Aujourd’hui, les utilisateurs ne sont pas logés à la même enseigne en matière de mises à jour majeures et de sécurité. Par exemple, Samsung garantit quatre années de MAJ d’Android sur ses téléphones haut de gamme, lorsque Google se cantonne à trois années, lui qui est pourtant le propriétaire du système d’exploitation mobile Android.
Certains constructeurs font encore moins d’efforts, à l’image de Honor et ses deux années de mise à jour. Du côté des patchs de sécurité, des fabricants arrêtent d’en déployer au bout de quelques années seulement, rendant les téléphones vendus quelques années plus tôt plus vulnérables à du piratage.
Surtout, garantir la longévité logicielle d’un produit permet d’étendre son cycle de vie. Apple l’a très bien compris et l’exploite avec brio : certains iPhone pourtant vieux de plusieurs années reçoivent encore des MAJ iOS. Bref, la firme à la pomme est un excellent élève en la matière, c’est un fait.
Focus sur la sécurité
Face à cette situation quelque peu inégale selon les entreprises, la Commission européenne aimerait intervenir et leur imposer au moins cinq années de mise à jour de sécurité. Et ce, afin que le tout le monde soit sur le même pied d’égalité pendant une demi-décennie tout de même. Ce qui n’est pas rien.
Quant aux mises à jour majeures, l’institution aimerait en imposer trois, là aussi au minimum. Cela obligerait certaines sociétés – comme Honor justement – à muscler leur jeu sur ce critère spécifique. Le projet de loi disponible sur le site de la Commission aborde d’autres points intéressants.
Rendez-vous au quatrième trimestre
Les fabricants auraient notamment jusqu’à deux mois pour déployer une MAJ majeure à partir du moment où la nouvelle mouture logicielle a été rendue publique et disponible. Cela obligerait de nombreux constructeurs utilisant Android à accélérer le rythme pour éviter de potentielles amendes, s’il y en a prévu.
Aussi, les mises à jour en question ne devront en aucun cas détériorer la batterie, et donc l’autonomie du téléphone.
Tout ceci serait intéressant à plus d’un titre, puisque même les smartphones abordables bénéficieront d’un suivi logiciel aussi pertinent que les appareils plus onéreux. Pour le moment, la Commission européenne recueille des commentaires sur le projet de loi en question, et ce jusqu’au 28 septembre 2022.
Le projet pourrait alors être validé au quatrième trimestre de l’année.
Pour aller plus loin
Comment l’UE veut forcer les fabricants à booster la longévité de nos smartphones
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