Le 6 novembre dernier, Uber a annoncé de nouvelles fonctionnalités de sécurité pour protéger les passagers de son service et ses chauffeurs. Lancées au Brésil et au Mexique uniquement pour le moment, ces nouveautés devraient être déployées à plus grande échelle dans les mois qui arrivent. Un point qui ne serait qu’un premier pas pour calmer la grogne qui monte actuellement sur les réseaux sociaux avec le hashtag #UberCestOver.
Plusieurs couches de sécurité
Afin de responsabiliser les passagers autant que les chauffeurs, l’application Uber intègre désormais, dans certains pays, un système de scan des documents (pour les passagers qui n’ont pas de moyen de paiement préenregistré), une vérification de l’identité du conducteur par un selfie vidéo, un système de mot de passe par ultrasons diffusés entre le smartphone du chauffeur et celui du passager pour garantir qu’il s’agit bien de la bonne course, un système de rapport durant la course permettant aux passagers de signaler un problème en chemin, mais aussi une vérification de l’itinéraire et un enregistreur de conversations.
Ces deux dernières fonctions sont particulièrement intéressantes puisque la première « peut identifier et signaler des événements rares, tels qu’un long arrêt non planifié sur l’itinéraire » et ainsi « lancer une vérification et envoyer un message au pilote partenaire et à l’utilisateur lui demandant si une assistance est nécessaire », tandis que la seconde permet au passager comme au chauffeur d’enregistrer depuis son smartphone les conversations à l’intérieur du véhicule, puis de chiffrer l’enregistrement et de le stocker sur son smartphone. Il est ensuite possible de l’envoyer à Uber lors du signalement d’un problème.
UberCestOver
Cette annonce arrive alors que monte en France le mouvement #UberCestOver, lancé par des victimes d’agressions et de viols par des chauffeurs Uber. On peut ainsi retrouver de nombreux témoignages accompagné du hashtag sur les réseaux sociaux.
Bien sûr, de nombreuses plaintes ont été déposées auprès de la plateforme de VTC qui a affirmé au Figaro que « dès lors qu’un signalement est enregistré, on engage automatiquement une enquête interne. On rappelle le chauffeur, on vérifie son historique et son compte est temporairement désactivé ». Sans succès apparemment puisque les agressions ne semblent pas ralentir et que les sanctions ne semblent pas aller plus loin qu’une suspension temporaire.
Des questions de vie privée
Notons cependant que toutes les fonctionnalités citées ci-dessus ne pourront pas forcément être déployées partout pour des questions légales. En effet, certains pays sont par exemple très à cheval sur l’enregistrement d’une conversation à l’insu de l’un des protagonistes. En France par exemple, c’est considéré comme une atteinte à la vie privée. Uber devra donc affiner ses outils au cas par cas, mais aussi se dépêcher d’offrir des solutions pour régler son problème d’agressions.
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[…] que 150 chauffeurs ont lancé une procédure contre l’américain pour les mêmes motifs et que l’entreprise enchaîne les polémiques. La Cour de cassation ouvre ainsi les portes à celles et ceux souhaitant requalifier leur statut […]
Ce dernier paragraphe venant d'un chauffeur VTC qui ne cite aucune source, je le prends avec d'ENORMES pincettes.
Salut à tous étant moi même VTC, il faut savoir que le problème est beaucoup plus complexe que cela. Les faux chauffeur pullulent sur les applis, la raison est qu'il y a un gros manque de chauffeur, un fichier consultatif a été mis en place sous l'impulsion d'un syndicat, il permet de vérifier en temps réel la validité des documents présentés lors des inscriptions, mais il n'est que rarement consulté car non rendu obligatoire pour les plateformes par le gouvernement, raison pour laquelle de nombreux chauffeurs hors la loi officient sur Uber. Si ce fichier était impérativement consulté, il en résulterait une baisse drastique de ces cas d'agressions mais s'ils devaient désactiver tous ces chauffeurs ou juste ne pas activer leurs nouvelles inscriptions, ils ne pourraient pas répondre à la demande. Ils se disent peut être que la fréquence à laquelle cela(ces agressions) peut arriver n'est pas assez importante en plus du fait que souvent les victimes ne portent pas plainte. Il faut aussi souligner qu'ils existent des passagers qui dénoncent de fausses agressions, devant cela les chauffeurs honnêtes n'ont aucun recours et peuvent voir leur compte être désactivés. Les plus prudents mettent une dashcam habitacle dans leur véhicule. En ce moment et depuis le 13 Novembre, les bureaux d'Uber partout en France sont bloqués à cause d'un mouvement des chauffeurs dénonçant des conditions de travail déplorables. Bizarre quasiment aucun article de presse n'en parle. Lobbying de la part d'Uber ? Uber suite à cela a réactiver de nombreux comptes chauffeurs. Donc soyez encore plus prudents que d'habitude.
En France tu dois quand même avoir une licence VTC aujourd'hui.
Ah oui c'est autre chose ça ! S'ils ne réagissent pas ils sont clairement fautifs.
Le reproche qui est fait à Uber est surtout de ne pas réagir. Malgré un nombre de plaintes conséquentes, aucune décision ne semble prise pour empêcher les agresseurs de continuer leurs agissements
La différence c'est que n'importe qui peut être chauffeur Uber (à temps plein, le week-end, chaque 22 du mois), et que donc un taré pour mettre à exécution son plan peut temporairement se mettre comme chauffeur Uber ... Ça lui demande bcp moins d'effort que de changer de boulot pour acquérir une licence et devenir chauffeur de taxi de profession.
il faut que tout cela cesse. l'uberisation et ses fleaux
Avec le micro, ils auront une preuve supplémentaire qu'il y a un souci dans la voiture ^_^ (désolé pour votre frère, l'être humain est incroyablement inventif, monter dans un Uber déjà occupé, il avait pensé que c'était "UberS Ex" dumoin il a dû bien s'amuser sur le moment j'en suis sûre).
Ca n'a pas empêché mon cousin de se faire racketter sa carte bancaire avec le mot de passe et drogué. Il revenait de soiré et y'avait deux mecs dans le uber. En fait les mecs l'ont drogué on sait pas trop comment et il a donné sa carte avec son code (il s'en souvient pas). Les mecs ont dis a Uber qu'ils avaient stopé la course après 5min pour dire que c'était pas eux.
Je vais prendre le risque de me faire taper sur les doigts, mais je ne vois pas trop ce qu'on peut reprocher à Uber. Quelle est la différence avec un taxi que l'on prend dans la rue ? Doit-on se retourner contre l'Etat pour lui avoir fourni une licence ? Uber c'est quand même beaucoup plus sécurisé, on partage la localisation en direct, la photo et la plaque d'immatriculation. Des détraqués il y en a partout, les femmes ne doivent pas sentir à l'abris parce que la technologie avance.
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