Les récentes rumeurs, démentis puis nouvelles informations courant au sujet d’un prochain YotaPhone en témoignent : il existe actuellement un véritable intérêt autour de Sailfish OS, le système d’exploitation de la firme finlandaise Jolla. Développé depuis trois ans par les anciennes équipes de feu MeeGo, le logiciel a été notamment vu dans un smartphone lancé l’an dernier, le JollaPhone, et dans une tablette sobrement baptisée Jolla Tablet, dont le financement a été mené sur le site Indiegogo à partir de la fin 2014. Au total, Jolla a récolté plus de 2,5 millions de dollars auprès d’un peu plus de 21 000 contributeurs, s’assurant à la fois un début de rentabilité et une bonne dose de visibilité auprès d’un public de plus en plus large.
D’entreprise tournée vers sa communauté, Jolla compte désormais se scinder en deux entités. La première sera consacrée à la conception de terminaux Jolla équipés de Sailfish OS, tandis que la seconde s’occupera de vendre le droit d’usage du système d’exploitation à des constructeurs tiers. Une division prévue pour la fin de l’été et prise en charge par Antti Saarnio, qui prend la place de Tomi Pienimäki, l’ancien PDG de Jolla dont le départ est prévu courant août. L’homme explique ainsi :
« Toute jeune entreprise doit définir clairement ses objectifs à un moment ou un autre, et le temps est venu pour Jolla. Nous avons de grandes opportunités dans l’activité de licence de Sailfish OS, et je suis très fier et excité à l’idée de prendre la responsabilité de piloter le navire Jolla dans une nouvelle phase commerciale. Après trois ans de recherche et développement pour Sailfish OS, nous naviguons désormais à pleine vitesse dans de grandes eaux pleines de nouveautés, qui demandent une attention entière de l’équipe sur le logiciel. »
Cap sur la Russie
Jolla souligne l’importance des marchés émergents dans sa stratégie de diversification. La marque vise ainsi principalement l’Inde et la Chine, et sera à ce titre présent au Mobile World Congress de Shanghaï qui se tiendra du 15 au 17 juillet prochains. La Russie, elle aussi, sera l’un des cœurs de cible de Jolla. Alors que certaines rumeurs voulaient que le prochain YotaPhone tourne sous Sailfish OS, puisse booter aussi bien sur Android que sur l’OS de Jolla, les démentis se sont succédé. Aujourd’hui, une seule chose paraît claire : Sailfish serait le système d’exploitation privilégié par le gouvernement russe pour mieux se défaire du logiciel américain qu’est Android.
Des tribulations telles que Jolla en aurait délaissé sa tablette ? Tandis que les livraisons de son appareil étaient initialement prévues à partir du mois de juin, rien n’a encore été fourni aux premiers backers de Jolla, qui se justifie aujourd’hui tant bien que mal : « nous avons été ralentis par des problèmes de fournisseurs pour certains composants techniques », argue la société finlandaise qui, pourtant, devra apprendre à s’en accommoder si elle souhaite créer sa propre division consacrée aux appareils physiques.
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Le comble serait que Nokia sorte un téléphone sous Sailfish... ce qui serait pas plus mal d'ailleurs ^^
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