Les indiscrétions d’Edward Snowden, l’été dernier, ont été le commencement d’une longue série de révélations sur les pratiques de surveillance électronique de la National Security Agency. Encore aujourd’hui, on continue d’en apprendre sur ses techniques d’espionnage : elles concernent les applications de nos smartphones.
Revenons en arrière un instant. L’été 2013 vient juste de commencer. Il fait chaud, très chaud pour Edward Snowden. L’ancien consultant pour la NSA s’est réfugié à Hong Kong et commence à livrer son récit aux journalistes. Pour appuyer ses dires, il sort des clés USB contenant des documents. Personne ne sait combien il en a volé, de 200 000 à 1 million selon les sources.
Au fur et à mesure de l’exhumation de cette gigantesque pile de feuilles numérisées viennent les révélations : Prism (collecte systématique des méta-données des utilisateurs avec la complicité présumée des géants des communications), XKeyscore (sorte de moteur de recherche par mots-clés sur les usagers d’Internet), l’Upstream (surveillance des câbles sous-marins et des nœuds réseaux)… Il est clair que l’on n’a pas encore fini d’entendre parler de la NSA et d’Edward Snowden. D’autant plus que le scandale des surveillances s’est étendu vers les partenaires de la NSA, comme son pendant britannique, le Government Communications Headquarters (GCHQ).
La NSA adepte d’Angry Birds
La preuve avec cette dernière révélation. En effet, la surveillance de ces deux agences aurait concerné les applications des smartphones. Et quitte à en désigner quelques-unes, citons les plus connues : Angry Birds et Google Maps. Selon les documents obtenus par le New York Times, la NSA et le GCHQ ont profité de ces applications pour collecter des informations sur leurs usagers. Le principe : les agences captent les données personnelles de l’utilisateur envoyées par l’application, dont notamment ses contacts ou sa géolocalisation. Une véritable mine d’or (“Golden Nugget”) décrit l’analyste qui a préparé le powerpoint.
Espionner les applications a du sens : Angry Birds aligne entre 100 et 500 millions de téléchargements, une cible de choix. Google Maps est un incontournable de la géolocalisation, présent par défaut sur bon nombre de terminaux. Cet intérêt des bureaux d’espionnage pour les applications résume bien la présence des terminaux dans notre quotidien. Des dispositifs comme Google Now (un assistant personnel couplant les multiples fonctionnalités de la suite Google) sont autant de réservoirs d’informations sur nos vies pour le meilleur comme pour le pire.
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[…] des révélations données par le New York Times après examen des documents d’Edward Snowden : la NSA et son équivalent britannique GCHQ ont utilisé des applications de jeux comme Angry Birds pour surveiller et collecter des informations sur les usagers de ces applications. Hier, Rovio, […]
[…] pigeons vengeusr complotent aussi avec la NSA.(ici) Avec un zeste d’espionnage […]
XD tu ma tué la!!
Ce n'est pas spécifique à Android. Toute appli qui utilise ta liste de contacts et qui l'envoie sur un serveur je-ne-sais-où, peut-être la cible d'une attaque de ce type (par le NSA ou autres hackers). Preuve ultime qu'il faut vraiment faire gaffe aux permissions accordées aux applis. Perso, j'ai installé XPrivacy, je ne fais plus confiance à personne! (dernières trouvailles: après reboot du téléphone, pourquoi FB Messenger essaye de récupérer ma liste de contacts gmail, pourquoi Amazon Kindle récupère tous les détails de ma connexion wifi???)
Les terroristes ne jouent pas à Angry Bird. Il y a des cochons dedans :D
Alors y'a une backdoor dans Angry Birds ? Oo -------Envoyé depuis l'application Humanoid pour smartphone
c'est plus complexe que cela. Ne pas oublier que l'espionnage vise l'industrie aussi. Or beaucoup d'employes jouent en ligne. Cela permet de voir leur contacts et parfois de retrouver des liens "intéressant" entre employés.
windows et ses mouchards, lol, rien que quand on voit sur pc ce que collecte le smartscreen et les tâches planifiées, ce n'est franchement pas un exemple.<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
Ils s'attaquent pas à Angry Birds directement. Ils analysent les données qui circulent en ciblant ces jeux ou apps. Comme ils savent quoi chercher, c'est pas compliqué de capter les données à la volée, sans même avoir besoin de s'attaquer à la source. Reste à décrypter le contenu (en supposant qu'il le soit). Et comme ces apps passent un tas d'infos dans les requêtes qu'elles envoient, tout est là à disposition.
Soit Angry Birds sert de base d'entrainement au tir pour les terroristes, soit on continue de nous prendre pour des cons.
Mouais!? Source?
Bizarrement, tout ce que m’inspire cette article c'est un WTF incrédule.
Sérieux ?? Étonnant pour un site traitant l'actualité Android... <i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
Android commence a être sérieusement indiscret vrai prendre windows <i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
et aucune plainte n'est déposé aux états unis ??? c'est vraiment scadaleux...<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
Vous oubliez de dire que c'est uniquement la version Android de Angry Birds qui récupère les data via les pubs...
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