Mots de passe, sauvegardes, emails : nos conseils pour améliorer son hygiène numérique

C'est le moment de prendre démarrer 2020 avec de bonnes résolutions

 
La précédente décennie a été marquée par les nombreuses fuites de données sur le web. Pour ne pas réitérer les erreurs du passé et s’assurer une année sereine, voici quelques conseils pour adopter une bonne hygiène numérique et ainsi minimiser les risques.

Et si vous profitiez de ce début d’année pour prendre de bonnes résolutions un brin différentes ? Parmi lesquelles, celle d’adopter une bonne hygiène numérique. En effet, en à peine une décennie, les données privées sont devenues une ressource numérique qui attire de nombreuses convoitises. Pour vous prémunir des indiscrétions de certains sites web, ainsi que des intrusions de personnes aux intentions peu louables, il existe heureusement plusieurs solutions.

Mettre en place une bonne hygiène numérique passe aussi bien par l’usage d’un gestionnaire de mots de passe, à l’instar de Dashlane, que par la vérification des informations contenues dans un email avant de cliquer sur un lien. Nous avons réuni quelques astuces pour vous aider à mieux protéger vos données.

Faites le ménage sur les réseaux sociaux (et dans votre historique)

Au gré de vos pérégrinations sur le web, vous collectez de nombreux, très nombreux cookies et autres données de navigation. Il vous arrive même parfois d’enregistrer votre mot de passe sur un site pour ne pas avoir à le rentrer à chaque connexion (on y reviendra). Autant d’informations, conservées dans l’historique de votre navigateur, qui représentent un risque concernant le respect de votre vie privée. Il est fortement conseillé d’effacer son historique régulièrement — une fois par mois par exemple — et les cookies.

De même, revérifiez les informations que vous avez fournies lors de la création de vos différents comptes sur les réseaux sociaux. Supprimez les renseignements qui sont facultatifs, comme un numéro de téléphone, et profitez-en pour clôturer tous les comptes dont vous ne vous servez plus (oui, il est grand temps de dire adieu à votre blog d’ado sur Skyblog). Nous avons déjà détaillé par le passé comment désactiver ou supprimer son compte Facebook ou Twitter définitivement.

Sauvegardez, partout, tout le temps (même dans le Cloud)

On ne vous le dira jamais assez : pensez à faire régulièrement des copies de vos données et fichiers contenus sur votre ordinateur. Et sur divers supports qui plus est. Il s’agit là de la défense la plus efficace contre les ransomwares, ces malwares conçus pour bloquer votre ordinateur ou votre disque dur jusqu’à ce que vous ayez payé une rançon.

La sauvegarde sur clé USB et disque dur externe se présente comme une solution de choix, d’autant que la capacité de ces périphériques ne cesse d’augmenter, tandis que leur prix, lui, continue de baisser.

Enregistrer vos données dans un ou plusieurs cloud est une alternative intéressante. En effet, certains services sont gratuits, comme Google Drive qui vous permet de stocker jusqu’à 15 Go sans débourser un centime. Mais surtout, vous pourrez accéder à vos données depuis n’importe quel terminal. Qui plus est, la synchronisation entre appareils vous permet d’avoir accès à la dernière version de vos sauvegardes.

Sécurisez vos mots de passe avec Dashlane (et gagnez du temps)

On vous en parlait plus tôt : enregistrer ses mots de passe dans son navigateur pour ne plus avoir à les rentrer à chaque connexion sur ses sites préférés est certes un gain de temps, mais surtout une prise de risque excessive. En utilisant un gestionnaire de mots de passe comme Dashlane, vous économisez non seulement de précieuses minutes lors de vos connexions, mais vous le faites en toute sécurité.

Dashlane est une application disponible aussi bien sur ordinateur que sur smartphone ou tablette. Il s’agit d’un coffre-fort virtuel qui, une fois installé, récupère tous les mots de passe enregistrés sur votre smartphone et sur Google Chrome, et les stocke derrière un unique mot de passe. Vous n’aurez ainsi plus qu’un seul mot de passe à retenir : le “mot de passe maître”. Une fois configuré, Dashlane se chargera de remplir automatiquement les champs d’identification des différents sites et services que vous utilisez. Et ce quel que soit l’appareil dont vous vous servez (à condition que l’application soit installée dessus).

https://youtu.be/GCeK3XtVHPs

Et pour plus de sécurité, Dashlane s’appuie sur la double authentification. En effet, lorsque vous installez l’application sur un nouvel appareil, Dashlane vous demande une confirmation sur un autre terminal utilisant l’application. Une bonne parade au social engineering et autres formes de piratage.

La cerise sur le gâteau ? Il est possible d’essayer gratuitement Dashlane grâce sa version d’essai. Cette version vous permet de stocker pas moins de 50 mots de passe sur un seul appareil.

Il vous en faut plus ? La version Premium de Dashlane vous offre la possibilité de conserver un nombre illimité de mots de passe, tout en vous permettant de synchroniser vos données entre plusieurs appareils. Coûtant habituellement 39,99 euros par an, le service passe à 35,96 euros grâce au code promo frandroid, qui vous fait économiser 10 % sur le prix de l’abonnement d’un an.

Vérifiez toujours les emails que vous recevez (et dans le doute, ne cliquez pas)

Peut-être avez-vous vu passer ou entendu le terme “hameçonnage” au cours des derniers mois. Il s’agit d’une technique qui consiste à faire croire à un internaute qu’un email qu’il a reçu est sûr et authentique, alors qu’il est en réalité face à une arnaque pour récupérer ses données personnelles, son mot de passe ou le forcer à télécharger un malware ou virus.

Avec le temps, les pirates informatiques sont parvenus à élaborer des emails de phishing capables de leurrer de grands acteurs du web, comme Google. À tel point que la firme de Mountain View a mis en place un quiz pour apprendre à reconnaître un email frauduleux (uniquement en anglais cependant).

Si vous avez le moindre doute concernant un email, voici la marche à suivre. Commencez par vérifier le nom de l’expéditeur, afin de savoir s’il correspond au nom de domaine du site ou du service qu’il est censé représenter. Soyez vigilant, la différence peut être minime, comme une lettre ou un simple point.

Ensuite, vérifiez tous les liens en passant votre souris dessus, mais ne cliquez pas. L’adresse du lien va s’afficher en bas de votre écran. Vous pourrez ainsi vérifier le nom de domaine. Pendant que vous y êtes, méfiez-vous des liens raccourcis présents dans l’email. Dans le doute, abstenez-vous de cliquer. Enfin, n’ouvrez et ne téléchargez les pièces jointes que si vous êtes absolument certain de la légitimité de l’expéditeur. Nous vous conseillons de l’enregistrer sur un service de Cloud en ligne pour l’ouvrir sans avoir à la télécharger.

Exemple d’email malveillant (notez l’adresse de l’expéditeur)

Et puisqu’on parle des emails, profitez-en pour faire un peu de ménage dans votre boîte de réception. En plus d’engorger votre service de messagerie, ces vieux emails contiennent de précieuses informations sur vous. Les éliminer est donc la meilleure chose à faire.

En appliquant toutes ces astuces, vos chances de voir vos données privées s’envoler dans les méandres du web vont fondre comme neige au soleil.

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