Comment les dérives de l’IA ont provoqué une secousse dans la campagne américaine

 
La chanteuse Taylor Swift a affiché son soutien public à Kamala Harris en réponse aux deepfakes générés par IA lui prêtant un soutien au candidat Donald Trump. Face à ces dérives, l’industrie va devoir rendre des comptes au Sénat.

Face aux deepfake lui proférant un soutien à Donald Trump, la chanteuse Taylor Swift a dû exprimer publiquement son soutient à Kamala Harris. Une situation qui amène le Sénat américain à auditionner les entreprises de la tech dans une période électorale emplie de désinformation.

Réglementer l’intelligence artificielle

On apprend via Reuters que des entreprises comme Google, Adobe, Microsoft ou encore Meta vont être auditionné le 18 septembre par la commission du renseignement du Sénat américain sur les menaces que peuvent représenter la diffusion de fausses informations en période électorales.

Ce n’est pas la première fois que le Sénat américain se penche sur les dérives que peuvent produire l’intelligence artificielle. En mai 2024, un groupe de travail avait pu produire une feuille de route visant les principaux sujets à aborder. Ces derniers comprenaient entre autres les protections à mettre en place face aux deepfake générés par IA ou encore leur place dans des temps fort comme les élections.

Les Deepfakes en politique

Les périodes électorales sont prompts à voir émerger de nombreuses fausses informations. Sur X (anciennement Twitter), c’est Elon Musk qui s’était illustré en propageant un deepfake de Kamala Harris candidate opposée à Donald Trump que soutient Musk.

Plus récemment, c’est la superstar Taylor Swift qui s’est retrouvée au cœur d’un deepfake lui proférant un soutien à Donald Trump.

Source : Truth Social

La chanteuse a dû publier un message sur Instagram pour clarifier ses intentions de vote. Ces actions peuvent avoir un rôle décisif dans le choix des électeurs et encadrer ces pratiques devient crucial. Pour le moment peu sanctionné, ces deepfake politique représentent un problème complexe pour les régulateurs.


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