Qui d’Android ou de Java est le rempart contre la fragmentation ?

 
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Rien de ce qui contribue à la diversité ou la fragmentation d’une plate-forme n’est dans l’intérêt [des développeurs]

Depuis maintenant quelques mois règne un étrange silence sur la planète Java mobile (J2ME). Ce silence vient d’être rompu par Rich Green, vice président exécutif de Sun. Et le message est clair, si l’entreprise à l’origine de Java n’est pas en colère, elle est en revanche inquiète pour sa technologie et les conséquences que les choix de Google sur Android entrainent.

En effet, inutile de le rappeler Android, ce n’est pas du Java, mais ça se programme en Java.

Par conséquent, Sun est particulièrement ennuyé de voir une sorte de nouvelle machine virtuelle arriver sur le marché car son objectif avec la technologie Java est de respecter le précepte « Write once, run everywhere ». C’est-à-dire que le même code doit pouvoir s’exécuter sur toutes les plate-formes Java.

Pour autant, Google assure quant à lui qu’Android n’est pas un problème pour ce principe, mais bel et bien la solution. Cette réponse vient du constat que la plupart des programmes J2ME ne sont plus, et depuis longtemps, « Write once, run everywhere ».

Cela étant, Android est-il lui-même à l’abri d’une fragmentation ?


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