Revolut veut diversifier ses activités (Crypto, DeFi, immobilier, etc.), c’est son PDG qui le dit

 
Revolut est sans doute la néobanque qui bouge le plus ces derniers temps en développant fortement ses activés, au-delà même du secteur bancaire. Une récente interview de son PDG Nik Storonsky nous en dit plus sur le futur de la plateforme.

Le projet de « Super App » tant souhaité par Revolut prend forme petit à petit. La néobanque britannique est ambitieuse et compte investir dans plusieurs domaines et produits pour concurrencer tout un secteur au-delà même de la banque comme on l’avait déjà vu avec Stays. C’est dans une interview accordée à Reuters que Nik Storonsky, PDG et co-fondateur de Revolut, a dévoilé les plans de la plateforme bancaire à court et moyen terme afin de se rapprocher d’un modèle de WeChat à l’européenne.

Vers un développement de la crypto…

Revolut fait partit de ces néobanques a avoir misé massivement sur les cryptomonnaies au sein de son écosystème et compte aller encore plus loin dans ce domaine. Il est déjà possible d’investir et de régler des achats en devises virtuelles, et Revolut souhaite activer les transferts de fonds en quelques minutes et sans frais entre utilisateurs, quelle que soit leur localisation et de façon décentralisée (DeFi).

C’est d’ailleurs déjà le cas pour les clients américains de la banque qui peuvent envoyer des devises vers des comptes basés au Mexique, au Chili, au Brésil et en Corée du Sud en moins de 30 minutes.

Nik Storonsky et Revolut ont bien conscience qu’il reste encore un travail important avant de « devenir un guichet unique pour les services financiers ». Il ajoute même :

Par exemple… les portefeuilles décentralisés, permettant les dépôts, les retraits de cryptomonnaies et le jalonnement, les prêts — c’est une autre pièce qui nous manque et sur laquelle nous travaillons.

… et des prêts immobiliers ?

Les ambitions de Revolut vont loin, au point de s’inspirer des produits bancaires des établissements traditionnels tout en facilitant leurs accès au plus grand nombre. Dans cette même interview accordée à Reuters, Nik Storonsky déclare vouloir développer les prêts immobiliers au sein même de son écosystème. Il justifie cette volonté :

Les prêts immobiliers constituent une partie assez importante de la vie financière des consommateurs

Pour le moment, aucun détail n’a encore fuité concernant le sujet en dehors des dires du PDG du groupe. On imagine aisément un système similaire à ce que peuvent proposer des banques en ligne comme Boursorama qui proposent ce type de produits.


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