L’amélioration des IA comme Midjourney, Dalle-E ou Stable Diffusion permet désormais d’envisager de les utiliser comme des outils professionnels. ChatGPT développé par OpenIA a récemment fait grandement parler de lui pour sa capacité à créer des textes et répondre à des questions parfois complexes.
À l’intersection de l’art et de la technologie, le jeu vidéo se place comme candidat idéal pour être la forme d’art à intégrer l’IA parmi ses outils. C’est ce que révèle notamment le créateur du jeu High On Life, sorti dans le Xbox Game Pass en décembre.
Créer un monde alternatif au nôtre
Dans une interview avec Sky, Justin Roiland, le créateur du jeu et co-créateur de la série Rick and Morty, est convaincu de l’avenir de l’IA comme outil à la création : « je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve, mais l’IA est un outil qui peut rendre la création de contenu incroyablement accessible ».
Pendant la création du jeu, les développeurs de Squanch Games ont notamment utilisé MidJourney pour créer des affiches dans le jeu. Des internautes en ont créé une galerie en ligne. « Cela donne l’impression que le monde est un univers alternatif étrange de notre monde » et « on l’utilisait pour trouver des idées bizarres et drôles ».
Erich Meyr, lead game designer chez Squanch Games, est également revenu sur l’utilisation de l’IA pendant le développement, du côté de la voix cette fois. Il devient en effet possible de faire jouer un rôle à une IA. Le studio Ninja Theory avait déjà admis utiliser ce genre d’outil en interne pour de l’essai, en attendant de trouver la bonne personne pour une voix et faire l’enregistrement définitif par un humain. Dans le cas du jeu High On Life, Eric Meyr révèle qu’un rôle mineur du jeu reste doublé par une IA, même dans la version commerciale.
Le développement de l’IA pour créer des réponses de plus en plus pertinentes devrait rendre ces outils toujours plus utiles pour les créateurs. Si High On Life est l’un des premiers exemples publics d’utilisation de ces outils, c’est probablement loin d’être le dernier.
La question du plagiat
Depuis plusieurs mois, la question du plagiat est devenue de plus en plus importante dans le contexte de l’utilisation d’IA, notamment pour générer des images artistiques. Pour nourrir ces IA, les développeurs leur fournissent des millions d’œuvres créées par des artistes humains, parfois sans le consentement des artistes en question.
Sans parler directement de l’éthique de cette méthode d’apprentissage, les dessins réalisés par l’IA sont parfois très proches de ce que des humains ont pu créer auparavant dans le même domaine. Il faut donc être attentif avec l’utilisation de l’IA qui pourrait permettre d’imiter le style ou la voix d’un artiste sans le rémunérer.
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