GPT-5 serait-il plus proche qu’on ne le pense ? D’après des informations récoltées par The Verge, OpenAI serait sur le point de lancer un nouveau modèle de son chatbot d’ici le mois de décembre 2024. Surnommé « Orion » en interne, cette mise à jour serait pensée pour prendre le relai de GPT-4, sans qu’on sache bien si elle portera vraiment le nom de GPT-5.
Contrairement à la sortie de GPT-4o et du modèle ChatGPT o1, cette nouvelle mise à jour majeure du chatbot d’OpenAI n’arriverait pas dans les mains des clients et clients de la firme tout de suite. D’après The Verge, seules les entreprises qui travaillent étroitement avec OpenAI auraient le droit de découvrir la nouvelle IA générative, et ce, afin de « construire leur propre produit et leurs propres fonctionnalités ».
100 fois plus puissant que GPT-4 ?
Il semblerait qu’en coulisse, OpenAI cherche donc à préparer une tripotée de GPT personnalisée, sûrement pour montrer les capacités de son nouveau modèle et créer un peu plus de buzz qu’en changeant simplement le cerveau derrière l’assistant bien connu. Il n’est en effet pas toujours facile de montrer les nouveautés d’un modèle d’IA générative quand déjà les limites de l’ancien étaient assez floues.
Cela n’a pas empêché Sam Altman de faire la promotion de ce nouveau modèle, avec son ton habituellement cryptique. Début septembre, le PDG d’OpenAI postait un message sur X mentionnant les « constellations d’hiver » qui apparaissent dans le ciel à cette période de l’année, dont la plus visible est évidemment Orion.
Quoi qu’il en soit, le nouveau GPT est vendu comme « 100 fois plus puissant » que GPT-4 qui comptait déjà 1,76 millier de milliards de paramètres d’après certaines estimations. Pour ingurgiter autant d’information en si peu de temps, OpenAI aurait en réalité fait appel à des données « synthétiques », soit du contenu généré par IA.
Des risques pour OpenAI
Strawberry, le nom de code donné à la version o1 de ChatGPT, a en effet été pensé pour entraîner son propre successeur en créant du contenu de toutes pièces. L’intégralité du web n’étant plus tout à fait assez grande pour entraîner correctement les nouveaux modèles de langage, OpenAI aurait donc créé un système autosuffisant où l’IA entraîne l’IA.
Une tactique potentiellement très problématique puisque, comme le prouvait un article scientifique publié dans le journal Nature en juillet dernier, cet entraînement « récursif » peut conduire à un « effondrement des modèles » d’IA, au fur et à mesure que les informations sont digérées puis recrachées, comme dans un immense jeu de bouche à oreille dysfonctionnel.
Pour aller plus loin
157 milliards de valorisation pour le créateur de ChatGPT après une levée de fonds records
Après le départ en fanfare de nombreux responsables de l’entreprise, OpenAI joue gros sur la présentation de son nouveau modèle. Le roi de l’IA parviendra-t-il à garder sa couronne ? La réponse devrait se matérialiser dans peu de temps.
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