Google paie des employés à ne rien faire, voici pourquoi

 
Dans la course à l’intelligence artificielle, certaines pratiques étonnent, comme celles de Google qui choisit de payer certains de ses employés à ne rien faire.
Le logo de Google

La course à l’intelligence artificielle se joue sur tous les fronts. Si des entreprises comme Google, OpenAI ou DeepSeek rivalisent pour sortir des modèles toujours plus performants, une autre bataille plus discrète se joue : celle des employés.

Relégué au second plan, cet enjeu est pourtant majeur pour ces entreprises. Ces dernières années, de nombreux ingénieurs ont quitté leur entreprise d’origine pour fonder des entreprises concurrentes, parfois en remettant en cause leurs précédents employeurs, à l’image de Jan Leike, ancien cadre d’OpenAI parti rejoindre Anthropic évoquant les risques inconsidérés que prenait OpenAI.

Pour aller plus loin
« OpenAI porte une énorme responsabilité au nom de toute l’humanité »

Pour conserver leur avance stratégique et retarder ces cas de figure, certaines entreprises comme Google recourent à des accords de non-concurrence « agressifs » pour retenir leurs employés, rapporte TechCrunch.

Payés à ne rien faire

En signant ces accords, certains employés de DeepMind, la division IA de Google, sont donc contraints à ne pas travailler pour des entreprises concurrentes pendant une période pouvant aller jusqu’à un an. Durant cette période, Google continue de rémunérer ces employés sans leur confier aucune autre mission que celle d’attendre. Interdites aux États-Unis, DeepMind utilise ces clauses pour ses employés basés au Royaume-Uni.

Perçue par certains employés comme un frein à l’innovation, cette stratégie soulève des interrogations à l’heure où la recherche en IA est comparée à une nouvelle « course à l’espace ». Certains allant même jusqu’à vouloir quitter Londres pour s’installer en Californie pour échapper à ces clauses, rapporte Business Insider.

Google, de son côté, a simplement que leurs « contrats de travail sont conformes aux normes du marché ». L’entreprise précise par ailleurs que ces clauses de non-concurrence sont utilisées de « manière sélective » pour protéger leurs intérêts.


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