60 Millions de consommateurs s’attaque à Wish, l’application qui « séduit les jeunes internautes »

 
Les pratiques de l’application Wish ont apparemment marqué le célèbre magazine 60 Millions de consommateurs qui met en garde ses lecteurs contre cette place de marché « aux limites de la légalité ».

Ses publicités envahissent tous les réseaux sociaux, les vidéos YouTube titrées « j’ai acheté […] sur Wish » continuent de se multiplier et vous n’êtes certainement pas passés à côté de cette célèbre place de marché qui propose des produits à des prix cassés. Si certains y trouvent leur bonheur, les pratiques du revendeur ne sont pas du goût de tous. Le célèbre magazine 60 Millions de consommateurs met notamment ses lecteurs en garde contre son fonctionnement « discutable ».

Trois pratiques pointées du doigt

Dans son article, 60 Millions de consommateurs évoque « trois pratiques discutables » qui sont problématiques et punies par le code de la consommation. « Même si la plateforme est américaine et les marchands chinois, Wish se doit de respecter la loi française pour la bonne raison qu’il cible les consommateurs de l’Hexagone », précise le journaliste à l’origine du papier.

Deux des points soulevés concernent les pratiques commerciales de certains revendeurs qui opèrent sur ce marketplace : les « réductions douteuses » qui affichent des prix barrés qui semblent tirés d’un chapeau et le manque de clarté des offres, souvent illustrées par des images qui ne représentent pas le produit concerné. Des pratiques commerciales trompeuses qui sont passibles de deux ans de prison et de 300 000 euros d’amende selon l’article L. 121-1 du code de la consommation.

60 Millions de consommateurs indique par exemple avoir repéré des montres de la marque Jaragar « censées valoir plus de 1000 euros » (mais proposées à des prix bien plus bas), alors qu’on les trouve trois fois moins cher ailleurs, ou encore des autocollants pour manettes illustrés par une image de PlayStation 4 flambant neuve.

Ce sont des pratiques que nous soulevions déjà au mois de mai dernier.

Des produits dangereux

Le troisième point concerne les normes européennes qui ne sont pas respectées. Le média soulève par exemple le cas de bagues ayant fait l’objet d’un rappel publié via Rapex en raison d’un fort taux de cadmium et de plomb, des métaux toxiques. « Mais Wish n’a pas réagi : plus d’un mois après, les anneaux étaient toujours vendus sur la plateforme ».

Il est donc essentiel d’être particulièrement attentif lors d’un achat sur la plateforme américaine.

Pour aller plus loin
Wish.com : une arnaque ou un passe-temps d’ados ?


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