Airbnb : la location finit en perquisition au fusil d’assaut chez l’hôte néonazi

 
On entend régulièrement des histoires insolites à propos d’Airbnb, et si certaines font sourire, on se dit qu’elles ne méritent pas forcément d’être relayées. Mais celle-ci a de quoi faire peur, et pousse à la réflexion concernant les vérifications faites par la plateforme communautaire de réservation et location de logements.
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Comme le relate aujourd’hui Ouest France, une famille de Saint-Nazaire a eu la surprise de voir débarquer une brigade d’élite espagnole, à l’heure du petit déjeuner, qui les a braqués et effectué une perquisition très active au domicile qu’ils occupaient en Catalogne.

 

Rex n’a rien d’anodin

En fait, le couple avait loué sur Airbnb une petite maison à Vilalba Sasserra, à 60 kilomètres de Barcelone environ, à un certain Rex, qui arborait une photo de chien en guise de photo de profil. Rien de bien intriguant, et le propriétaire les a même accueilli amicalement dans sa demeure avec de s’éclipser pour laisser ses hôtes tranquille.

« Une figure connue, chef d’un réseau néonazi catalan »

A leur retour, certainement un peu traumatisé par cette mésaventure, le couple apprendra que leur hôte est « une figure connue, chef d’un réseau néonazi catalan » et qu’il « a été condamné à de multiples reprises à des peines de prison ferme pour apologie de l’Holocauste ». Quant à son pseudo, Rex, il n’a finalement rien de très anodin puisqu’il fait référence à un parti fasciste né en Belgique dans les années 30.

 

La question du contrôle

La famille a légitimement tentée d’obtenir un dédommagement de la part d’Airbnb, qui leur a malheureusement répondu que le laps de temps de réclamation de 24 heures était dépassé. Outre ce manque d’empathie d’Airbnb, le couple pose une question intéressante.

« Je trouve incroyable qu’un site international aussi connu ne fasse pas un minimum d’enquête sur les propriétaires loueurs en vérifiant notamment leur casier judiciaire« , indique Anne-Sophie Guillonnet. Effectivement, Airbnb ne demande finalement qu’une connexion via un compte Google ou Facebook. Mais c’est finalement un peu le jeu de la plateforme et l’accord tacite passé entre les utilisateurs, où n’importe qui peut louer à n’importe qui.

Quant à Rex, il est apparemment en prison.

Pour aller plus loin
Airbnb se cherche une nouvelle image


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