Google vient d’annoncer une version mobile de son réseau social : Orkut. Peu utilisé en Europe, nous savons qu’il est très populaire dans d’autres pays.
Cette annonce est pour nous l’occasion de nous interroger sur les forces en présence dans le domaine de la mobilité :
Il devient de plus en plus évident que la killer-app des réseaux sociaux sera la mobilité… A moins que ce ne soit l’inverse : La killer-app de la mobilité sera les réseaux sociaux … la question reste ouverte. Je dis « sera », parce que ce n’est pas encore le cas. De nombreux service se sont pourtant lancés – et même parfois arrivé au terminus – alors que les usages ne sont pas encore là.
Pour l’utilisateur
L’avantage du mobile pour l’utilisateur est indéniables : comme l’idée d’un réseau social, c’est de rester en contact avec « ses proches » – pouvoir l’être même éloigné d’un ordinateur est une avancée majeure.
Pour les acteurs du marché
Les enjeux sont également importants pour les opérateurs. L’attrait des réseaux sociaux pour les utilisateurs de mobiles permettra d’augmenter le trafic de données transitant sur les réseaux. Cela permet de générer de nouvelles sources de revenus, via la publicité où la mise en place d’abonnements spéciaux (On pense ici au portable équipé d’MSN mobile par exemple).
Il faudra avant tout pour les fournisseurs d’appareils et de réseaux pour dépasser les problèmes de bandes passantes, d’accès et de cout.
Mon but n’est pas de faire une liste exhaustive de tous les services disponibles aujourd’hui, mais de faire un peu l’état de l’art.
Les versions mobiles de services web
Les réseaux sociaux sur internet sont une catégorie d’application web à part : ils disposent d’audiences démentielles.
Très tôt Facebook fort de ses 80 millions d’utilisateurs a produit des interfaces alternatives : http://m.facebook.com pour les navigateurs de téléphone et même http://iphone.facebook.com. Orkut n’est maintenant plus en reste et des réseaux comme spaces.live.com/ ne le sont pas non plus. Je n’oublierais bien sûr pas MySpace.
L’idée est ici d’être « consultable » sur des mobiles dotés d’un navigateur internet minimaliste (Nokia N90 etc.). L’utilisation est souvent restreinte aux fonctions principales de consultation. Par exemple, pas d’upload d’image sur Facebook alors que c’est 14 millions de photos chaque jours qui arrivent sur ces serveurs.
Les géolocalisé ou de proximité
De nombreuses tentatives de réseaux sociaux se sont monté sur l’idée que le Bluetooth peut permettre de détecter et d’échanger entre personnes (photos, vidéos, contacts). C’est principalement celle-ci qui n’ont pas encore percé, parce que l’usage n’est pas répandu. Nokia Sensor, ou même dodgeball.com (appartenant à Google, présenté ici par Techcrunch) n’ont jamais percée auprès du grand public.
Ces services sont souvent dédiés au monde mobile (a contrario des précédant, qui sont avant tout des applications web).
Mobiluck.com, société parisienne lancée depuis peu, propose une solution, entre géolocalisation, proximité, IM.
Les convergents
C’est ceux qui ont déjà séduit et qui disposent de base d’utilisateurs assez conséquentes, ils proposent des services à valeur ajoutée aux applications sur mobiles : VoIP (Fring, mig33.com), Sauvegarde du carnet de contact (ZYB), et bien sûr fonctions communautaires (mocospace.com).
Ce qui fait le succès d’un réseau social, c’est le nombre d’utilisateur qui adoptent le service : en effet, en dessous d’un certain nombre, aucun utilisateur ne s’investit dans le service, au-dessus, l’effet est viral, car les fonctions que proposent l’application deviennent indispensables pour une communauté entièrement connectée.
Un manque de maturité ?
Les réseaux sociaux sur mobile ne sont pas encore arrivés à maturité pour des raisons technologiques : difficile à installer, incompatibles entre tout les téléphones ou alors pauvreté des fonctions lorsque l’on passe par un navigateurs web. Ils sont donc loin de pouvoir séduire avec des fonctionnalités efficaces, matures techniquement, rentables pour l’utilisateur (nous rappelons le problème des forfaits data).
Cet article sera suivis d’un deuxième pour présenter les réseaux sociaux qui ont comme plate-forme principale Android et qui ont été soumises au Android Developper Challenge.
A lire
Le saint graal des reseaux sociaux sur TechCrunch
L’avenir du mobile passe par les réseaux sociaux
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