Zynga a annoncé la suppression de 18 % de ses effectifs. Une annonce dont l’impact s’est répercuté sur son cours boursier : -12 % sur une journée.
Serait-ce la fin pour Zynga ? Le fabricant de jeux pour réseaux sociaux sur Internet, roi dans son domaine il n’y a même pas un an, a annoncé hier le licenciement de 18 % de ses salariés, soit environ 520 postes. Cette décision stratégique intervient pour permettre à l’entreprise de se recentrer sur les jeux pour appareils mobiles. Après l’annonce, l’action de l’entreprise a chuté de 12 % pour atteindre les 3 dollars.
« C’est une journée difficile pour Zynga et chargée d’émotion pour chaque employé de notre entreprise« , a affirmé le père de la société, Mark Pincus, dans un message diffusé sur un blog de la société. « L’impact de ces licenciements sera ressenti dans l’ensemble de l’entreprise » mais « je pense que nous savons tous qu’il est nécessaire d’aller de l’avant« , a-t-il précisé.
« La taille qui nous a si bien servis pour bâtir le principal service de jeux en réseaux sur Internet rend maintenant difficile de montrer la voie avec succès sur les appareils mobiles et les plateformes multi-supports, les supports sur lesquels les jeux en réseaux seront dorénavant joués« , a précisé M. Pincus. « Parce que nous prenons ces décisions de manière proactive et en position de solidité financière, nous pouvons prendre soin de nos employés licenciés » en leur offrant « des indemnités de départ généreuses« , a-t-il assuré.
Zynga est connu pour ses jeux Farmville, Mafia Wars ou encore Cityville, mais il souffre de sa dépendance à l’égard de Facebook. La tentative de créer un portail maison n’a pas eu le retentissement escompté. Pour ne rien arranger, des succès mobiles, comme Word with Friends, n’ont pas réussi à s’inscrire sur la durée, et certains rachats, comme la société derrière l’application Draw Something, ont été effectués à prix fort. Du coup, Zynga a perdu la confiance des investisseurs : en un an, le cours de l’action a été divisé par cinq, de 15 dollars à 3 dollars. Reste à savoir si l’éditeur va pouvoir se relever après cette nouvelle.
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Je pense que même eux (les salariés licenciés), savaient que leur marché était temporaire et sur une chaise bancale depuis le début.
Une bulle, ça gonfle, ça gonfle, et puis *POP*, ça éclate et tout le monde l'oublie aussitôt. Il ne fallait pas plus de 3 neurones pour comprendre que baser son business sur du casual gaming est absolument tout sauf fiable. Le casual gaming est marqué depuis toujours par les effets de modes. En quelques semaines, un jeu social parti de 0 peut avoir des millions d'utilisateur, puis, quand la mode est passé se voit completement déserté. Je ne compte pas le nombre d'article de la presse spécialisé Jeux Vidéo qui prédisait exactement ce qui se passe, c'est à dire un éclatement de la bulle Zynga sous très peut de temps. C'est chose faite et c'est tout sauf étonnant. Petite pensé aux personnes licencié dans le processus :(
C'est ça, quand on base son activité et ses revenus sur rien. Plus haute est la montée, plus dure est la chute.
Oui j'ai lu ça sur PCinpact ce matin aussi ... Zinga fait des économies, c'est la triste réalité des bulles qui grandissent un peu trop vite ...
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