TikTok bientôt vendu à Elon Musk ? La folle rumeur pour éviter l’expulsion des États-Unis

Mise à jour 08h54 :

Dans un article publié ce matin, le Wall Street Journal indique que le gouvernement chinois, qui a quasiment le pouvoir de décider de l’avenir de TikTok, n’a pas directement informé l’entreprise des discussions en cours quant à un possible rachat de la plateforme par Musk.

Le flou qui entoure cette opération pourrait donc s’expliquer par un non-alignement de ByteDance et du gouvernement sur l’avancée des discussions. Gouvernement chinois qui pestait pourtant l’année dernière contre le « vol » que représenterait un rachat de TikTok par une entité américaine.

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La date fatidique se rapproche pour TikTok. Si rien n’est fait d’ici au 19 janvier prochain, le réseau social pourrait bien se voir banni du pays de l’oncle Sam. Après des mois, voire des années, de tergiversations, le pouvoir législatif local a adopté une loi forçant ByteDance (la maison mère de TikTok) à passer sous pavillon étasunien ou à risquer l’expulsion.

Après des récentes tentatives de négociation, il se murmurerait que ByteDance envisage bel et bien de vendre son joyau à un investisseur local : Elon Musk. D’après des informations obtenues par Bloomberg, des discussions préliminaires concernant la vente du réseau social au milliardaire sud-africain seraient en cours.

« Pure fiction » selon ByteDance

La prise de guerre serait massive pour l’homme d’affaires, qui a déjà mis la main sur Twitter avec les conséquences que l’on connaît désormais. Pour le moment, les contours de l’accord seraient encore flous, mais Bloomberg indique qu’une « co-gérance » entre ByteDance et Musk serait envisagée pour calmer les ardeurs du pouvoir législatif américain. Il se murmurerait même que X Corp. (maison mère du réseau social éponyme) pourrait chapeauter tout ça.

Si la rumeur a de quoi inquiéter celles et ceux qui ont justement trouvé en TikTok une alternative moins toxique à Twitter, officiellement ByteDance se veut rassurante. Au Guardian, l’entreprise a expliqué laconiquement qu’elle n’avait pas pour habitude de « commenter de la pure fiction ». Une réponse qui semble sans équivoque, mais qui pourrait aussi être une manière de garder la face en espérant une résolution autre.

Un allié de poids pour Musk

Donald Trump, qui devrait revenir dans le bureau ovale le 20 janvier prochain, a indiqué être défavorable à un bannissement pur et simple de TikTok. Une telle solution viendrait, selon lui, porter un coup à « la liberté d’expression de dizaines de millions d’Américains ». Sans doute qu’un rachat de TikTok par Elon Musk pourrait cependant satisfaire le futur président, puisque les deux hommes d’affaires partagent une vision assez semblable de cette fameuse liberté d’expression.

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Un tel rachat pourrait cependant poser beaucoup de problèmes à l’international. Si Elon Musk appliquait la même recette sur TikTok que sur X, le service pourrait rapidement se retrouver dans le viseur de l’Union européenne, qui enquête déjà sur les manquements de X au code de conduite européen sur la modération. Cela offrirait aussi au patron de Tesla une arme de poids pour promouvoir sa vision politique partout dans le monde et continuer ses opérations d’ingérence.