Quand on fait une bonne action, on ne change pas la face du monde, j’en suis conscient. Toutefois on participe à le rendre un tout petit peu meilleur, à notre échelle et c’est déjà pas mal. Dans cette optique, j’ai trouvé le concept de l’application DreamLab très intéressant, même si l’initiative peut poser quelques questions. Commençons par expliquer de quoi il s’agit !
DreamLab est un projet lancé par la Garvan Institute of Medical Research — et propulsé par l’opérateur Vodafone. Les créateurs partent du constat que les chercheurs qui planchent sur des solutions pour lutter contre le cancer n’ont pas un accès suffisant aux puissants superordinateurs pour traiter la foultitude de données à traiter. L’idée est donc d’utiliser les capacités de milliers de smartphones à travers le monde.
Pendant mon sommeil
Chaque smartphone peut alors s’occuper d’une portion du calcul à effectuer et envoyer les données traitées aux chercheurs. Mis bout à bout, toutes ces participations sont censées faire avancer la recherche dans la lutte contre le cancer. Intéressant comme concept, non ? En plus, c’est gratuit et ultra simple à mettre en place sur son téléphone.
En effet, quand je branche mon smartphone, généralement la nuit juste avant d’aller me coucher, je vois apparaître la notification DreamLab me demandant si je veux participer à l’un des projets de recherche poussés par la plateforme. J’appuie sur le bouton Play et ensuite je peux aller dormir tranquillement en sachant que mon téléphone est en train de faire son œuvre, à petite échelle, pour aider la science. Et si j’ai oublié d’appuyer sur ledit bouton, l’application va se mettre en marche d’elle-même une fois que le smartphone aura dépassé les 80 % de batterie. Vous en déduirez donc que la recharge du smartphone est donc un tout petit peu ralentie.
L’interface de DreamLab est ultra sobre et simple à maîtriser. On peut y consulter le nombre de calculs effectués et envoyés pour chaque session, choisir le projet de recherche à soutenir ou lire des actualités sur les découvertes et avancées scientifiques en matière de lutte contre le cancer. Vous pouvez aussi choisir la quantité de données mobiles que vous souhaitez allouer à ces calculs chaque mois pour être sûr de ne pas exploser votre forfait. L’idéal serait évidemment de faire cela sur une connexion Wi-Fi.
Quelques doutes
La philosophie de DreamLab me plaît énormément. Je ne pense pas faire dans l’originalité en disant que j’apprécie les initiatives collectives pour la bonne cause. Mon âme candide estime que même s’il s’agit peut-être d’une opération de communication, celle-ci a au moins le mérite, d’une part, de sensibiliser sur la recherche scientifique et, d’autre part, de montrer que l’on peut toutes et tous s’impliquer dans la démarche. En cela, c’est profondément positif. Ce que j’espère tout simplement, c’est que la participation des utilisateurs serve vraiment à quelque chose et qu’il ne s’agisse pas seulement de données brassées dans le vent.
En outre, on peut aussi se demander si les calculs effectués n’affectent pas un peu trop le CPU du smartphone. Avec un Samsung Galaxy Note 10+ je ne me fais pas trop de souci pour le moment, mais je me demande si des appareils plus modestes ne seraient pas pénalisés sur le long terme. Autant de questions auxquelles je n’ai pas vraiment de réponses à apporter pour le moment, mais qui ne sont pas à prendre trop à la légère.
Ainsi, je ne peux pas vraiment recommander les yeux fermés l’installation de DreamLab, mais je conseille tout de même d’y jeter un œil curieux ! Rappelons que des initiatives similaires avaient vu le jour sur ordinateurs et consoles de jeux avec, entre autres, SETI@home ou Folding@home.
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Dreamlab ne demande pas de création de compte, l'interface est aussi plus agréable.
La préexistence d'une plateforme n'est pas une obligation à y avoir recours. De plus tout dépend du type de recherche voulu, ici épidémiologique. De plus ce ne sont pas les mêmes universités qui sont sur le projet, or, le monde de la recherche est ultra méga giga samèèère compétitif, puisque qu'il faut publier pour avoir des fonds et avoir des fonds pour publier, à partir des là, les universités collaborent relativement peu.
Ce qui m'irrite un peu c'est que Vodafone et le GIMR jouent dans leur coin alors qu'une plateforme de calcul coopératif existe déjà (BOINC, chapeautée par l'université de Berkeley, disponible sur ordinateur et mobile) regroupant la plupart des projets scientifiques recourant au calcul distribué, depuis Seti@Home jusqu'à Climate Prediction. Pourquoi se démarquer en installant leur propre couche propriétaire au lieu de postuler sur un pied d'égalité (et de transparence) avec les autres projets regroupés dans BOINC ?
Bouh si dis ça se voit N'utilises le mot factuel , il est évident que tu ne le.maitrise. T as rien de scientifique ,t as tout dans la.forme rien dans le fond
Non pourquoi ? Décrire factuellement ce que l'on voit, en l'occurrence ton crétinisme, ce n'est pas être vexé et c'est le boulot que je fais chaque jour :). Bisoux bisoux !
Grand seigneur, moultes merci et courbettes je vous fais :p
Ton commentaire avec ta pub je le tolère il y a pas de soucis ;)
Je participe à ce projet mais il est vrai que les smartphones, même avec une puissance de plus en plus importante sont très loin de la puissance d'un ordinateur (surtout s'il est équipé d'une bonne carte graphique). Folding@home n'est pas mort, si vous voulez aider avec nous la recherche avec votre ordinateur, rejoignez notre équipe : <a href="https://www.p2p-community.org">P2P-Community</a> !
L'application utilise le WiFi ou alors les données mobiles ?
Bouh t es vexé
Dans ce cas, autant que faire se peut, faites des dons directement aux laboratoires. Vous pouvez contacter certains centres du type Centre de Recherche de Saint-Antoine pour demander à donner directement au(x) labo(s) de votre choix. Plusieurs équipes travaillent sur les cancers, dont une sur deux des principaux fléaux, les cancers du sein et du colon qui sont respectivement le 1er cancer féminin (nombres de cas et en mortalité), et 2e cause de mort par cancer tout sexe confondus. De nombreuses équipes travaillent main dans la main avec les médecins pour avancer sur les traitements. Oui c'est un petit coup de pub pour un beau centre où j'ai fait ma thèse de cancéro mammaire :p.
1) Ta réponse est encore plus idiote que ta question et démontre ta profonde méconnaissance du milieu de la recherche (dont je fais partie). 2) T'as juste à taper "demistify project" pour te renseigner. Les interconnexions entre privé et public sont omniprésentes dans le monde la recherche, les subventions publics étant ridiculement faibles comparées au coût ne serait-ce que matériel, les laboratoires passent énormément de temps à répondre à des appels d'offres pour diverses allocations de recherches issues de groupes de recherches privées, d'associations (qui font privées) ou plus rarement de mécènes. De plus, les laboratoire publics sont de plus en plus fréquemment les sous traitant des laboratoires privées, il est bien moins coûteux pour Sanofi de filer un chèque de 50k pour un projet potentiellement renouvelable, en effet, ce ne serait même pas la dépense annuelle pour un chercheur statutaire et permet de stopper le projet à n'importe quel moment si les résultats ne sont pas intéressants. La guerre privée/public est totalement absurde et n'est présente que chez certains derniers enseignant-chercheurs dans le domaine bidon des sciences-humaines. Sans oublier que la recherche privée, c'est bien 90% des traitements EFFICACES actuellement sur le marché dans tous les secteurs, en cardio, cancéro, néphro etc... Il n'existe aucun géant publique en mesure de financer du début à la fin ne serait qu'une simple pomade pour l'acnée.
J'oubliais, mais sans dénigrer les associations, leurs critères de redistribution des dons pour la recherche est extrêmement opaque et finalement biaisé par des conflits d'intérêts internes, qui sont inévitables au vu de la rareté des financements. D'où je pense un don direct qui en plus vous permet de choisir en fonction de votre intérêt, histoire personnelle ou que sais-je le type de recherche à laquelle vous souhaitez apporter un coup de main.
Perso je taff dedans pour à peine plus d'un SMIC, je pense que ma contribution est on ne peut plus honnête.
Et n'oubliez pas de faire des dons au association pour les cancéreux ;) peut importe la somme, un petite geste valent beaucoup pour aider la recherche et facilité le quotidien des malades ;)
Beaucoup de chose mais c est a l auteur de l article que je m'adresse
Qu'est-ce que ça change ? Les fonds finançant la recherche sont fréquemment issus du privés...
Yep, j'me souviens de folding@home sur PS3. Pour répondre à certaines des questions soulevées par l'auteur. 1) Ces calculs sont généralement des calculs de statistiques, pour des études épidémiologiques. 2) Le demistify project n'est pas directement lié au cancer, mais à des études sur la pression artérielle, diabète etc... et tenté de les relier à des signatures génétiques. 3) Le précédent projet était d'analyser des données génétiques de différents cancers, pour faire des groupes, bon ça, c'est fait depuis bientôt 20 ans, à voir. Certains aiment bien ramasser des peta de données pour calculer dessus. 4) L'utilité ? Honnêtement ça dépend, si c'est simplement des stats épidémios, bon, ça reste utile mais c'est pas non plus la panacée. Faut voir ça comme un outil supplémentaire. Par contre on pourrait se demander l'impact environnemental d'une telle initiative, avec potentiellement des millions de smartphones pompant de l'énergie supplémentaire pour réaliser ces calculs.
C est de la recherche pour le public ou le privé (au us je ne me fais pas d'illusion) ?
Impact environemental ? Oui effectivement. Et par extension la facture électrique... etl'obsolescence accélérée de nos smartphones devraient peut-être plutôt inciter davantage à faire un don direct de 5/10/20 euros (minimum bien sur, chacun ses moyens).
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