Trois ans après sa création, le service de livraison de repas à domicile Take Eat Easy dépose les armes. L’un des premiers à s’être lancés en France, dans la mouvance de Foodora ou encore de Deliveroo, le service, très utilisé sous la forme d’une application mobile, annonce être « aujourd’hui en redressement judiciaire », par la voix de Chloé Roose, la cofondatrice de Take Eat Easy.
Dans un billet publié sur Medium, elle souligne le succès du service, disponible à ce jour dans 20 villes en Europe, employant 160 personnes, et ayant dépassé le million de livraisons ce mois-ci. Elle évoque « une croissance mensuelle de plus de 30% » ainsi qu’une augmentation de sa « base de clients de 30 000 à 350 00 ».
Pénurie d’investisseurs
Des résultats à première vue satisfaisants, mais tempérés, d’après le CEO de Take Eat Easy, Adrien Roose, par l’importance des frais de fonctionnement du service, et notamment de la rémunération des coursiers à vélo, en charge de la livraison des repas. Mais surtout, l’homme souligne sa difficulté à trouver des investisseurs.
« Nous avons commencé à travailler sur notre Série C en octobre 2015. Nous savions que nous devions gagner en puissance, puisque l’un de nos propres investisseurs a acquis et investi agressivement dans un compétiteur direct, désormais Foodora, et que Deliveroo avait juste réalisé une levée de fonds massive. Malheureusement, ils ont annoncé une levée de fonds encore plus importante deux semaines plus tard », regrette Adrien Roose. Il faut dire qu’entre les 100 millions d’euros levés par Deliveroo en novembre 2015 et la multiplication des acteurs sur ce marché très concurrentiel, à l’instar d’UberEats, le contexte n’était pas des plus simples.
Vers un rachat ?
L’affaire pourrait ne pas s’arrêter là. D’après les informations du Soir, Take Eat Easy chercherait un repreneur, pour un montant évalué à 30 millions d’euros, et aurait éveillé l’intérêt aussi bien des investisseurs de Foodora que de ceux de GeoPost. Les communiqués publiés par les cofondateurs du service ne font néanmoins mention d’aucun détail à ce sujet.
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[…] Ce binôme est à l’origine de Take Eat Easy, ancien concurrent d’Uber Eats et de Deliveroo, contraint de mettre la clé sous la porte en 2016. Une année plus tard éclot Cowboy, une start-up cherchant à mêler vélo électrique et […]
Cotisations sociales, s'il te plait, car elles sont indispensables. Charges est employé par ceux qui trouvent toutes les excuses pour ne pas les payer. Les cotisations sociales ont porté ce nom pour expliquer qu'ils y avaient une solidarité entre tous les employés qui y avaient droit en cas de besoin. Charges est seulement négatif pour justifier qu'elles seraient injustes. D'ailleurs, lis en dessous, je n'invente rien.
Sachant qu'un créateur d'entreprise peut continuer à toucher sont chômage pendant 2 ans après la création de son entreprise. En Allemagne je paye 36% de mon salaire en impôt et cotisation, c'est pas non plus négligeable, pourtant les ppme n'ont pas (trop) de problème ici.
Bah il devrait, ça eviterait les investissements inutiles. Pour moi c'est comme pour Twitter, il n'ont jamais fait de béncefice malgré le nombre d'utilisateurs. De même pour Uber qui leve des milliards de dollars mais ne fait pas encore de profit. Alors que des boites qui font de benefices, qui ont un bon busness model, se plantent par manque d'investisseur par manque de hype ....
Et après, on nous explique que ce sont les charges sociales qui limitent la création d'entreprises et donc, d'emplois...
Ben oui, les pauvres patron français qui se plaignent tout le temps... aucune responsabilité pour leurs échec, et ce sont les autres (et autres patron sérieux) qui payent leur échec comme d'hab. Je suis sûr que dans 6 mois ils ont ouvert d'autre boite et que pour eux le mois de Juillet ne sera pas un mois à manger des patates... Ces fous le nombre de boite qui ouvrent en France pour fermer dans les 6mois à 3 ans en laissant des dettes partout. Et puis pour le patron pas de problème, ils peut garder le salaire prix sur toutes la période. Ce n'est peut-être pas le cas ici mais c'est malheureusement trop souvent le cas (notamment dans l'artisanat ou le but est de prendre le maximum d'acompte et de fermer avant le début des travaux...)
D'après un restaurateur (dont les livraisons de juillet ne seront pas payées...) : pour la majorité d'entre-eux, Take Eat Easy prenait 25 à 30% de marge sur les livraisons (jusqu'à lundi dernier...), autant dire qu'ils ne gagnaient pas grand chose dessus. https://twitter.com/EmmanuelSPV/status/758197789310459904/photo/1
Il faut lire les autres commentaires avant de poster : les livreurs n'étaient pas salariés mais indépendants, donc aucune cotisations sociales ou presque pour le donneur d'ordres.
ben oui le salaire des livreurs ! dans le business plan c'etait des robots ? c'est pas nouveau, ce sont les charges sociales. <i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
Qui le font pas bénévolement... salaire ou rémunération, ils ont un coûts, qui n'est pas absorbé par la livraison d'un repas à 15€...
Je suis d'accord avec toi, mais c'est pas vraiment cette 'esprit' dans une start-up. (en ce qui concerne ce domaine du moins)
Les livreurs à vélo de take eat easy ne sont pas salariés mais travailleurs indépendants, donc c'est pas les charges salariales qui ont coulé take eat easy... C'est la concurrence je pense, il n'y a pas la place pour tous les acteurs de la livraison à domicile et c'est take eat easy qui a déclaré forfait en 1er, faute de pouvoir lever de nouveaux fonds... Et ils ont peut être été un peu dispendieux, pour cramer 10 millions d'euros en moins d'un an... <i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
Comme le montre Raphaël dans sa vidéo, ceux qui livrent sont relativement bien payé les start up passe des prestataires, je parlais de l'entreprise et des salariés qui travaille dans la start-up qui eux perdent de l'argent. Il y a quelques salarié mais la plupart sont des alternants ou des personnes en free-lance. Et pour la livraison, je crois que y'a juste Take-est-easy qui livre en vélo parce que c'est moins chère mais toutes les autres start-up livre en scooter. Je pense que ce marché de' niche' va durer encore un an ou 2 ans avant que les 2 ou 3 plus gros prennent le monopole. A voir sur le long terme, perso je suis pas du tout par se modèle économique.
C'est un peu n'importe quoi ce que tu racontes. Le SMIC coûte plus que 10€ par heure à l'employeur tiens. Et les autres frais liés au service je ne pense pas que tu les connaissent pour les opposer à l'argent qui rentre. Tu ne connait pas non plus combien les investisseurs sucent fric, bref je peux te faire une liste longue comme deux bras. Personne d'entre nous ici ce qui se passe chez eux alors affirmer des choses avec autant de certitude comme tu l'as fait, ça craint man
Quels salaires ? Ils passent par des indépendants... https://www.youtube.com/watch?v=p0R7DsFKwvE
Je comprends ce que tu veux dire mais le but d'une boite c'est de faire de l'argent non? Que la startup ait besoin d'investisseur pour accélérer sa croissance je le conçois mais si elle perd de l'argent à chauqe commande, à quoi bon?
Oui et ils faut surtout, soit livrer plus, avec un moyen de livraison plus rapide, scooter, voiture, ... Soit livrer des produits d'une plus grande valeur, permettant un tarif de livraison plus élevé, mais pour lesquels la plupart des gens ne se souci pas du côté environnemental de la chose. Cela ne m'étonne pas qu'ils perdent de l'argent à chaque livraison, je suppose que plus de 2 livraisons par heure n'est pas envisageable (15min aller + 15 min retour, temps de remise du paquet, de préparation du suivant, ...). Donc cela fait déjà 5€ par livraison rien que pour le salaire... en ajoutant les charges salariale, de fonctionnement, le vélos, ... on se rend vite compte qu'autant de frais pour livrer des pizzas à 20€ c'est pas faisable.
Oui c'est bien ce que je dit, ils ont échoué parce que leur business modèle n'était pas viable, pas par manque d'investissement...
Je travaillais y'a quelque mois de ça dans une start-up du même genre (j'ai changé d'entreprise depuis) avec le même système de livraison et le même modèle économique, et je peux t'assurer que sur chaque commande livré la boîte perd de l'argent. Pour 'survivre' dans ce domaine qui est de livrer un produit un moins d'une heure, il faut des partenariats avec des grands acteurs du marché.
Et le coût du smic, il ne l'avais pas prévu. En effet ce sont vraiment de bons stratèges et gestionnaires. Alors, vivement le smic à 1 € ?
Par manque d'investisseur? Gna? Donc maintenant quand une boite coule c'est la faute des investisseurs? Non, si une boite ne survit que par l'injection d'argent c'est qu'elle n'est pas rentable... il est donc normal qu'elle coule. Et avec un Smic à 10€ de l'heure cela me parait assez normal, cela fait une charge énorme sur chaque commande vu le nombre de livraison possible par heure à vélos.
c'est M Poulpe qui va être triste<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
les recettes pompettes avec take it easy <i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
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