On le sait depuis la semaine dernière, et après de longs mois de grignotage dont l’issue semblait certaine : Vivendi souhaite s’emparer de l’éditeur de jeux Gameloft, via une OPA lui permettant de prendre le contrôle de la société, dont il détient déjà 26,69 % des parts. Le groupe ne compte vraisemblablement pas en rester là et la société sœur de Gameloft, Ubisoft, dirigée par Yves Guillemot, prépare sa défense.
Ubisoft, qui emploie quelque 3000 employés dans sa branche canadienne, a vu la participation de Vivendi à l’entreprise grimper de 10 à 15 % en quelques mois, et s’attend visiblement à ce que la situation n’évolue pas en sa faveur. Son PDG, rapportent les médias canadiens, a profité de son passage de l’autre côté de l’Atlantique pour rencontrer une douzaine investisseurs potentiels, à Montréal et à Toronto. « J’espère que nous allons réussir à trouver des partenaires locaux, parce que ce serait très logique que nous ayons avec nous des investisseurs locaux qui permettraient de stabiliser le capital », a-t-il indiqué à nos confrères québécois de LaPresse.
Pour Yves Guillemot, il s’agit avant tout que les parts de Vivendi au capital d’Ubisoft, qui lui confèrent 12 % des votes à son conseil d’administration, ne dépassent pas les 50 %. Pour l’heure, La famille Guillemot possède 16 % des droits de vote, et reste soutenu par plusieurs fonds américains représentant 15 % des votes. « On pense, en faisant le tour, que nos actionnaires comprennent bien où on veut aller, donc qu’on devrait avoir la possibilité d’avoir plus de 50% des votes et donc ne pas avoir de membre [de Vivendi] au conseil d’administration », a ajouté Yves Guillemot, qui cherche avant tout à éviter une éventuelle OPA.
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Je ne dis pas que les subventions ne pourrait être disponibles en France, mais l'avantage de rester et produire au Québec est vraiment significatif "Depuis 1996, un crédit d’impôt remboursable relatif à la production de titres multimédias a en effet été créé. Cet avantage fiscal dont bénéficient les sociétés qui produisent en totalité ou presque (90 % ou plus) des titres multimédias, leur permet de bénéficier d'un crédit d’impôt à la production de titres multimédia de allant de 30% à 37.5%. Ubisoft fut l'une des premières sociétés à en bénéficier, dès 1997" http://m.huffpost.com/qc/entry/1408705Source :
Je le sais, mais dans ce cas-là, il ne faut pas se plaindre si Vivendi rachète.
Altice ou Niel en perso? Ce n'est pas la même chose et il me semble bien que c'est Niel en perso. Ce n'est pas anodin: aucun accord entre France et Italie pour le roaming. Pour le côté FAI, on est d'accord, Free est très performant, il l'a toujours été et c'est une vraie force. A mon sens, ils ont eu les yeux plus gros que le ventre en se lançant dans le mobile. Pas assez de surface financière pour le faire correctement, il sont tellement dépendants d'Orange et incapables de déployer un réseau sérieux que ça fait d'eux la prochaine cible d'un financier qui voudra mettre quelques billets et un peu de bonne volonté sur la table. Je pense qu'ils ont vu comment était arrivé Bouygues, qui a pris son temps pour déployer son réseau. Sauf que c'était dans les années 90, quand la téléphonie mobile n'était pas encore un tel enjeu.
De la même façon qu'ils peuvent egalement se permettre de produire en France grace aux subventions de l'etat...
Le plus gros risque serait que la boîte fasse bouffer puis que les employés se barrent. Vivendi n'aurait rien, mais Ubisoft n'existerait plus vraiment...
Free avait des reseaux en Italie a un moment et etait recemment en plein "duel" avec Vivendi au sujet de Telefonica. Je pense que ces gens ont parfaitement conscience des enjeux de l'international. Apres Free, c'est aussi et avant tout un FAI, et sur ce point il peut se permettre de rester franco-francais vu que le marché français est différent du marché étranger (box et services supplementaires)...
Vivendi ils sont tres tres bons en jeux video. C'est vraiment un marché qui leur tient a coeur et qu'ils ont toujours pris tes serieusement. C'est pour ca qu'ils avaient achete Activision puis qu'ensuite l'ont revendu. '--
Je ne vois pas ce que ça change à ce que je viens de dire ?
L'introduction en bourse n'est pas choix pour le plaisir, ça devient rapidement un besoin pour les grosses entreprises si elles souhaitent grossir. Au départ les actions partent dans tous les sens, mais au fur et à mesure les gens en revendent et en achètent. Sauf que là, Vivendi récupère toutes les actions qui passent sur le marché en les achetant plus cher que ce que les "gens" veulent les vendre. Ce n'est en aucun cas des actions qu'Ubisoft injecte dans le marché aujourd'hui, mais des actions qui ont été injecté il y a des mois voire des années...
Et? Il préfère crever seul dans son coin? Guillemot, on a vu ce que ça donnait fin des années 90. D'excellentes cartes son. Mais avec une stratégie bien merdique qui fait que le nombre de personnes sur ce site qui connaissent la marque ne doit pas dépasser le nombre de mes doigts.
Et bien souvent se développer plus lentement, c'est crever rapidement et se faire racheter pour bien moins cher. Parler de Free... mouais. Je doute qu'ils gardent ce modèle bien longtemps. La France seule comme terrain de jeu pour un opérateur de télécommunications, c'est une stratégie sans issue. Ils l'ont d'ailleurs mauvaise de ne pas pouvoir racheter Bouygues et (enfin) avoir un réseau en France, ce qui aurait ouvert la voie à un développement international. La concentration des entreprises a commencé il y a un moment déjà. Il y a en Europe quelques énormes acteurs (Orange, Telefonica, Deutshe Telekom, BT...). Free peut jouer à Asterix, il paie cher pour que les réseaux accueille ses abonnés en itinérance à l'étranger, là où les autres sont soit présents, soit ont des accords de réciprocité. Free ne reçoit pas un centime d'aucun étranger en itinérance en France. Donc Free, bien qu'il dit que dans ses forfaits il y a beaucoup d'itinérance, se démerde pour que très peu de ses clients soient à l'étranger. A commencer par ne proposer aucun service professionnel. Je pense que d'ici peu, ça va devenir très très compliqué pour eux de se battre contre Orange et Altice. SFR est loin d'être gros et performant en France pour le moment, mais il y a une holding et un groupe international de télécoms derrière...
Ce n'est pas que ce n'est pas à vendre, c'est juste qu'ils n'ont pas dit pour combien. Quand tu vas en bourse, c'est bien pour cela.
D'ailleurs ils ne sont pas au Québec juste à cause de prochain gros titre juteux mais qu'il y a énormément de déduction fiscale pour les industries du genre .(c'est pour ça que EA, eidos, ubisoft, WB de gros studio 3D qui touche aux films américain (dead pool le plus récemment) et je dois sûrement en oublier sont à Montréal)
Assassins Creed Syndicate a été produit au studio de Québec, mais il est vrai que c'était leur premier AAA, et ça veut dire que Mtl travaille sur "autre chose" de juteux..
Vivendi a revendu SFR en 2014
D'ailleurs on rigolera bien si Vivendi réussit quand même à faire changer d'avis par la suite ces investisseurs et rachète Ubisoft (suffit de grossir le montant du chèque... ils peuvent se le permettre). Ou si Vivendi passe à l'action avant ces Canadiens.
Après j'imagine que quand ils ont vendu leurs parts c'était pour pouvoir investir dans des nouveaux projets... mais parfois il vaut mieux se développer plus lentement pour garder son indépendance.
Ubisoft n'est pas directement à vendre, c'est juste qu'Ubisoft est cotée en bourse. A partir du moment où c'est coté en bourse, n'importe qui peut acheter. Si les fondateurs de l'entreprise voulaient garder le contrôle, ils devaient garder au moins 50% des droits de vote, c'est-à-dire en général 50% du capital. Ils ont préféré s'ouvrir largement aux investisseurs, maintenant il faut accepter les conséquences. Vivendi n'est qu'un investisseur de plus, sauf que lui veut contrôler l'entreprise. Ce n'est pas particulièrement agressif, des rachats d'entreprise ça arrive tous les jours.
Je n'aime pas spécialement ce que produit Ubisoft, mais je leur souhaite de ne pas se faire racheter par Vivendi. Une boite dirigée par des types intéressés uniquement par le profit et non la qualité du produit n'est jamais bon pour le consommateur (nous), au final.
Vivendi n'est plus vraiment français c'est plutôt une multinationale.
clair c'est cretin .... au lieu de faire comme free, garder plus de 50% de capital propre... mais bon c'est tellement plus simple de tout vendre et de venir pleuré par la suite
En gros le gars met son entreprise en vente et se plaint lorsqu'elle est rachetée plus cher que sa valeur actuelle.
Vivendi, c'est pas ceux qui ont fait du réseau SFR ce qu'il est actuellement, c'est-à-dire catastrophique ? Ca ne leur a pas suffi de pourrir un de nos réseaux nationaux ; ils veulent maintenant abîmer de leur sales pattes une boîte française de jeux vidéos ?
Au moins, le bon monsieur cherche à sauver son capitale par tout les moyens.
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