L’offre Kindle Unlimited d’Amazon a déjà fait les choux gras de la presse en Europe, et déclenché la colère de nombreux éditeurs. La formule a d’abord été lancée aux États-Unis, puis au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, et en Espagne, avant de finalement poser le pied en France. Et ici aussi, la grogne des éditeurs s’est fait entendre face à une offre jugée comme destructrice pour le marché du livre. Il faut dire qu’Amazon propose la bagatelle de 700 000 e-books – dont 20 000 en français – pour la modique somme de 9,99 euros par mois. Les premiers utilisateurs du service Kindle Unlimited ont même eu droit à une réduction portant le premier mois d’abonnement à 0,99 euro.
C’est le ministère de la culture qui a tranché dans cette opposition, après avoir mandaté une « médiatrice du livre », déclarant que les offres d’abonnements illimités dans le domaine du livre numérique ne respectent pas le cadre législatif français. Et justement, selon la législation, seul l’éditeur peut déterminer le prix public des livres, quels que soient les formats ou des offres. Le ministère ouvre toutefois la porte à d’autres formules d’abonnements, où les éditeurs auraient tout de même la main sur les tarifs pratiqués. Comme le rappelle le rapport de la médiatrice du livre, Laurence Engel, « ni l’abonnement dans son principe, ni évidemment le streaming, ne sont interdits par la loi » mais que « tous les abonnements ne sont pas envisageables ».
Dans la conclusion de son rapport, Laurence Engel explique que « dans le livre, comme dans toutes les industries culturelles, les choix sont d’abord ceux des acteurs de la filière », et ils sont d’ailleurs très peu à avoir rejoint Amazon sur son offre Kindle Unlimited. Le géant américain va donc devoir revoir son offre afin de l’adapter à un marché français qui n’est pas encore prêt à brader ses livres autant que sa musique.
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[…] de la Culture statuait justement sur l’avenir de l’offre Kindle Unlimited d’Amazon, préconisant une offre plus en adéquation avec le marché français. Les éditeurs avaient en effet fait part de leur mécontentement face à des offres qui ne […]
Si spotify et deezer avait été sorti au temps du piratage peut être que 'lindustrie serait correctement financée et qu'on aurait pas exclusivement des merdes fabriquées dans les star-ac like... quand tous les editeurs seront a la rue qu'il en restera que 5-6 qui auront racheté tout ceux en diffculté et qu'on aura plus que des bestseller pendant que les vrais auteurs crèverons la gueule ouverte...
la France pays de la liberté.... d'interdire et de taxer tout ce qui passe. c'est vrai que laisser une telle quantité d'oeuvres literaires à la portée de tous et pour une somme aussi dérisoire c'est vraiment un problème pour... mais pour qui au fait ? en France à défaut de pouvoir taxer des entreprises novatrices qui apportent des emplois et des sous dans les caisses de l'état, on raquette et quand on ne peut pas, on interdit. cela pourait presque faire sourire s'il ne sagissait pas plutôt d'une habitude que d'une exeption... cultuelle ?<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
Il n'est jamais trop tard, Spotify et Deezer sont arrivés dans une période de piratage massif, et on connait la suite. Partenariat, multiplateforme, prix bas, quantité de contenu etc., l'offre a rapidement séduit.
Je suis entièrement d'accord, malheureusement... Chat échaudé ne craint pas l'eau froide. <i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
Ah, pour nous aucune différence, si ce n'est qu'on doit attendre que lesdites entreprises gagnent leur combat contre ledit état et les vieux mastodontes dépassés pour enfin profiter d'un service valable. Et pas toutes les propositions de licence globale n'incluaient l'imposition du service, loin s'en faut !
si si le disque dur utiliser pour copier 5 milliard de fois le epub à couté 25 euros :D
Je n'applaudis pas Amazon, mais je conchie l'état qui lutte contre les offres légales de qualité, comme ça a été le cas pour la musique ou la vidéo...
Pourquoi l'état au juste ? Que viens t'il faire là dedans ? Je préfère milles fois des services d’abonnement auxquels je souscris si je veux qu'une taxe imposée.
Ben écoute, je dirais que ces services forcent un système de licence globale, mais au niveau d'entreprises privées, qui récupèrent donc le contrôle de la chose là où c'est l'état qui aurait dû le faire... D'ici quelques années que la totalité des médias soient disponibles rapidement sur des tels supports, on arrivera au même résultat, avec un abonnement à Netflix, un à Google Play Music, un à Amazon Unlimited, etc... qui amènera entre 30 et 50 euros par mois pour avoir accès à tout, tout le temps, ce qui est le tarif de toutes les différentes théories fonctionnelles de licences globales qui ont été avancées depuis plus de 15 ans...
Tu vois ça comment, la licence globale ? Perso, je crois plus à des truc genre Netflix, spotify, ou même kindle illimited. Coté vidéo ça pèche encore, trop de DRM.Et de sérieux probléme avec les VO / sous titre pas toujours dispo. L'industrie musique propose du sans DRM à des prix corect. Coté e-books, les DRM sont une blague que tu dégage sans problème (heureusement pour eux). Les prix US/UK sont corrects.
Non, c'est les éditeurs qui se pourrissent eux même. (Ils estiment que vendre les e-books à des prix d'ebook diminuerait la valeur du livre. )
certes ... Mais en l’occurrence l'état c'est plutôt les lobby des fabricants de papiers qui s'arrangent pour que les éditeurs vendent leurs E-Book plus cher que la version imprimée ... Alors certes le métier est en mutation, et il va falloir requalifier des centaines d'ouvriers dont la spécialité est desormais peu utile (en France) mais la plus d'un quart des métiers du 19eme siècle ont juste disparus (ou sont quasi confidentiels) alors que les gens sont d'aujourd'hui sont sur des emplois qu'on imaginait même pas au siecle dernier. Si l'industrie du livre veut mourir, qu'elle suive l'exemple de celle de la musique : n'importe qui peu dégrafer un livre papier (mais ce serait domage pour un "la pleïade", alors que la plupart sont déjà en domaine publique), le coller dans une photocopieuse intelligente qui t'en sortira un PDF ... Qui se retrouvera pour rien sur le net.
Oui totalement d'accord, ça l'État n'en parle pas de l'inflation monstrueuse des livres ces dernières années. D'autant plus dans les milieux de niche (style les travaux universitaires) où les géants du livre Gallimard, Flammarion & cie en profitent pour les refourguer 35€ le bazar. Mais tant qu'on n'en finira pas avec l'idée qu'il faut "rémunérer les auteurs" (alors qu'en fait ce sont les éditeurs qui s'en foutent plein les poches), cette déchéance continuera. Et nous pauvres plébéiens on se fera critiquer par nos pères pour notre manque de culture et nos trop petites bibliothèques. Mais à qui la faute au final ?
c'est l'exception culturelle française :D
Le but de l'état est surtout d'empêcher une entreprise étrangère de siphonner de l'argent français... De la plus moche des manières, en empêchant ladite entreprise de fournir un service de qualité aux citoyens français. Alors qu'il leur suffirait de subventionner une "bibliothèque numérique" qui puisse concurrencer le service d'Amazon sur la qualité, compatible tout formats, et qui contienne bien plus de livres en fr pour que les francophones se désintéressent du concurrent américain en un instant. Mais pourquoi ils ne le font pas ? C'est simple : lobby de l'industrie du livre, qui ne veut pas perdre le plaisir de traire les rares clients qui lui restent au maximum, 25 euros le livre, et si tu veux un poche attends 5 ans, ok ?
Pas exactement exactement, mais plus ou moins, oui, c'est le même principe. Sauf que tu as XX000 bibliothèques en France (municipales, sans prendre en compte les BU), donc XX000 potentielles sources d'achat du livre par la municipalité. Pour dira-t-on 3000 abonnés par bibliothèque. Or là tu n'as qu'Amazon sur le marché, avec un potentiel de plusieurs centaines de milliers de clients pour un seul acteur. Au final l'éditeur se retrouve lésé. De toute façon les éditeurs ont trouvé la parade pour les livres qui se vendent peu : les rendre rares, et très chers, comme ça peu de bibliothèques l'ont, et ceux qui le veulent n'ont d'autres choix que de l'acheter. A n'en pas douter le but de l'État est surtout d'éviter un monopole d'Amazon en faveur justement des bibliothèques...
Si, sauf que la bibliothèque est une institution vénérable, qui est donc respectée et a eu le temps de s'installer dans les esprits comme quelque chose de quasiment immuable... Là où le support numérique est une bonne occasion de traire les vaches à lait que sont les clients, donc on va bloquer les solutions viables le plus longtemps possible, hein ? Voilà pourquoi je Warez a vu le jour, pas pour avoir des trucs gratuits, mais pour un idéal. Et cet idéal vivra tant qu'une solution type licence globale ne sera pas atteinte !
Oui, mais plutôt que d'adopter des stratégies modernes, les industries en place s'accrochent à ce qui a fait historiquement leur succès, au mépris de l'influence générale que ça a sur une génération qui tend de plus en plus à se faire tout offrir sur un plateau, et qui a tendance à délaisser un média trop fastidieux (il faut faire des efforts, pour lire !) et en privilégier d'autres plus faciles d'accès. C'est con hein ? Ben ouais. Nous autres lecteurs allons petit à petit passer de cultivés, admirés pour leurs connaissances, à hipsters, et le marché gargantuesque va devenir un marché de niche pour originaux...
S'il te plait, mesure. Le GOUVERNEMENT et la POLITIQUE français font chier. La France est un pays qui a une histoire riche d’héroïsme, de hontes, de grandeurs et de bassesses sur laquelle on ne peut pas cracher aussi facilement. Par contre, le coté rétrograde - sangsue de notre politique moderne est à gerber, ouais.
Non, ça c'est le principe, et ça devrait toujours être vrai... Mais ça ne l'est que très rarement, malheureusement.
Tout est dit !<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
Je me pose la même question...<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
C'est pas grave on piratera en attendant une offre légale cohérente (et pas 15€ le numerique quand le poche est a 7€) puis quand le piratage aura pris de l'empleur les offres legales commencerons a apparaitre, mais ce sera trop tard le piratage sera dans les murses ! Non je ne suis pas devin je constate juste que l'histoire de la musique se repete, on bride l'offre legale et on oblige les gens a se retourner vers l'offre illégale.
Rien à voir avec un combat contre l’état. Les consommateurs qui voient des bons services à des prix correct, ils aiment bien, c'est tout.
Ils sont font applaudir car ils offrent un service de qualité, ni plus, ni moins "L'état ce sont des citoyens" ça, c'est selon l'opinion de chacun
C'est pas le même principe qu'un abonnement en bibliothèque ? Un tarif fixe pour l'accès à des milliers de livres ?
Ce qui est dingue c'est de vivre dans un pays ou le gouvernement ne sait plus quoi inventer pour combler sa connerie. Uber, Netflix, Spotify, et tant d'autres, sent tu le vent du copinage et du monopole de la connerie effleurer ton visage ?
Elle fait chier, la france
Les éditeurs ont le choix de proposer leurs livres ou non dans le package "Kindle Unlimited". Tout comme ils ont le choix (aux USA) d'offrir ou non une version ebook à l'acheteur d'une version papier. Je ne vois pas en quoi cela vient contredire la loi qui dit que l'éditeur seul fixe le prix de son livre... C'est juste qu'ils flippent que les gens qui prennent de tels abonnements ne lisent que les livres disponibles dessus et n'achètent plus les leurs. Mais techniquement, je ne vois pas en quoi c'est illégal.
On sait tous que le livre est en perte de vitesse face aux autres industries cultrure / divertissement. je trouve que tout ce qui donne accès à la litterature devrait être encouragé, surtout quand on voit comment les gens s'expriment en 2015, c'est une catastrophe.
C'est dingue ces réactions. Une entreprise étrangère qui défiscalise le plus possible et qui veut ses propres règles se fait applaudir simplement parce qu'ils sont contre l'état.... Mais l'état, ce sont les citoyens....
Entre Uber, Kindle Unlimited, Netflix(Loi sur la chronologie des médias) et bien d'autres services, sincèrement, la France ne donne vraiment pas l'impression de vouloir faire avancer les choses... Trop de contrainte qui poussent certains à "frauder" d'ailleurs...
Pffff
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