Face au décret présidentiel de Trump, Google met 4 millions de dollars pour protéger l’immigration

 
Google a décidé de réagir face au décret empêchant de nombreuses personnes avec une double nationalité de franchir les frontières des États-Unis. Sundar Pichai a notamment annoncé la création d’un fonds de 4 millions de dollars pour aider tous les immigrants.

Face aux mesures radicales de Trump sur l’immigration, qui pourraient impacter fortement la Silicon Valley, Google a décidé de réagir. Le géant de la recherche sur le web a décidé de créer un fond de 4 millions de dollars pour lutter contre la mesure et protéger les personnes affectées. Un montant historique dans une cause humanitaire pour Google.

L’implication de Sundar Pichai

Dans un mémo interne, le PDG de Google a critiqué la mesure de Trump. La mesure empêche pour rappel de nombreux citoyens à la double nationalité de passer les frontières des États-Unis. Sont spécialement visés les citoyens venant de Syrie, d’Iran, d’Irak, du Yémen ou du Soudan, de la Libye et de la Somalie. Évidemment, pour les immigrants de la Silicon Valley, comme Sundar Pichai justement — qui vient d’Inde –, ce n’est pas acceptable. Il a donc annoncé un fond pour aider tous les immigrants concernés par la mesure. Il a de plus ajouté qu’il était particulièrement touché par « la douleur provoquée par le décret présidentiel » de Donald Trump ainsi que l’impact que cela pouvait avoir sur « les familles de ses collègues ».

La plus grande action humanitaire de Google

Ce fonds est financé à hauteur de 2 millions de dollars en propre par l’entreprise, et jusqu’à 2 millions par les salariés. Il constitue la mesure la plus importante que Google ait jamais prise dans le domaine humanitaire. Google n’est d’ailleurs pas le seul à s’impliquer directement dans la bataille. Reed Hastings, PDG de Netflix, Mark Zuckerberg de Facebook ou bien encore Brian Chesky, PDG de AirBnB ont tous faire part de leur consternation. Le PDG d’AirBnB a notamment annoncé par un tweet qu’il proposait un hébergement gratuit aux réfugiés et à tout le monde qui ne serait plus accepté aux États-Unis. On a également pu apercevoir le cofondateur de Google, Sergey Brin, prendre part aux manifestations, « à titre personnel » a-t-il indiqué aux médias.

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