conception de base du téléphone imite l’apparence du Galaxy Nexus, les composants, les matériaux, le poids montrent que c’est un appareil vraiment différent.

Prise en main du Nexus 4

Dans l’ensemble, ces deux plaques de verre lui confèrent un sentiment de la qualité bien au-dessus des anciens appareils de la gamme Nexus. Néanmoins, ce n’est qu’un avis plutôt subjectif : ce Nexus 4 est bien trop simple, ce qui n’est pas un défaut en soi, mais il lui manque une vraie identité – il n’est pas évident de retrouver la patte de LG dans ce téléphone. Néanmoins cette conception nous rassure sur les prochains téléphones de la marque coréenne, en particulier sur le LG Optimus G qui partage de nombreuses caractéristiques avec le Nexus 4 – tout en cultivant une différence, avec des bordures fines, une connectivité LTE (4G) et un capteur photo supérieur.

Galaxy S3, Nexus 4 et Galaxy Nexus

Ce Nexus 4 possède une très bonne finition, qui donne une impression de solidité grâce à l’utilisation de matériaux «nobles» comme le verre. On saluera le design graphique et futuriste accentué par une belle finition chromée sur les tranches. Par contre, la batterie n’est pas amovible et on regrettera l’absence d’un slot microSD.

C’est clair : nous avons affaire à un appareil haut de gamme.

3] L’écran

3.1] Sur le papier

Tout comme sur le LG Optimus G, nous retrouvons dans ce Google Nexus 4, un écran True HD IPS Plus avec ZeroGap. Réalisée par LG Display, cette dalle offre selon la documentation officielle « une résolution, une luminosité et une clarté remarquables, avec des couleurs beaucoup plus naturelles ». Selon Intertek, l’écran IPS a de meilleures performances qu’un écran AMOLED en termes de précision des couleurs, de luminosité, de longévité et de performances de la batterie.

3.2] En réalité

Les Nexus utilisaient jusqu’à présent des écrans AMOLED (sauf certaines variantes basées sur du LCD qui venaient épauler les stocks réduits), que ce soit pour le Nexus One avec de l’AMOLED «tout court», le Nexus S avec du Super AMOLED et le Galaxy Nexus avec du Super AMOLED HD. Le Nexus 4 fait un virage radical en passant vers de l’IPS, technologie qui équipe les terminaux de LG (via sa filiale LG Display), mais aussi Asus et bien d’autres.

Pour répondre le plus précisément possible à la qualité de l’écran sur la fidélité des couleurs dans ce test du Nexus 4, nous avons utilisé plusieurs smartphones avec plusieurs technologies différentes. Le Samsung Galaxy Nexus avait tout à fait sa place dans cette comparaison, étant le prédécesseur du Nexus 4. Le Galaxy Note 2 vient également compléter la liste, car il est le modèle phare du coréen en cette fin d’année qui ne jure que par l’AMOLED (sauf quand les stocks sont insuffisants). Viennent ensuite le Sony Xperia T avec la technologie Mobile Bravia Engine basée sur du LCD, la Asus Nexus 7 et son écran IPS et enfin le HTC Desire X avec son Super LCD.

Contrairement à l’AMOLED qui fournit un noir « profond » (les pixels sont éteints), la technologie LCD essaie de reproduire au mieux cette couleur. Nous en sommes encore très loin mais même si l’interface d’Android est basée sur des tons foncés, cela ne choque pas. L’ensemble est cohérent, mais dès que l’on compare le noir de l’écran, au noir de la coque du téléphone, la différence est notable.

Dans ce match gagné d’avance, les deux téléphones de Samsung dominent, suivi du Sony Xperia T qui offre le noir le plus foncé. La teinte toujours foncée du HTC Desire X vient l’aider dans ce cas précis. Suivent le Nexus 4 qui est un peu trop clair et la Nexus 7, la faute à un écran « simplement » IPS (et non pas Super IPS+ ou True HD IPS+…).

Pour ce qui est du blanc, bonne nouvelle le Nexus 4 est celui qui offre le meilleur rendu. Bien évidemment il y a des différences avec la couleur #FFFFFF, mais à la fois la bonne luminosité et une teinte qui ne penche ni vers le jaune, ni vers le bleu, vient aider le téléphone à obtenir la première place.

Vient ensuite le Sony Xperia T, qui est un peu trop jaune, la Asus Nexus 7 et le HTC Desire X sont similaires, avec un blanc bien trop foncé. Pour ce qui est du Galaxy Note 2, il est peu lumineux et penche vers le bleu. Pour ce qui est du Galaxy Nexus, c’est encore moins bien que le Note 2 et tend en revanche vers le jaune.

Passons maintenant aux rouges, où le Nexus 4 est en queue de peloton. La faute à un manque de « profondeur » dans la couleur, bien trop foncé. L’écran du Sony Xperia T prend ici les devants, avec des tons naturels. Le HTC Desire X suit, mais sa teinte foncée le handicape ici. La Asus Nexus 7 est trop claire et enfin les deux AMOLED ont des couleurs vraiment trop fluoes.

On assiste au même classement que pour les rouges avec le vert. Sauf la Nexus 7 qui dégringole, à cause de tons bien trop clairs, avec un vert pomme et non un vert vif.

Etonnamment les différences sont bien moins importantes sur le bleu, où tous offrent un rendu assez similaire. Comme on peut le voir sur la photo, le Nexus 4 est peut-être un peu trop bleu cyan.

Maintenant place au test de la mire, qui est le plus représentatif, car affiche les couleurs principales. Bonne nouvelle, le Nexus est le premier en offrant le meilleur compromis. Le Sony suit juste en embuscade, mais est trop clair. Le HTC Desire X traîne derrière, avec ensuite la Nexus 7 qui a des couleurs délavées. Le Galaxy Nexus est avant-dernier, en étant trop foncé. Le Galaxy Note 2 ferme la marche à cause de sa luminosité trop faible.

3.3] En extérieur

On entend souvent dire que l’AMOLED est un peu moins lisible au soleil que du LCD. Cela se vérifie avec le Nexus 4, mais attention, le changement n’est pas flagrant. A moins d’avoir deux téléphones l’un à côté de l’autre pour faire la comparaison, vous ne distinguerez pas de différence. Dans un cas comme dans l’autre, vous serez obligés de pousser la luminosité au maximum pour pouvoir utiliser l’écran correctement.

3.4] Les pixels

Des pixels, qui veut mes pixels ?

LG Nexus 4 (dessus) – Samsung Galaxy Nexus (dessous)

Contrairement aux smartphones haut de gamme actuels, le Google Nexus 4 peut se targuer d’avoir une définition HD légèrement supérieure à 1280 x 768 pixels, contre du 1280 x 720 pixels en temps normal. Très honnêtement, la différence n’est pas visible face à un Galaxy Nexus.

En revanche, il est intéressant de voir les différences des technologies (AMOLED vs IPS), comme le montrent ces deux photos. Il est à noter que le Galaxy Nexus embarque un écran de type pentile.

Concrètement avec une matrice RGB, un pixel utilise trois sous-pixels : du rouge, du vert et du bleu. Seulement l’AMOLED a une durée de vie inférieure avec les pixels bleus. Le PenTile tente de corriger ce problème, en offrant seulement deux sous-pixels : du rouge-vert et du bleu-vert, mais qui n’est pas toujours du plus bel effet…

LG Nexus 4 / Samsung Galaxy Nexus

3.5] Un défaut ?

Alors que nous prenions les photos de comparaison des écrans, nous nous sommes rendu compte que les angles de vision sont bons sur le Google Nexus 4, mais qu’une teinte jaunâtre vient se greffer selon l’endroit depuis lequel on le regarde, alors qu’elle n’est pas visible si le téléphone est tenu «normalement».

Au fur et à mesure de la création du test, nous nous sommes rendu compte d’un comportement étrange avec un fond blanc. Une lueur bleue s’échappe du haut de l’écran. Mais ce n’est pas tout, une tâche légèrement jaune est présente. Il est assez difficile de la distinguer au premier abord. Sachant que la partie matérielle est normalement définitive, cela est très inquiétant :


Mis à part cela, que penser de l’écran dans ce test du Nexus 4 ? Du bon, du très bon même. Alors que l’on pourrait voir le passage de l’AMOLED à du IPS comme un pas en arrière, il n’en est rien. La technologie LCD est maîtrisée et les améliorations continues gomment peu à peu ses défauts. Le noir n’est pas le plus noir, mais sur le reste de la colorimétrie, le téléphone est devant en fournissant le meilleur compromis.

4] Android 4.2 (Jelly Bean)

Android 4.2 est une version mineure du système : face à Android 4.1, les nouveautés valent-elles le détour ? La réponse dans ce test du Nexus 4 !

4.1] Le launcher

Android ne serait rien sans son bureau (également appelé launcher ou home), qui peut afficher des raccourcis vers des applications et des widgets. Il reste malheureusement toujours aussi rigide, car il est impossible d’ajouter ou supprimer des pages, ce qui pourrait potentiellement économiser de la mémoire dans la mesure où tout le monde n’utilise pas les cinq pages. Par ailleurs, toujours pas de gestion du multipoint pour afficher un aperçu global des bureaux, chose que Motorola (entreprise qui appartient désormais à Google) fait. Est-ce réellement par souci d’ergonomie ou par peur d’un procès quelconque ?

En tout cas, une chose est sûre, le launcher a subi de grosses modifications depuis un an. Tout a commencé lors des différentes bêtas versions de Honeycomb, avec notamment la possibilité de redimensionner un widget ou encore de parcourir (scroller) son contenu. Sous Ice Cream Sandwich, les dossiers ont été ajoutés, simplement en glissant une application l’une sur l’autre.

Mais depuis Jelly Bean, le rythme des nouveautés s’est réduit. Premier changement d’ordre pratique, en prenant un élément et en le glissant rapidement vers le haut, il est automatiquement supprimé, alors qu’auparavant il fallait bien l’amener sur l’icône Supprimer. Sous cette apparente nouveauté bénigne, je peux vous assurer que l’expérience utilisateur est beaucoup plus agréable. La preuve, s’il en fallait une, que des révolutions ne sont pas toujours nécessaires en matière d’ergonomie, de petits détails suffisent. Jelly Bean offre également le redimensionnement et le déplacement automatique des éléments si la place est insuffisante.

La définition de l’écran du Nexus 4 est légèrement supérieure à celle du Galaxy Nexus, mais il n’y a pas de répercussions sur la grille, qui reste fixée à 4 x 4 éléments, sans compter le dock. On observe simplement que les marges sont un peu plus importantes. Bon… si on cherche vraiment des nouveautés, Google a ajouté quelques nouveaux fonds d’écran statiques…

Personnellement, je trouve que ce launcher est excellent, car il fait juste ce qu’on lui demande. Depuis Ice Cream Sandwich, je n’utilise plus des launchers tiers (comme Go Launcher ou Apex), car les éléments différenciateurs sont bien moins nombreux qu’autrefois. Il en existe certes (des animations personnalisées, une taille de grille, des thèmes…), mais la simplicité qui commence à envahir Android a aussi du bon.

4.2] Le lanceur d’applications

Le lanceur d’applications, il faut le reconnaître, avait une sale tête sur Android 2, avec sa longue liste d’applications. Depuis Ice Cream Sandwich, les applications sont affichées sous la forme de pages, qu’il faut faire glisser horizontalement. Autre élément nouveau, l’ajout d’un onglet listant les widgets, qui devient bien plus intuitif qu’autrefois à trouver. En effet, la logique derrière l’appui long est souvent remise en cause, car ce n’est pas un geste très naturel. Madame Michu aura plutôt tendance à le faire par inadvertance.

Sur les terminaux dits HD, nous avions, sur Android 4.0 et 4.1, une grille de 4 x 4 applications. Mais ici petite révolution (le mot est certainement un peu fort), voici 5 x 5 applications. Concrètement cela évite de trop chercher dans les pages, mais avec autant d’éléments à l’écran, on s’y perd parfois. Un bien pour mal ! Et c’est à peu près la seule nouveauté introduite en 4.2, qui rappelons-le reste une version mineure du système.

Ah si petit détail ergonomique, en glissant une application vers le haut de l’écran, vous avez la possibilité de la désinstaller. Auparavant une fois l’opération terminée, vous deviez cliquer sur Ok pour fermer la boîte de dialogue. Désormais vous n’avez plus besoin de cliquer, car le message est affiché sur un Toast (un petit message en bas de l’écran). A nouveau c’est avec un petit détail que l’expérience utilisateur s’améliore.

4.3] Les notifications et les paramètres rapides

Les notifications sont vraiment un élément qui a permis à Android de se différencier. Les concurrents s’y sont donc mis avec iOS dans un premier temps et Windows Phone ensuite … mais dans une moindre mesure, car le système d’exploitation de Microsoft ne propose pas un «centre de notifications», ce qui fait perdre un énorme intérêt à cette fonction.

Mais revenons-en à Android. Les notifications ont évolué sur Ice Cream Sandwich, car les persistantes (FLAG_NO_CLEAR) et les supprimables ne sont plus différenciées et sont regroupées ensemble. Un autre gros atout d’Android 4.0 est de permettre de supprimer seulement une notification, en glissant son doigt à l’horizontale, alors qu’auparavant seul un bouton Effacer global était présent.

Sur Jelly Bean premier du nom, plusieurs changements sont intervenus. Tout d’abord, un système de priorité est mis en place. C’est au développeur de choisir le degré d’importance et en fonction, la notification viendra se glisser à différents endroits. Le contenu devient plus « complexe » également :

  • Inbox : texte sous la forme d’une liste
  • BigPicture : image
  • BigText : texte

Le contenu peut s’ouvrir, en faisant un geste avec deux doigts ou un seul (mais un peu plus tricky).

Vous utilisez peut-être des applications qui ne permettent pas de désactiver les notifications, ou utilisent ce système pour diffuser de la publicité (Air Push étant le plus connu). En faisant un appui long sur la notification, on peut voir une popup s’afficher avec « Informations sur l’application ». Vous cliquez alors dessus et avez la possibilité de les désactiver :

Sur Jelly Bean 4.2, les notifications en elles-mêmes n’ont pas évolué, mais l’écran global oui. Vous noterez la présence d’une nouvelle icône en haut à droite donnant accès aux Paramètres rapides. (Vous pouvez également y accéder en descendant la barre de notifications avec deux doigts, ce qui évite le passage par les notifications). Il s’agit en quelque sorte d’un deuxième écran, dans lequel vous allez pouvoir effectuer quelques réglages :

– Ajuster la luminosité (automatique ou manuelle)
– Accéder aux paramètres
– Accéder à l’écran du WiFi
– Accéder à l’écran de la consommation des données
– Accéder à l’écran de l’état de la batterie
– Activer/désactiver le mode avion
– Accéder à l’écran du Bluetooth
– Accéder à l’écran de l’affichage sans fil (ou Miracast)
– Accéder à l’information sur une alarme (si activée)

Certes l’intégration de cet écran est pertinente, mais je la trouve très peu pratique. Comme vous l’avez remarqué, les raccourcis des Paramètres Rapides consistent pour la plupart à rediriger vers un autre écran. Ce n’est pas particulièrement pertinent. Imaginez, vous êtes connectés à un WiFi : si vous voulez changer sa configuration, c’est principalement pour le désactiver et non utiliser un autre réseau ou modifier des paramètres. Je n’hésite pas à saluer les améliorations lorsqu’il y en a, mais ici, l’expérience utilisateur a été très mal pensée. On espère donc qu’Android 4.3 corrigera cela !

On note également la présence d’une icône avec la photo du compte Google principal (ici un gros bug car la photo ne correspond pas au nom, suite à la suppression du premier compte principal). Malheureusement et contrairement aux tablettes, il n’y a pas de multi-utilisateurs. La présence de cette icône est donc plus anecdotique qu’autre chose, car renvoie vers votre fiche de Contact… mais peut servir si toutefois vous perdez votre téléphone !

4.4] L’écran de déverrouillage

Sur Android 4.2 une grande nouveauté vient de faire son apparition : la possibilité de mettre des widgets directement sur l’écran de déverrouillage. Auparavant réservés aux écrans du bureau, vous allez maintenant pouvoir personnaliser cet écran qui était statique jusque là.

Chaque widget est représenté dans une page et elles peuvent aisément être réordonnées pour modifier quel élément sera affiché au lancement. La page la plus à gauche est un raccourci vers la caméra (raccourci non personnalisable).

Sans titre

4.5] Le clavier

Le clavier de base d’Android a toujours été en retard face aux différentes solutions proposées sur le Play Store. Son agencement sur des petits écrans n’est pas toujours pratique et ses fonctionnalités étaient très rudimentaires jusqu’il y a quelques versions du système. Mais Google semble enfin avoir compris que cet élément était vital sur Android.

Depuis Android 4.0, un correcteur orthographique minimaliste est intégré au système, mais pas directement dans le clavier. Par conséquent, que vous utilisiez SwiftKey, Swype ou autre, cette fonctionnalité sera disponible. Sur Android 4.1, la prédiction des mots a été ajoutée. Malheureusement elle s’est révélée très décevante face à SwiftKey : les suggestions ne vont commencer à s’afficher qu’à partir du moment où vous aurez composé des phrases. Ce seront donc vos mots, mais l’obtention d’un dictionnaire conséquent prendra énormément de temps, là où d’autres claviers du même type embarquent déjà un dictionnaire avec des phrases prédéfinies.

Sur Android 4.2, le « Swype » est ajouté, c’est-à-dire qu’en glissant vos doigts sur les lettres, les mots se forment automatiquement. Pour avoir délaissé ce clavier pour son manque d’attractivité jusqu’alors, je pense enfin que Google a fait le nécessaire pour remonter la pente. En effet, les mots reconnus sont quasiment toujours bons (avec tout de même une tolérance pour du Swype) et la solution est plus agréable à utiliser que le vrai Swype ou les implémentations des claviers de Sony et de HTC. Difficile de dire exactement pourquoi : l’intégration, la rapidité… mais voilà enfin un élément qui donne une forte valeur ajoutée au clavier de base qui en avait sérieusement besoin.

4.6] La reconnaissance vocale

La reconnaissance vocale existe sur Android depuis de nombreuses versions. Elle s’est améliorée sur Ice Cream Sandwich en fournissant un résultat en temps réel, mais nécessitait encore une connexion Internet. Depuis Jelly Bean, vous pouvez l’utiliser entièrement en mode déconnecté. Il faut pour cela télécharger un paquet de 15 Mo pour le français et vous pourrez alors vous en servir n’importe où.

La reconnaissance est selon nos constatations similaires à la version connectée. Bien évidemment, le résultat dépend de la prononciation, de la vitesse ou encore des mots qui sont parfois mal reconnus. Mais avouons-le, la reconnaissance marche à merveille, ce qui vous permettra de remplacer le clavier dans certaines situations (en voiture par exemple).

4.7] La sécurité

Android est souvent décrié pour avoir de nombreux problèmes liés à la sécurité. Google a fait des efforts dans ce domaine, en mettant en place le système Bouncer pour éradiquer les malwares directement sur le Play Store. Mais la force d’Android est aussi de pouvoir installer des applications depuis d’autres boutiques ou directement avec l’apk : ce système devient alors inefficace.

Android 4.2 vient de renforcer la sécurité du système, grâce à un service qui scanne en temps réel les applications pour voir si elles exécutent du code potentiellement dangereux ou malveillant. Le système se met en marche dès que vous installez une application qui ne vient pas du Play Store (l’Amazon App Shop par exemple). Une popup s’affiche pour vous demander si une vérification doit être faite pour détecter des « comportements nuisibles ». A tout moment, vous pouvez décider d’activer/désactiver ce système.

A chaque fois que vous allez installer une application, vous allez avoir un nouvel écran qui affiche les permissions utilisées d’une manière beaucoup plus compréhensible. Les permissions sont ainsi triées par catégories et en cliquant sur l’une d’entre elles, vous avez accès à une description. Google fait donc son maximum pour responsabiliser ses utilisateurs… mais les protège également de manière discrète.

Attention toutefois car ce système peut se révéler être un véritable « bombe atomique » pour Google. L’Amazon App Shop s’installe sur les terminaux via une apk. Imaginez que le géant de la recherche fasse en sorte que ses serveurs reconnaissent cette apk comme nuisible, les tensions risqueraient soudainement de s’accroître. Ceci n’est qu’une éventualité et c’est pas dans son intérêt d’avoir une telle pratique, mais derrière un système à priori bénéfique pour l’utilisateur, il y a aussi quelques vices cachés. Le mode « Wait & See » est ici de rigueur.

4.8] La nouvelle application Horloge

Jusqu’à présent l’application Horloge était simple… trop simple. Quasiment tous les constructeurs la redéfinissaient afin d’ajouter au moins un chronomètre et un compte à rebours. Eh bien bonne nouvelle, car ces fonctionnalités arrivent dans l’Android de base, mais surtout l’interface est une pure merveille (et je pèse mes mots). Des blogs comme Holo Everywhere mettent en avant les applications qui utilisent parfaitement le thème Holo, introduit sur Ice Cream Sandwich. Une chose est sûre l’application Horloge y aurait une place de choix.

Il y a maintenant trois fonctions (de gauche à droite), un compte à rebours que vous définissez en H/m/s, l’horloge avec la possibilité d’ajouter plusieurs villes (cela vous évite de devoir chercher les fuseaux horaires) et enfin un chronomètre.

Pour ce qui est des alarmes, elles reprennent le principe des cartes de Google Now. Vous allez pouvoir les supprimer en les glissant à l’horizontale. Pour le reste, les fonctionnalités sont identiques mais tellement mieux présentées ! Autre nouveauté qui fera plaisir aux personnes qui se réveillent avec cette application, des nouvelles musiques moins stridentes ont été ajoutées. Vous n’avez plus aucune  raison pour être de mauvaise humeur désormais ;)

S’il y a bien une application magnifique dont tous les développeurs devraient s’inspirer, c’est clairement celle-ci !

4.9] L’accessibilité

On en parle très peu souvent, mais les smartphones doivent aussi être accessibles. Cela passe soit par la dictée de ce qui est visible à l’écran, soit par la possibilité d’agrandir le contenu pour qu’il soit davantage visible. Parmi les nouvelles fonctionnalités de Jelly Bean version 2, il y a maintenant les gestes d’agrandissement qui permettent de faire un zoom sur l’interface.

Attention, il ne faut l’utiliser que si vous en avez réellement besoin. Si ce n’est pas le cas, vous trouverez que l’interface est peu réactive, alors que c’est justement une des contraintes voulues par le système.

Au final, Android s’améliore sur ce point, mais iOS reste en pointe dans le domaine.

5] Communication, Internet

5.1] Qualité de réception

Certains terminaux ont parfois des problèmes avec le WiFi ou la 3G. Bonne nouvelle, le Nexus 4 n’a aucun des deux !

Samsung Galaxy Note 2 / LG Nexus 4 / Sony Xperia T
Samsung Galaxy Note 2 / LG Nexus 4 / Sony Xperia T

Nous avons pris plusieurs téléphones que nous avions sous la main et avons lancé un « Wifi Analyzer ». Ce test permet de voir quels hotspots sont détectés par la puce WiFi, mais aussi de voir l’intensité du signal. Dans ce domaine, le Nexus 4 est tout simplement le meilleur face à ses deux concurrents. Il détecte à la fois plus de hotspots que le Galaxy Note 2 et obtient une meilleure intensité que le Xperia T. Un sans faute !

LG Nexus 4 / Samsung Galaxy Note 2 / Sony Xperia T

Nous avons ensuite utilisé le fameux SpeedTest, à partir d’une même connexion et avec un même serveur de test. Le résultat montre que le Google Nexus 4 est au niveau du Xperia T et devant le Galaxy Note 2, qui traîne un peu des pieds.

LG Nexus 4 / Samsung Galaxy Note 2 / Sony Xperia T

Enfin, ce dernier SpeedTest a été réalisé avec un abonnement Sosh sans H+ (19,90 € – réseau d’Orange France). Après plusieurs essais, le Nexus 4 est en avance sur ses deux rivaux. Tout comme le RAZR i, le ping est étonnamment long (alors que le serveur est identique), mais les débits viennent très largement compenser cette petite faiblesse. Il faut toutefois noter que contrairement aux deux autres modèles, le Nexus 4 est compatible 42 Mbps. En revanche, il n’est pas LTE (commercialement appelé 4G).

Le DAS (Débit d’Absorption Spécifique) est un indicateur qui « quantifie le niveau d’exposition maximal de l’utilisateur aux ondes électromagnétiques, pour une utilisation à l’oreille pour les téléphones mobiles et pour une utilisation à proximité du corps pour les terminaux data ». La norme européenne impose une valeur maximale de 2 W/kg. Selon la FCC, elle est de 0,55 W/kg sur le Nexus 4.

Pour ce qui est de l’accroche réseau, tout comme de la qualité des appels, nous n’avons pas rencontré de problèmes. Contrairement au Motorola RAZR i qui n’arrivait pas à obtenir une connexion data dans le métro parisien, le LG Nexus 4 a le comportement classique, c’est-à-dire capter du Edge.

5.2] Chrome, le navigateur par défaut

Après avoir passé quelques semaines en bêta sur le Play Store, Google a sorti une version stable de son navigateur Chrome. Depuis Jelly Bean, il vient remplacer le navigateur par défaut. On regrette ce choix (ne pas permettre d’avoir les deux en parallèle), car des fonctionnalités ont disparu, notamment l’enregistrement des pages pour une lecture hors connexion, les labs et bien d’autres. Logiquement elles devraient réapparaître dans de futures mises à jour, mais en attendant, il faut patienter…

Project Butter oblige, la navigation est un vrai plaisir sur Android désormais. Par ailleurs, le plugin Flash qui a longtemps été un argument mis en avant sur la plateforme, n’est plus disponible. Or celui-ci avait tendance à ralentir la navigation. C’est donc une expérience très fluide que nous avons droit sur le LG Nexus 4, qui n’a plus à rougir devant ses concurrents sous iOS qui occupaient le haut du panier jusque là.

En revanche du côté des benchmarks, les résultats sont plutôt alarmants, car en baisse (mais proviennent de la ROM non finale ?). Sur SunSpider, il fait 1908.5 ms, quand le nouveau HTC 8X fait moitié moins et un résultat de 914 ms. Sur Vellamo, des tests plantent et ne permettent pas d’obtenir une note finale. Seul le score Metal à 549 est validé. Pour ce qui est des balises HTML5 reconnues, on passe de 369 (et 11 points de bonus) sur Android 4.1 à 390 (et 11 points de bonus). Google fait donc le nécessaire pour que le futur du web fonctionne sur ses mobiles, mais il reste encore beaucoup de travail à faire dans ce domaine.

5.3] GMail

Même si GMail est disponible dans le Play Store, il est intéressant d’en parler dans ce test, car de nouvelles fonctionnalités sont disponibles avec Android 4.2 (Jelly Bean). Tout d’abord, le pinch-to-zoom est enfin disponible ! Certains crient déjà à la révolution, mais il est vrai qu’un tel manque était difficilement justifiable jusque là. Il faut tout de même faire attention, car la fonction n’est pas activée par défaut.

Autres nouveautés : les pièces jointes sont prévisualisées si possible. C’est par exemple le cas pour les photos, autant lors de l’envoi, que de la réception. Il y a également la possibilité d’indiquer qu’un message est du phising (attention contrairement au spam, vous ne pouvez pas le récupérer ensuite). Un swipe sur mail permet de l’archiver ou de le supprimer selon vos préférences.

Autre information plus anecdotique, l’icône pour archiver un mail a maintenant changé et est beeeeeeeaaaauuucoup plus parlant que l’ancien.

5.4] Android Beam

Android Beam a été introduit dans Android 4.0 afin de transmettre des informations entre deux terminaux Android en NFC. Par exemple, vous visionnez une vidéo sur YouTube et vous n’avez qu’à approcher l’autre téléphone/tablette pour qu’il/elle s’ouvre sur le même contenu. Le protocole fonctionne avec toutes les applications, car s’il n’est pas implémenté l’application s’ouvrira si elle installée, ou le Play Store se lancera pour pouvoir la télécharger.

Depuis Android 4.1, une couche Bluetooth a été ajoutée afin de transmettre des données. Pour rappel, le NFC a des débits extrêmement faibles et ne peut être utilisé que pour échanger du contenu limité (du texte principalement).

Désormais si vous voulez vous échanger des fichiers, vous n’aurez qu’à approcher les deux terminaux. Le premier échange en NFC permettra d’activer la connectivité Bluetooth. Ensuite l’échange commence et le Bluetooth s’éteint une fois terminé. C’est une grande avancée pour ce type de transfert, qui était jusqu’alors assez fastidieux à configurer (et ne fonctionnait pas à tous les coups). Le seul inconvénient d’Android Beam est qu’il n’est en aucun cas certifié et ne fonctionne donc que sur Android, alors que le NFC est disponible sur des terminaux Symbian, BlackBerry ainsi que certains Windows Phone.

6] Appareil photo et multimédia

Alors que le Galaxy S2 avait un appareil photo de 8 mégapixels, le Galaxy Nexus n’en a eu qu’un de 5 mégapixels. La mauvaise habitude semble également avoir atteint le Nexus 4, car l’Optimus G bénéficiera d’un capteur de 13 mégapixels, contre du 8 mégapixels pour le Google Phone. Bien évidemment la quantité ne fait pas la qualité, mais on regrette toujours que les Nexus soient à ce point défavorisés.

6.1] Appareil photo

Commençons par regarder l’application Appareil Photo, qui a subi un beau lifting (et son icône aussi). Désormais le viseur prend une forme arrondie (ce qui n’est pas ultra pratique car peu simple pour viser). Les contrôles sont situés sur les côtés avec sur le bas, la possibilité de basculer entre le mode photo/vidéo/panorama/PhotoSphere. Sur le haut, ce sont les différents paramètres.

Vous avez peut-être remarqué qu’il est parfois difficile d’aller jusqu’à cette icône paramètres. Désormais en cliquant n’importe où sur l’écran, le rond avec les options vont s’afficher exactement à cet endroit. Cela reprend le principe du labs « Plein écran » qui était arrivé sur le navigateur de base de Honeycomb et Ice Cream Sandwich, tout en l’améliorant et l’adaptant.

Les réglages disponibles :

– Changer la caméra frontale / dorsale
– Activer/désactiver le HDR (c’est nouveau !)
– Gestion du flash
– Gestion de l’exposition
– Accès aux paramètres (scène, enregistrer la position et taille de l’image)
– Balance des blancs

Autre ajout de Jelly Bean, la possibilité de voir très rapidement les dernières photos prises. Pour cela, il suffit de glisser son doigt de l’extérieur de l’écran droit jusqu’à l’intérieur, un peu à la Windows Phone. Extrêmement pratique, vous aurez accès à la nouvelle vue FilmStrip de la Galerie (nous en reparlerons un peu plus tard).

Passons maintenant à la qualité des clichés, où le Nexus 4 utilise un capteur de Sony. Afin de comparer, nous avons pris le modèle phare de la marque japonaise, à savoir le Xperia T, qui dispose d’un capteur de 13 mégapixels. Actualité oblige, nous avions sous la main un Nokia Lumia 920, dont le finlandais nous a vanté les qualités, plus particulièrement en situation de basse luminosité et nous ne pouvions résister à l’inclure dans ce match.

Nous vous laissons juges de la qualité, mais très clairement le Nexus 4 est en retrait. Certes la version logicielle du téléphone n’est pas finale, mais il semble impossible d’arriver à rattraper le fossé qu’il y a avec ses deux concurrents (qui sont vendus plus chers rappelons-le).

LG Nexus 4
LG Nexus 4
Sony Xperia T
Sony Xperia T
Nokia Lumia 920
Nokia Lumia 920
Google Nexus 4
Google Nexus 4
Sony Xperia T
Sony Xperia T
Nokia Lumia 920
Nokia Lumia 920

Quelques autres photos :

 Comparaison de la caméra frontale / dorsale :

Les panoramas sont toujours disponibles :

 

6.2] Photo Sphere

Sur Android 4.0 (Ice Cream Sandwich), Google a introduit la possibilité de réaliser des panoramas grâce à l’appareil photo. Les Photo Spheres vont bien plus loin, car elles permettent de créer des photos panoramiques à 360°. L’intérêt est d’afficher bien plus d’éléments qu’une image classique et même d’avoir une image animée si elles sont uploadées sur Google+.

Screenshot_2013-03-06-17-09-14

Malheureusement le rendu est très médiocre, avec des images qui se joignent assez mal. Tout comme les panoramas, il est préférable d’utiliser un environnement statique (= un paysage), qui limitera les dégâts.

6.3] Vidéos

L’application est identique à celle pour l’appareil photo, mais offre des paramètres différents :

  • Mode flash (qui peut servir de torche sans avoir à lancer l’enregistrement)
  • Balance des blancs
  • Intervalle de temps (Time lapse)
  • Qualité vidéo
  • Enregistrement de la position

On notera toutefois l’absence des effets qui ont été intégrés dans Ice Cream Sandwich permettant de déformer le visage. Est-ce une suppression définitive ou l’intégration qui n’a pas encore été faite sur la ROM du téléphone ?

Fonction qui existe déjà sur HTC Sense 4, Android de base permet maintenant de prendre des photos pendant que vous filmez. Pratique !

Nous avons pu voir que le capteur n’est pas à son aise face à la concurrence qui mise beaucoup sur l’aspect multimédia. Pour ce qui est de la vidéo, le même constat s’applique. Nous avons réalisé une vidéo dans diverses conditions de luminosité, avec le Sony Xperia T (qui possède un capteur Exmor R de la même famille que celui du LG Nexus 4) et le Nokia Lumia 920 (dont on vante les qualités en situation de faible luminosité) :

6.4] Galerie

La Galerie avait déjà été profondément modifiée sur Android 4 et les améliorations continuent. Il y a toujours la vue en grille, mais il y a aussi la Filmstrip View qui affiche les photos sur une ligne horizontale. En dézoomant, on peut voir les photos adjacentes et depuis cette vue, en envoyant la photo vers le bas ou le haut, elle se supprime toute seule. Qu’est-ce que c’est pratique ! L’élément le plus à gauche de cette liste est un raccourci vers l’application appareil photo. Très utile, car le Nexus 4 n’a pas de bouton physique pour facilement lancer cette fonction.

6.5] Editeur de photos

Une fois que avez pris une photo, vous allez pouvoir la « photoshoper » (très sommairement). Pour cela, vous pourrez la pivoter, la rogner ou modifier ses couleurs. Vous aurez également la possibilité de sélectionner certaines parties pour leur appliquer des effets particuliers ou ajouter des cadres. Je vous laisse les regarder, plutôt que de les lister. Au final, on a quelques options supplémentaires que sur Ice Cream Sandwich.

6.6] Lecteur vidéo

Le lecteur vidéo arrive maintenant à décoder des films en 1080p H264 High Profile. Seul hic, aucun son n’est joué. La solution à l’heure actuelle est d’utiliser VLC, car MXPlayer refuse avec une erreur « Cette version d’Android n’est pas supportée ».

On regrette toujours que ce lecteur vidéo soit aussi pauvre en fonctionnalités. Mis à part les contrôles de lecture, il ne sait pas faire grand chose d’autre.

6.7] Lecteur MP3

La partie vidéo est une nouvelle fois à revoir, mais ce n’est absolument pas le cas de l’application Musique. Le service Google Music arrive très prochainement en France et permet à la fois l’achat de chansons, mais offre aussi la possibilité d’envoyer gratuitement vos musiques dans le cloud.

Concernant l’application, les fonctionnalités sont assez classiques. Sa vraie différenciation se situe au niveau de son design magnifique et de l’intégration parfaite du cloud. Les musiques peuvent être téléchargées pour une écoute ultérieure, la recherche prend en compte autant les chansons sur la mémoire interne, qu’à distance. Tout cela sans le moindre bug, ni la moindre latence !

Lors de l’écoute, un item s’ajoute dans la barre de notifications, avec les contrôles Lecture/Pause – Suivant – Précédent. Si le téléphone passe en veille, l’écran de déverrouillage affichera un widget avec la pochette de l’album et les contrôles. Amazing !

Nous vous le rappelons, contrairement au Galaxy Nexus, le Nexus 4 ne souffre pas du problème avec le haut-parleur externe.

6.8] Movie Studio

Une fois que vous avez pris une ou plusieurs vidéos, vous pourrez réaliser un montage directement depuis le téléphone. Pour chaque projet, on peut intégrer des vidéos, des photos et des sons. Pour chacun, on peut les découper pour ne sélectionner que la partie qui nous intéresse. Là-dessus, on peut appliquer des effets (dégradé, sépia et négatif). Il est également possible d’ajouter des titres (attention uniquement par dessus, il faudra donc créer un fond noir pour une introduction) ou des transitions, avec la durée de l’animation ajustable.

7] Performances et autonomie

7.1] Benchmarks

Google/LG Nexus 4 Motorola RAZR i Google/Asus Nexus 7 Samsung Galaxy Note II Samsung Galaxy S III
AnTuTu 8827 8478 8769 13213 12113
Quadrant 3757 3758 3555 5871 5407
SmartBench 2012 Productivité : 2682
Jeux : 2728
Productivité : 1497
Jeux : 3059
Productivité : 3903 Jeux : 2635  Productivité : 4999 Jeux : 1624 Productivité : 4117 Jeux : 1604
BenchmarkPi 505 487  388 307 390
LinPack Single-Thread : 41.791 MFLOPS
Multi-Thread : 132.184 MFLOPS
Single-Thread : 109.158 MFLOPS
Multi-Thread : 105.549 MFLOPS
Single-Thread : 50.411 MFLOPS Multi-Thread : 141.499 MFLOPS Single-Thread : 65.649 MFLOPS Multi-Thread : 195.669 MFLOPS  Single-Thread : 55.814 MFLOPS Multi-Thread : 139.856 MFLOPS
Nenamark 1 59.9 fps 56.1 fps 55.9 fps 58.2 fps 59.8 fps
Nenamark 2 59.8 fps 40 fps 60 fps 57.9 fps 58.7 fps
An3DBench 7211 7908 7774 7533 7838
An3DBench XL 37961 40865 36855 40438 37128  

7.2] Autonomie

Nous vous le rappelons sans cesse dans nos tests, l’autonomie est une notion très différente d’un individu à l’autre, de par les possibilités offertes par un smartphone. Certains jouent beaucoup, alors que d’autres l’utilisent pour téléphoner. Certaines mettent la luminosité au maximum et restent en WiFi, alors que d’autres ont une mauvaise réception 3G. Bref autant de cas qu’il est difficile de généraliser.

Toutefois, une chose est sûre : le Nexus 4 s’en sort mieux que le Galaxy Nexus. Lorsque le troisième Google Phone arrive à rester une journée éveillé, on s’approche d’un exploit. Ici le Google Nexus 4 offre une autonomie supérieure, aidé par une batterie d’une plus grande capacité de 2100 mAh.

La fameuse barre de la journée est franchie, mais il ne faudra pas en demander plus. Nous sommes très loin d’un Samsung Galaxy Note 2, qui peut tranquillement s’éloigner de son chargeur pendant deux jours. Le LG Nexus 4 fait donc mieux, mais il reste une marge de progression pour Google qui n’excelle pas dans le domaine. L’impression que nous donne le Nexus 4 est d’avoir une autonomie rattrapée par une batterie d’une plus grande capacité et non de profondes optimisations logicielles.

Certaines tâches sont très gourmandes, notamment la prise de vidéo, qui lors de nos tests a fait fondre la batterie de ~40% à 4%… en l’espace de 30 minutes. Certes il est rare de filmer aussi longtemps, mais il reste des améliorations à faire, notamment face aux concurrents du marché.

Lors des rumeurs concernant Android 4.2, nous avions pu lire que des améliorations significatives devaient être faites dans ce domaine. Selon nos constations, la gestion ne semble pas avoir changé en profondeur depuis Android 4.1. Le boost provient principalement d’une configuration offrant une meilleure autonomie. Au final, l’autonomie est un peu décevante.

8] Conclusion

Notre verdict

Design :

La ressemblance avec le Galaxy Nexus est frappante. Sur la coque arrière, les petits croisillons noirs dans le dos donnent un effet holographique et moderne au téléphone. La qualité de fabrication est bien meilleure que le précédent Nexus. Attention, le téléphone glisse en main avec les deux façades en verre !

Ecran :

Une résolution HD avec un écran LCD (IPS). Un bilan mitigé pour le moment, notamment à cause des défauts soulignés. Mis à part cela, l’écran est magnifique, les couleurs beaucoup plus fidèles que l’AMOLED et les pixels quasi invisibles à l’oeil.

Caméra :

Les Nexus n’ont jamais été bons pour leur capteur photo et le Nexus 4 subit le même traitement. On apprécie toutefois les nouveautés logicielles de l’application (HDR, PhotoSphere…).

Performances :  

Avec un Snapdragon S4 Pro, Google s’assure d’offrir un téléphone qui sera toujours apte à faire fonctionner les jeux et applications dans quelques années sans aucun problème. Si on parle de performances brutes, le Nexus 4 se fait distancer par ses concurrents (Xperia Z, Optimus G…), mais il est de loin celui qui offre l’expérience la plus fluide.

Logiciel :

En l’espace de 4 mois, Google est arrivé à trouver des fonctions toujours plus innovantes. Certaines rattrapent le retard (GMail, Swype), alors que d’autres sont uniques (Réglages rapides, PhotoSphere).

Autonomie :

Mieux que le Galaxy Nexus, le Nexus 4 est encore en retrait face aux smartphones du même segment. Il est temps que Google réagisse !

Conclusion

Que penser de ce téléphone après plusieurs jours d’utilisation ? Commençons par le design qui est très réussi visuellement. Le fait d’avoir repris les codes du Galaxy Nexus montre que Google souhaite développer une image de marque au sein de la famille Nexus. Tout en étant assez classique, la présence du dos en verre dénote un très beau produit. Les matériaux, le toucher… de nombreux éléments qui penchent à la faveur de l’amélioration vis-à-vis du Galaxy Nexus.

Comparativement au Galaxy Nexus, les touches du Volume et le bouton ON/OFF sont placées plus haut et sont donc moins accessibles, forçant à bouger les mains. La caméra n’est plus au milieu, mais légèrement sur la droite. Or il est très facile qu’un doigt vienne s’ajouter sur une photo ou une vidéo, dommage ! Enfin et pour les défenseurs du jack sur le bas de téléphone, l’idée a été abandonnée ici pour le remonter sur le haut de l’appareil. Quel dommage ! Autres petits aspects négatifs : la batterie inamovible, l’absence de lecteur de cartes microSD ou encore la qualité très moyenne des clichés.

Les Nexus ont toujours connus des écrans AMOLED (sauf certains modèles – selon les stocks). Qui dit LG, dit forcément passage à du LCD et il y a du bon, comme du mauvais. Le bon, c’est bien évidemment le blanc qui est beaucoup plus joli à regarder. Les couleurs en général, les contrastes sont bien meilleurs que sur le « Nexus 3 ». En revanche, pour les amoureux du noir éteint, il est vrai qu’on assiste à un net recul ici. Sachant que l’interface d’Android est beaucoup basée sur des tons foncés, le rendu est surprenant dans un premier temps, mais on s’y fait très vite.

Passons maintenant à la partie logicielle, où Android Jelly Bean se veut toujours plus fluide, avec une ergonomie mieux pensée. Les nouvelles applications sont une réussite : horloge, galerie ou encore appareil photo. L’unification en terme de design au sein des applications de Google se ressent et c’est pour notre plus grand plaisir. Le seul hic dans l’histoire est probablement une suite logicielle qui mériterait d’être étoffée. Qu’en est-il des podcasts ? Pourquoi ne pas proposer un gestionnaire de fichiers ? Pourquoi ne pas inclure Drive qui est pourtant un service de Google ? Mattias Duarte l’a dit, du beau travail a été réalisé en terme d’expérience utilisateur, mais il en reste encore beaucoup !

A l’heure où la concurrence se renforce avec l’arrivée des Windows Phone 8, Android conserve sa longueur d’avance avec son catalogue d’applications riches, ses fonctionnalités avancées et tout son écosystème. le LG Nexus 4 est donc un excellent choix, si pour vous recevoir les mises à jour est primordial, si vous aimez l’Android pur et si les améliorations de certains constructeurs ne vous intéressent pas. En revanche, vous devrez faire face à une autonomie moyenne, tout comme un rendu de la caméra passable. Mais à 299€ en version 8 Go, le Nexus 4 est clairement le meilleur produit du marché et avec un tel rapport rapport qualité/prix, il est quasiment imbattable.

 Article écrit par Edouard Marquez et Ulrich Rozier