Crashlands, c’est l’histoire tragique d’un livreur intergalactique qui voit son véhicule de livraison (son vaisseau spatial, donc) réduit en bouillie par une tête extraterrestre géante. Flux, puisque c’est son nom, se retrouve alors sur une planète hostile et n’a qu’une seule idée en tête : amener le plus rapidement possible le colis qu’il devait livrer avant d’entrer en collision avec un alien antipathique. Vous l’aurez compris en lisant ce scénario, on nage en pleine science-fiction (ou alors le Colissimo du futur a beaucoup changé).
https://www.youtube.com/watch?v=S52enheg9Ek
De l’humour et du craft
Un petit coup d’œil au trailer donne le ton tout de suite. Pas question de se prendre au sérieux. Entre héros dont le passe-temps consiste à baffer des formes de vies extraterrestres pour le plaisir et la direction artistique cartoon (parfaitement maîtrisée, soit dit en passant), l’humour est omniprésent.
Ce qui n’empêche pas Crashlands d’être un jeu à la fois réussi et complet. Si sur le fond il y a un petit air de déjà vu, la forme est un peu plus originale. À l’instar de Terraria, Minecraft ou encore Don’t Starve, il est nécessaire d’explorer, de piller et de détruire l’environnement pour amasser des matériaux qui permettront de construire des objets, des armes et des armures. Mais à cela s’ajoute une véritable composant de RPG puisque le jeu suit un fil rouge, semble-t-il fort bien écrit, comprend un bon nombre de quêtes secondaire et surtout des combats à la fois pêchus et tactiques.
Un titre parfaitement adapté au jeu sur mobile
Un mélange qui, si l’on en croit les premières critiques américaines, se marie fort bien avec le petit écran du smartphone. Il est ainsi aussi simple de lancer le jeu pour quelques minutes, simplement pour ramasser trois bouts de bois ou exterminer une dizaine de globs vénéneux, que pour y jouer une heure afin d’avancer dans la quête principale. Mieux, les développeurs de Butterscotch Shenanigans ont pensé une continuité entre le jeu sur PC et sur smartphone. Une fois la partie enregistrée, elle va sur un de leur serveur et permet de continuer le jeu là où l’on s’est arrêté, sur petit ou grand écran.
Crashlands est évidemment un titre payant. Il coûte 5,50 euros sur le Play Store et 14,99 euros sur Steam. Pour ce prix, vous avez droit à une application de 57 Mo, un jeu uniquement en anglais et quelques dizaines d’heures de jeu devant vous. Une bonne affaire, si vous voulez mon avis.
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Merci, ça répond clairement à ma question, je vais sans doute tester ça !
Ca dépend de ce que tu recherches. Crashlands est plus orienté vers la narration, la progression et le combat (de ma maigre connaissance de Don't Starve). Le côté "survival" de Don't Starve n'y est pas (si ce n'est en combat, pour éviter de se faire tuer trop vite) puisque la mort est uniquement synonyme de respawn et quelques ressources perdues sur le lieu du décès, qu'on peut récupérer. De même, l'inventaire infini permet de ne pas se prendre la tête sur le transport de ressources, mais ça enlève le stress de la gestion (et le temps passé à trier) PAR CONTRE, le combat en mode de difficulté plus élevé propose un réel défi et est très dynamique On n'a pas à recommencer une partie à chaque mort Si tu as besoin de plus d'info ou que j'ai répondu à côté de la plaque, n'hésite pas :)
Ca me fait penser à Don't Starve, je prends !
Je suis un gros gros fan de Don't Starve. On est dans le thème, avec Crashland ?
Je m'explique: - Pas d'inventaire à gérer, si ce n'est la barre d'accès rapide et l'équipement (donc pas besoin de se faire c***r à faire des allers-retours pour stocker les ressources amassées). Donc on est déjà loin d'un Minecraft ou d'un Terraria - Système de craft basé sur des "Workstations" avec une durée de production (quelques secondes à 1 à 5 minutes pour quelques items), des "recettes" (plus de 500) à débloquer, une partie via des quêtes l'autre au hasard en récoltant des ressources. Il suffit d'avoir la recette et les ressources pour crafter (pas de schéma à reproduire ou quoi) - Le jeu se concentre sur la narration et le combat. L'humour indescriptible de Butterscotch Shenanigans est aussi unique que leurs graphismes et bien que le scénario soit globalement bateau, la façon dont il est porté le rend agréable - Le combat est très exigeant, surtout aux niveaux de difficulté supérieurs (ça peut aller de promenade à Dark Souls-esque ; d'ailleurs le système de combat s'en rapprocherait [patterns d'attaque des ennemis, esquive, attaque de l'ennemi, et aucun compromis]) - Le système de "Pets" permet d'avoir une créature pour nous accompagner qui offre des bonus à certaines statistiques - L'armure (composée de plusieurs pièces) et l'arme permettent d'augmenter son niveau (plutôt que "juste" protéger) - Il est possible d'avoir des potions, bombes, elixirs et autres consommables très pratiques en combat - Le dernier biome est infiniment plus riche que le second, qui est plus riche que le premier - Je pense que j'ai oublié pas mal de choses... En tout cas, le jeu est bien plus profond que ne le laisse paraître l'article, et c'est regrettable :/ (on passera sur l'histoire du développement simplement incroyable, qui implique deux cancers) Bref, s'il était possible d'au moins rectifier légèrement l'article (en livrant des impressions de jeu plutôt que des impressions qui semblent s'arrêter aux apparences), ce serait sympa ;) C'est surtout la phrase d'accroche qui est ultra néfaste en fait... Ah et en achetant sur Steam et Mobile (séparément donc), il y a le "crossplatforminess", qui permet d'avoir jusqu'à trois sauvegardes synchronisées en permanence entre les versions mobile et Steam ;)
Pour y avoir passé quelques 60 heures en Beta, je trouve cette phrase d'introduction "Il s’agit d’une énième copie de Terraria/Minecraft sur mobile, mais une copie réalisée dans les règles de l’art." Honnêtement il n'y a absolument rien à voir...
Je parie que l'auteur de cet article n'a même pas joué au jeu...
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