Une société américaine baptisée Emotient développe une application qui permettra à l’utilisateur de Google Glass d’obtenir des informations sur les émotions de son interlocuteur.
Voilà, le côté sombre du futur est arrivé. L’entreprise Emotient, basée à San Diego, a annoncé hier qu’elle travaille sur une application un peu particulière, et ce depuis la sortie des Google Glass. L’application permettra de décrypter les émotions sur le visage des personnes rencontrées, ou du moins d’y aider. Une levée de fonds de 6 millions de dollars vient d’ailleurs d’être finalisée, afin de permettre notamment à Emotient de partager une API qui pourrait être intégrée à des applications tierces. Pour le moment, l’application d’Emotiont reste de son côté en bêta privée.
Pour son CEO, Emotient est très complet, et permet de mesurer tous les sentiments qu’ils soient positifs, négatifs ou neutres. Les émotions primaires seraient aussi mesurables : la joie, la surprise, la tristesse, le dégoût, la peur… mais aussi des émotions complexes comme la frustration ou la confusion. Les informations sur ces sentiments apparaîtraient alors dans le champ de vision des utilisateurs.
Concernant l’exploitation de données, les dirigeants d’Emotient expliquent que les données récoltées ne seront pas conservées, et que les analysent se feront anonymement. Une explication un peu rassurante certes, mais qui va à l’encontre de récentes déclarations de Google portant sur l’ajout de reconnaissance faciale sans garantie de sécurité.
Une application qui va faire débat
L’ambiance « vive la high-tech » de San Francisco a du plomb dans l’aile. Et pas sûr que cette application ait de quoi rassurer certains indignés de Californie. Le JDD rapportait début février le mécontentement régnant dans certains quartiers défavorisés, dont les habitants reprochent à Google sa politique élitiste. Le secret des données est également un thème en vogue aux États-Unis, et pas seulement depuis les révélations sur les écoutes de la NSA.
Nous vous rapportions la semaine dernière l’histoire de Sarah Slocum, une femme de San Francisco agressée dans un bar de la ville, supposément en raison de ses Google Glass. Si les faits sont difficiles à établir puisqu’elle affirme avoir eut affaire à des Google Glass haters, alors que les clients du bar fustigeaint son attitude, il n’en reste pas moins qu’un climat délicat s’est installé à San Francisco. Climat qui a d’ailleurs poussé Google a publier une charte de bonne conduite pour les Google Explorer. Mais si une application permet maintenant d’analyser les gens, on ne pariera pas sur une amélioration des rapports entre le géant américain et les habitants de la ville.
- A voir : la vidéo promotionnelle d’Emotient
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Ouais haha.. La smartwatch google a l'air pas mal, donc, bien que je n'ai dis jamais de smartwatch, peut être :p
Tu ne t'en aies peut-être pas encore rendu compte mais il y a des tas de données qui peuvent permettre de relier une personne à un pseudo telle qu'une photo (même sans visage) publiée par deux comptes ou même les métadonnées d'une photo en la comparant à une donnée géolocalisée et datée (un check-In foursquare, un tweet, un message FB, une autre photo, ...) ou en recoupant tout un tas de données, ce qui serait fastidieux pour une personne mais pas une machine. Croire qu'il est possible de "bien gérer" son identité virtuelle c'est se méprendre et oublier les facteurs temps et technologique. Oublier le droit à l'oubli est aussi la pire des choses que nous sommes en train de faire.
Bonjour Monsieur (Madame), assiez-vous nous allons commencer votre entretien d'embauche...
En même temps si tu niques avec des Google Glass, t'attends pas à trouver la princesse mais seulement une actrice porno (en l'état ou en devenir).
Au moins ça permettra de desceller les simulatrice!
Je ne porterais jamais des Google Glass, c'est clair, c'est ridicule.
Parce-que quand je suis dans la rue je n'ai pas envie que les gens me voient, que ça leur affiche mon nom et les résultats de requêtes portant sur celui-ci sur le net avec l'ensemble de mes comptes sur des sites, des messages que j'ai pu laisser à certains endroits, y compris à portée politique par exemple, les photos de moi, mon adresse pro, en disant au passage à Google ou à toute autre entreprise que j'ai été scanné à telle heure à tel endroit.
Et donc tu proposes quoi ? De bruler toutes les bibliothèques ? De cloisonner les savoir ? Dans le secteur où je travailles, ce genre d'algo existe depuis un moment et certains permettent de connaitre l'age de la personne filmé (bon ce n'est pas encore au point). Mais on sait que l'informatique n'est pas une science exacte donc je ne vois pas pourquoi on fera plus confiance en celui-ci que d'autre. Puis "jusqu'à quand", tu seras mort en enterré d'ici là et nos descendance vivront avec ce genre de techno depuis leurs naissances, ils auront d'autre vrais tracas ;)
bien dit Somebody.!<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
Lie to me héhé
oO bah tiens... voilà un jugement sympathique... même si effectivement, l'algorithme ne pourra pas prendre en compte la somme des paramètres d'environnements, de background, de conditions etc, il saisira toujours avec beaucoup plus de précision la micro expression, ne serait ce que parce que lui, il ne cligne pas des yeux!
Les émotions sont mieux lues par une personne physique que par un algorithme. Si l'application reconnait mieux les émotions que vous, c'est que vous êtes nul, tout simplement.
Ces conneries ça me donne de plus en plus envie d'écraser les Google glass d'une personne les portant qui me regarderait plus d'1/10ème de seconde. La reconnaissance faciale généralisée, non merci.
Les travaux de Paul Ekman sont disponibles et connus depuis longtemps, il est possible, avec une précision nettement moindre, de lire et comprendre les émotions sur le visage sans ce type d'application, alors ça ne me choque absolument pas que ce type d'application existe, au contraire, ça peut même faciliter la vie de certains autistes "légers" .
A mon avis, il faudra quand même des émotions très marquées pour que le logiciel puisse les identifier.
Chez moi ou chez toi ? ... euh ... désolé mes glass ont buggué ...
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