Il faut être honnête, -31% sur les revenus par rapport à l’année dernière (même période) et une perte nette de 16 millions (les revenus s’élevant à 231 millions) au 2e trimestre 2013, cela ne fait pas de bien. Le géant américain a du mal à freiner sa chute depuis quelque temps maintenant.
Pour rappel, l’éditeur est le créateur de jeux aussi variés et populaires que Draw Something ou Drop 7. Mais visiblement cela ne suffit pas, le plus gros éditeur de jeux Facebook connaît des difficultés assez importantes depuis peu, et il fait tout pour essayer de pallier ses difficultés. L’éditeur a ainsi déjà licencié près de 20% de ses effectifs à la mi-juin, ce qui a surtout provoqué une chute en bourse.
Puis début juillet, le géant du jeu annonçait voir recruté l’ancien patron d’un autre géant américain, très connu des joueurs qui ont suivis l’E3 notamment. En effet, Don Mattrick rejoignait l’effectif le 2 juillet. Nous ne reparlerons pas de ce choix car cela avait déjà été fait par la rédaction à ce moment-là, mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a intérêt à être aussi efficace qu’il l’a été sur la Xbox 360.
Difficile de dire ce qui va se passer car s’il a prouvé sa capacité à partir de rien pour faire d’une entreprise l’une des leaders d’un secteur du jeu vidéo, il n’a pas eu à prouver sa capacité à redresser une entreprise en difficulté. Et sa dernière expérience dans le jeu vidéo social a été douloureuse, lors de l’E3 justement.
Néanmoins une chose est sûre : Zynga va devoir changer. Une enquête qualité interne a déjà été prévue par Don Mattrick qui s’est donné 90 jours pour redresser l’entreprise américaine, qui connaît toutefois une note positive : si Zynga enregistre 16 millions de dollars de pertes, cette somme reste en-deçà des 23 millions perdus au deuxième trimestre 2012. Mattrick a de plus déclaré être opposé à d’autres licenciements et qu’il faudrait utiliser au mieux la grosse masse salariale de l’entreprise (2300 employés). Comme ils disent là-bas: « Wait and see. »
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je me suis toujours dit qu'ils avaient trop de salariés pour ce qu'ils font, mais je me trompe peut-être.
La faute à Don Mattrick ?
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