S’assurer que la rencontre se passe aussi bien en ligne que dans la réalité. C’est l’une des missions que s’est fixées Tinder, l’application de rencontres qui ne veut pas seulement servir d’intermédiaire, mais aussi de garant que la relation potentielle démarre sur de bonnes bases. Sauf que, parfois, ce n’est pas le cas…
Violence verbale, harcèlement en ligne, proposition indécente, voire rendez-vous qui tourne mal : les réseaux sociaux et applications de rencontres ont souvent de sérieux problèmes à régler et des formulaires qui abordent le souci de manière trop superficielle. De plus, les victimes ne savent pas toujours comment porter plainte ou ont tout simplement peur que cela ne serve à rien, que leur plainte soit classée sans suite auprès des autorités compétentes.
De multiples mesures pour renforcer la sécurité
Plus question de laisser de telles pensées s’emparer de ses utilisateurs, Tinder poursuit sa lutte avec une refonte de son système de signalement qui veut intervenir aussi bien judiciairement que psychologiquement auprès des victimes.
Depuis plusieurs années, Tinder accélère dans sa volonté de transparence et de lutte contre le harcèlement en renforçant la sécurité pour ses utilisateurs. Cela passe aussi plus récemment par l’annonce à venir de la vérification de l’identité des utilisateurs, après une période de test couronnée de succès. Une nouveauté en matière de sécurité qui sera aussi une première pour une plateforme sociale.
Mais c’est une autre première de grande importance que s’apprête à déployer Tinder : le signalement renforcé et approfondi des utilisateurs se comportant mal.
Un signalement pour aider judiciairement et psychologiquement les victimes
Exit l’ancien système de signalement au sein de l’application qui paraissait bien basique. Le nouveau système a été élaboré avec l’association RAINN qui lutte contre les violences sexuelles et fait également de la prévention. Ce partenariat a permis de mieux cerner les besoins psychologiques des victimes et de gommer certains obstacles qui pouvaient les empêcher pour diverses raisons de porter plainte ou tout simplement signaler un comportement abusif à Tinder.
Désormais, tous les comportements nocifs, en ligne ou dans la réalité, vont pouvoir être signalés grâce à la nouvelle fonctionnalité Signaler qui cherche à aider à la fois celles et ceux qui souhaitent réagir rapidement comme pour ceux qui ont besoin de plus de temps avant d’agir. Chez Tinder, on dit avoir conscience de la fragilité et de la détresse psychologique que peut engendrer un date qui tourne mal ou de la violence verbale dont la perception peut varier selon les individus. Alors, il faut savoir adapter le système aux différents cas et non l’inverse.
Huit étapes et quelques minutes pour signaler
En huit étapes qui vont aboutir au signalement, la victime va être accompagnée, épaulée par l’application pour ne rien oublier. La principale nouveauté est la possibilité de signaler n’importe quel individu, même un match qui vous aurait supprimé pour éviter les représailles.
L’historique des « unmatches » n’est pas extensible, mais il va couvrir une assez longue période. Mais tout est fait aussi pour éviter les simples signalements par vengeance.
L’espace de signalement est intuitif et bien expliqué. La barre de progression est là pour montrer le chemin parcouru dans le processus, « pour encourager la personne dans sa démarche », nous explique-t-on chez Tinder. Celle-ci pourra signaler des photos de profil erronées, des messages inadaptés dans leur ton comme leur contenu. Pour vérifier chaque déposition, des messages accompagnent aussi les étapes en demandant bien à l’utilisateur de valider ses réponses, de les compléter si besoin lors du dernier écran de vérification du signalement.
À chaque étape, un accès facilité au Centre de Sécurité reste à disposition. Il s’adresse aux utilisateurs qui auraient peur d’aller au bout d’un processus de signalement et leur propose des numéros d’assistance, d’organisation, du Planning familial, des outils aussi pour faire face à toutes les situations.
Au terme du signalement, Tinder dispose ainsi de bien plus d’éléments que préalablement pour agir. Après étude du signalement, les services pourront alors faire suivre le dossier aux autorités compétentes ou à des associations.
L’utilisateur reste cependant le seul maître de sa décision finale. Il pourra accepter d’être recontacté par les autorités en cas de dépôt de plainte ou de suivi de dossier, voire de complément d’information sur une enquête en cours si l’individu signalé faisait préalablement l’objet d’une surveillance. Mais libre à la victime aussi de ne pas recevoir de dépôt de son signalement ni de vouloir plus d’informations par la suite. Chez Tinder, on estime que toutes les réactions face à une situation délicate doivent être envisagées et laissées à la libre appréciation de chacun.
La chasse aux harceleurs et agresseurs est ouverte
Mais n’allez pas croire que, si vous vous comportez mal sur Tinder, vous pourrez continuer ailleurs. En tout cas, pas sur les applications de rencontres du groupe Match (Match.com, Tinder, OK Cupid, Meetic, Disons Demain et une quarantaine d’autres services).
L’entreprise aux plus de 10 millions d’inscrits a récemment mis en place un partenariat avec Garbo, une société qui permet aux utilisateurs de savoir si leur « match » a des antécédents judiciaires, des signalements de violence ou de maltraitance. Elle s’est aussi dotée d’un portail permettant aux forces de l’ordre ou à des associations d’obtenir des renseignements sur des personnes signalées afin de faciliter les poursuites.
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Tinder ferait bien de s'occuper sur le cas des profils qu'ils mettent en avant. Une application qui est devenue avec le temps un nid à gens narcissique, qui pratiquent le ghosting et qui ont cette manie de se prendre pour des êtres supérieurs.
Excellente initiative qui ne peut que rassurer les utilisatrices. Ils auront tout de même pris le temps avant d'en arriver à ces mesures, ça fait longtemps qu'elles auraient dû être prises.
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