Contra: Evolution, le retour du soldat bodybuildé des jeux d’arcade

A l’époque de Rambo, il existait bon nombres de jeux avec des soldats américains très musclés dévastant des ennemis en tout genre dans la jungle du Vietnam ou de l’Amérique du Sud. Contra fait partie des licences de légendes au sein de ce genre, et Konami décide de revenir avec son héros de l’arcade sur les mobiles.

Contra, Probotector sur NES en Europe et Gryzor sur les autres supports en Europe : c’est un peu l’incarnation du super-soldat des années 1990. Le genre de soldat tellement musclé qu’il ne porte qu’un maillot de corps et tellement « badass » qu’il part seul en guerre contre l’univers tout entier. Dans Contra: Evolution, pas de changement, on part toujours repousser une invasion extraterrestre dans la jungle, à grand renfort de mitrailleuses portatives. Tout ce qui peut être viril au possible dans ce jeu l’est, de la musique au personnage en passant par le scénario, simple comme bonjour : des aliens, un héros, il tue les aliens, fin (désolé pour ceux qui n’avaient pas encore vu les Predator).

Graphiquement, le jeu pousse l’ambiance de la jungle à merveille. Les graphismes sont chatoyants, de très bonne qualité, et gardent une bonne cohérence d’ensemble. Peut-être un sol un peu trop plat au vu du côté accidenté d’absolument tout le reste de l’écran, du fond d’écran aux bordures des plates-formes que l’on emprunte (cailloux irréguliers d’une part, végétation de l’autre), cet aspect très plat fait un peu artificiel. Mais c’est un détail, ce n’est pas si gênant, et le reste est à la fois dans l’esprit arcade et à la hauteur des standards actuels.

Niveau gameplay, c’est simple : vous contrôlez un personnage sur un univers 2D avec des plates-formes, vu de côté. Vous avancez, tuez tout ce qui bouge, détruisez le reste, et combattez des gros boss occasionnellement. Une autre phase de gameplay consistera en une phase de tir sur cibles avec vu en profondeur. Vous voyez dans la profondeur un couloir dans lequel vous tirez sur les adversaires en évitant leurs salves. De quoi varier sans faire travailler les neurones. Un bon jeu « bourrin » à conseiller pour se défouler, donc. Et si en plus il peut rappeler à certains les passages sur NES, arcade ou ordinateur, difficile de s’en plaindre. C’est toutefois un nouveau jeu, ne l’évitez pas parce que vous avez fini les précédents.

Il est au prix de 0,74 euro et la configuration requise est assez légère, avec 18 Mo de mémoire et un appareilAndroid 2.1 ou plus.