Facebook est le plus grand réseau social au monde avec plus de 2 milliards d’utilisateurs. S’il s’agissait d’un pays, il serait bien plus peuplé que la Chine ou l’Inde. Même si l’on entend de nombreuses critiques concernant l’ergonomie de l’interface, le pouvoir tentaculaire de l’entreprise ou la vacuité des contenus, force est d’admettre que d’innombrables personnes passent encore beaucoup de temps sur Facebook.
Grâce à cette plateforme, on reste en contact avec des amis, on découvre des événements dans sa ville ou on espionne des millions d’utilisateurs…
Facebook est en effet impliqué dans un scandale de fuite de données. À l’origine de cette affaire : une entreprise peu connue du grand public nommée Cambridge Analytica. Celle-ci est accusée d’avoir récupéré illicitement des informations personnelles concernant des dizaines de millions d’utilisateurs dans le but d’influencer l’élection présidentielle américaine.
Si vous êtes un peu dépassé par le tohu-bohu engendré par ce scandale, nous vous proposons ici de résumer en quelques points cette affaire qui secoue la firme de Mark Zuckerberg.
Cambridge Analytica, c’est quoi ?
Cambridge Analytica est une entreprise spécialisée dans l’analyse comportementale à des fins politiques. Son objectif est donc de récolter des informations sur les électeurs afin de savoir comment les influencer. La firme met ses bases de données au service de partis politiques — en échange d’une rémunération évidemment — afin que ces derniers puissent optimiser l’efficacité de leurs campagnes de communication.
D’aucuns pourraient être choqués par cette méthode, mais jusqu’ici il n’y a absolument rien d’illégal. Et les réseaux sociaux sont évidemment un terreau très fertile facilitant grandement la collecte de données. C’est quand cette dernière est réalisée dans des conditions douteuses que cela pose problème.
Quels sont les faits reprochés ?
Le scandale qui nous intéresse aujourd’hui a été révélé par le lanceur d’alertes Christopher Wylie. On apprend qu’en 2013, Cambridge Analytica a fait appel à un universitaire, Aleksandr Kogan, pour aller collecter des données sur les électeurs. Ce dernier a donc créé un formulaire sur Facebook. Le hic, c’est que les sondés ignoraient que leurs réponses allaient être utilisées à des fins politiques. L’application sur le réseau social prétendait en effet s’inscrire dans un cadre de recherche dans le domaine de la psychologie.
Il est donc reproché à Cambridge Analytica d’avoir vendus ces données obtenues de manière illicite. Pis encore, le formulaire en question exploitait un paramètre de Facebook — supprimé depuis 2014 — permettant de récolter des informations personnelles des amis des participants, quand bien même ils n’avaient pas participé au sondage.
C’est ainsi que Cambridge Analytica a pu siphonner les informations privées d’environ 50 millions de personnes.
Comment cela a-t-il influencé l’élection de Donald Trump ?
Comme nous le disions plus haut, l’analyse comportementale permet de mieux connaître le public auquel s’adressent une entreprise ou des personnalités politiques. Comme l’indiquent The Guardian et le New York Times, Cambridge Analytica a travaillé avec le parti Républicain aux États-Unis pendant la période présidentielle en 2016.
En siphonnant les données de 50 millions d’utilisateurs, le cabinet d’analyse a ainsi permis à l’équipe de Donald Trump de mieux cibler les électeurs pendant la campagne qui l’opposait à la Démocrate Hillary Clinton. Autrement dit, l’actuel président étasunien aurait bénéficié d’un avantage indu puisque lesdites données utilisateurs n’ont pas été correctement collectées.
Par ailleurs, le CEO de la firme d’analyse comportementale, Alexander Nix est accablé par des vidéos à la dérobée le montrant en train d’expliquer comment ses équipes piégeaient des politiciens en ayant recours à des pots-de-vin et à des travailleurs ou travailleuses du sexe ukrainien·nes. Il y affirme également avoir rencontré Donald Trump à plusieurs reprises.
Comment Facebook a-t-il réagi ?
Après que cette affaire a éclaté, Facebook a rapidement réagi en indiquant avoir suspendu l’accès au réseau social à Cambridge Analytica ainsi qu’à sa maison-mère, Strategic Communication Laboratories (SCL).
Les équipes de Facebook expliquent que l’auteur du formulaire leur a menti sur ses véritables intentions et qu’ils l’ont découvert en 2015 après lui avoir accordé les droits demandés. Son application avait alors été — en toute discrétion — supprimée de la plateforme. Cambridge Analytica aurait alors certifié à Facebook que toutes les données récoltées avaient été supprimées.
« Il y a quelques jours, nous avons reçu des signalements indiquant que, contrairement à ce qui nous avait été certifié, toutes les données n’avaient pas été supprimées », écrit Facebook. « Si cela s’avère exact, il s’agit d’une autre violation inacceptable de la confiance et des engagements qu’ils ont pris ».
L’entreprise de Mark Zuckerberg précise aussi qu’il n’y a eu aucune faille de sécurité. Le formulaire incriminé « a demandé et obtenu toutes les autorisations » auprès des utilisateurs qui y ont participé. Ce qui pose problème c’est que les véritables intentions de l’auteur du sondage étaient occultées.
Que risque Facebook ?
La réponse officielle de Facebook n’a pas suffi à lui éviter des critiques de la part des autorités dans plusieurs pays. Věra Jourová, Commissaire à la justice au sein de la Commission européenne, a indiqué qu’elle allait réclamer davantage d’explications de la part de Facebook.
Aux États-Unis, les procureurs généraux de New York et du Massachusetts ont annoncé une enquête conjointe pour obtenir toutes les conditions d’utilisation, la politique de confidentialité et toutes les autres notifications que les utilisateurs de Facebook ont reçues au sujet de cette collecte de données. La FTC s’est également lancée dans une investigation tandis qu’un parlementaire britannique réclame des explications à Mark Zuckerberg.
Facebook n’est donc pas à l’abri d’un procès judiciaire dans divers pays. Du côté des finances, l’entreprise a également beaucoup souffert à cause de cette affaire en perdant 60 milliards de dollars en Bourse — l’action a fondu de 11 % en deux jours.
Que fait Mark Zuckerberg ?
Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, est longtemps resté très discret malgré les nombreuses sollicitations. Son entreprise avait néanmoins précisé au Daily Beast qu’avec Sheryl Sandberg (la directrice des opérations de Facebook) et leurs équipes, ils « travaillent jour et nuit pour obtenir tous les faits et prendre les mesures appropriées pour aller de l’avant, parce qu’ils comprennent la gravité de la question ».
Le créateur du réseau social a ensuite fini par sortir de son silence pour publier un communiqué officiel dans lequel il livre quelques précieuses explications au sujet de cette affaire et promet en avoir tiré une leçon qui lui permettra de mieux protéger les données des utilisateurs.
Les explications de Mark Zuckerberg
Cambridge Analytica : Mark Zuckerberg sort de son silence et promet de protéger nos données
On ne sait pas encore s’il compte poursuivre Cambridge Analytica en justice ni comment il va réagir face aux enquêtes lancées par les autorités.
Est-ce la fin de Facebook ?
Suite à ce scandale, de nombreux internautes ont fait part de leur envie de supprimer leur compte Facebook. Parmi eux, on compte notamment le cofondateur de WhatsApp qui a pourtant vendu son application à Facebook.
L’image du réseau social est donc sacrément écornée. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut déjà prédire la chute de Facebook. La plateforme reste un énorme mastodonte qui dispose très certainement des ressources nécessaires pour se relever après un tel fiasco.
Pour aller plus loin
Il est temps de supprimer Facebook selon le cofondateur de WhatsApp
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[…] Il y a donc des milliards d'utilisateurs qui passent par les serveurs de Meta pour communiquer. Le scandale de Cambridge Analytica nous a montré que facebook est […]
[…] -Cambridge analytica: https://www.frandroid.com/culture-tech/494669_cambridge-analytica-tout-comprendre-au-scandale-de-fui… […]
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[…] critiqué pour la collecte des données et souffre d’une mauvaise image en la matière, le scandale Cambridge Analytica n’ayant clairement pas plaidé en sa faveur, tout comme les récents Facebook Files. D’ailleurs, le changement de nom du groupe, passant de […]
[…] utilisateurs, c’est une longue histoire plutôt chaotique. On se souviendra bien évidemment du scandale de Cambridge Analytica en 2018, mais le réseau social de Mark Zuckerberg est régulièrement chahuté à ce sujet, au fur […]
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Je vais être l'avocat du diable, mais dans la mesure ou on poste, like, share un truc sur facebook on accepte plus ou moins de révéler des informations sur soit même... Rien de vraiment nouveau sous le soleil
Non mais vraiment je ne m'en sers pas du tout. Juste il existe
C'est pas vraiment des sondages sur Facebook. En fonction de ce que tu aimes et aux sondages que tu répond, les informations qu sont affiché sur Facebook sont modifié pour te convenir et te laisser dans ta bulles. Tout comme une fausse information (fake news) se répand comme un trainé de poudre et qui peuvent parfois te convenir. C'est ça le problème avec facebook. La mise dans une zone de confort des utilisateurs qui pensent donc que leur idée est dominante et la propagation de fausse information qui influence et facilite le traking des utilisateurs pour leur faire parvenir les informations qui veulent voir. Peu importe la véracité de l'information.
Faites le test une journée avec un navigateur en mode privé (juste pour ne pas être pollué par la navigation précédente) mais sans adblock par exemple et sans être authentifié sur votre compte Google ou Facebook. Au bout de quelques heures de navigation vous allez voir que les pubs sont ciblées en fonction de ce que vous avez visité / recherché précédemment. Il y a donc bien quelqu'un (souvent Google avec Adsense) qui suit votre navigation et créé votre profil. Facebook ayant sa propre régie publicitaire, ils font la même chose que vous ayez un compte ou pas. Les données récupérées peuvent paraitre anodines mais accumulées sur plusieurs années et croisées avec d'autres données (pensons le bouton like/partage sur spotify, les facebook connect dans les applications sur nos téléphones, whatsapp, instragram, la localisation sur ses mêmes applications, la reconnaissance de visage qui fait que si un ami poste une photo de vous à un évènement, Facebook sait que vous avez été à cet évènement, etc), ils savent beaucoup de chose et bien suffisamment pour monétiser ces données.
J'ai un compte Facebook et je ne m'en sers pas .que vont ils bien pouvoir apprendre ?
WOW "impact sur la présidentielle". Tu fais répéter ou tu en as mesuré l'impact? Dans ce cas C'est quoi la différence entre une campagne TV ou sur Internet? La bonne question : Que cache ce faux scandale sachant que la NSA, CIA,... ont outsourcé une partie de leur activites a Facebook & Co.
Je pense que la solution n'est pas de rien partager. Les amis ou la famille ne sont pas toujours à deux pas de chez soi, on est souvent éloigné d'un pays à un autre ou d'une vile à l'autre. Un simple appel est une manière de communiquer incomplète à notre époque. Il faut repenser le réseau social et pas autour d'une entreprise opaque et facil a corrompre. Comme beaucoup de réseaux sociaux, le problème c'est que c'est pas le meilleur, mais il est arrivé le premier.
Je trouve que c'est une bonne chose de remetre sur la table ce sujet. C'est plus ou moins une démonstration de ce qu'a révélé E. Snowden et il répond a ces grandes questions. J'entends encore tant de gens dire "moi ça me va j'ai rien a me reprocher je partage mes infos personnelles sans probleme" sans rien comprendre. J'espère que ça va ouvrir les yeux à plus de personnes sur les possibilités du contrôle de masse étatique ou non. Il est nécessaire d'insister parce que personne ne veut l'entendre : le savoir c'est le contrôle, le contrôle c'est le pouvoir.
Je ne serai pas aussi catégorique. Avec leurs saletés de boutons de like et de partage implentés sur un nombre très important de sites, ils peuvent également tracer des anonymes. S'il y avait la possibilité de voir son profil pré-rempli avec les données que Facebook a sur nous lors de l'inscription, nous serions très surpris je pense.
Cela n'a de reelle importance que pour ceux qui ont un compte Facebook et qui s'en serve.
En France et partout ailleurs les candidats commandent des sondages au petit dej. Je vois toujours pas pourquoi via facebook, ca pose problème. Si C’était Hillary Clinton, y'aurait il scandale?
La sauce Big Data pimenté a l'IA. Je crois que je perds mon temps. Tu as raison ils savent riens même si c'est vrai tout le monde s'en fout. L'art d’ériger l'ignorance en savoir.
oh la blague. les gens cliquent sur tout et n'importe quoi, les stats doivent etre assez stupides.
je vois pas en quoi ils savent tout. ils savent rien du tout . et tout le monde s'en fout
L'impact est dans le fait que les candidat qui on acheté ces données avait des informations sur les électeurs et pouvait donc facilement adapté leur discours pour les caréssé dans le sens du poile sans soucis. La où un spots est largement plus général.
Chez Cambridge Analytica ils appellent ces pratiques "définir un profil psychographique de l'utilisateur" :)
D'une part j'écris bien que Facebook va réussir à s'en remettre. D'autre part, il s'agit bel et bien d'une affaire très importante. On parle de 50 millions d'utilisateurs, d'un impact sur la présidentielle américaine, de réactions en chaîne de la part des autorités de divers pays et d'une dizaine de milliards d'euros perdus en Bourse pour Facebook.
Ils ont presque le pouvoir de dieu. Ils savent tout sur presque tout le monde. Directement ou indirectement. Ils ont comme une "cartographie sociale" en temps réelle de la planète. Il peuvent arrêter ou déclencher tout type de mouvement. Pense au printemps arabe. Mais ne compte pas sur eux pour avouer cela.
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Ça n'ouvrira les yeux que de ceux qui voudront bien les ouvrir, malheureusement. En clair, de ceux qui avaient déjà des doutes, les autres oublieront vite.
On parle de seulement 50 millions d'utilisateurs. Sur 1 milliards de compte qu'à Facebook, c'est rien. Et c'est seulement au USA. L'impact sur les élections présidentielles n'est pas estime. On sait pas ce qu'on fait les gens après pour voter. On sait juste que ça a facilité le ciblage des parties. Les autres Etats voulait déjà, bien avant cette affaire, remettre la responsabilité de Facebook dans les election. Présidentielle, brexit etc. Ils n'ont pas attendu ça pour faire quelque chose. Au mieux, ça remet cette histoire sur le devant de la scène. Mais ça ne ne va rien démarrer. La bourse, c'est comme le yoyo. Ça va remonter. Car cela ne va pas affecter Facebook durablement. À chaque Bad buzz, ça fait ça. Je ne remet pas en cause la pertinence de l'article hein Omar. Il faut en parler car c'est le sujet du moment et que cela reste impressionnant de mettre au jours de négligence de Facebook dans le traitement que font les autres de ses données. Juste éviter de dire que c'est l'affaire du siècle non plus. Il y a eu des fuites de donnée bien plus spectaculaire (200 millions de compte pour certain, 500 millions je crois pour un autre). Bref, je ne pense pas que cela Vaux d'en faire des caisses pour ça. Et dire qu'il faut supprimer sont compte (de la part du co fondateur de WhatsApp qui a vendu ses parts de sa boîte au dit Facebook...) Est idiots, je pense.
Les amis des utilisateurs en question ont également été touchés, ceci étant pour ma part le plus gros problème.
Oui sauf que pour ce que j'ai pu lire à gauche à droite, tous les articles restent très vagues sur le type de données récoltées. Perso, sans être expert, pour ce que j'ai pu voir du graph api facebook il ne me "semblait" pas possible de récupérer les infos type pages liké, groupes et tout ça sans autorisation de l'utilisateur. Donc il me semblait que seul les personnes ayant utilisé l'application en question pouvaient se faire voler ces données là. Leurs contacts il me semblait qu'on ne pouvait guère accèder qu'aux infos basiques.
Je ne pense pas qu'il y ait une option comme ca (partager toutes les données personnelles de ses amis avec un tiers). J'ai quitté Facebook il y a maintenant 6 ans donc je peux me tromper mais je me souviens d'option de partage du genre "Tout le monde", "Amis et amis d'amis", "Amis uniquement", "Privé". Pour ce qui est "Tout le monde", les entreprises n'ont pas besoin de monter des sondages/applications bidons pour récupérer les données. En revanche, un sondage bidon qui demande les bonnes permissions doit surement exposer les données partagées avec les "Amis et amis d'amis". Pour bien faire, il faudrait que les options par défaut soient "Privé" et que Facebook nous notifie lorsque nos données sont consultés par une entreprise (je ne parle pas de savoir qui a visité ta page mais plutôt savoir qui ne seraient pas ton ami/page likée et aurait accédé à nos données via une API)
Et les pages likées, les types de contenus sur lesquels tu est le plus prompt à réagir, les groupes rejoints, ect. Rien qu'avec ça tu peux faire de jolies base de données avec les informations personnelle comme cerise sur le gâteau. Mais la puissance des données est dans le retraitement : tu peux chercher des corrélations sur une quantité folle de variables différentes, dans plein de catégories différentes. Une fois des tendances trouvées tu fais le chemin inverse en diffusant des contenus à ces type de profils.
Mouais, hormis avoir passé un temps fou à remplir toutes les infos personnelles les concernants, j'imagine que 90% des infos glanées ne sont que des noms, prénoms, adresse et numéro de téléphone. Ils doivent être sacrément fort pour réussir à monnayer ce genre d'infos.
Je sais pas, j'ai pas facebook.
Tu étais au courant de cette option qui permet à un usager de facebook de partager toutes les données personnelles de ses amis avec un tiers? Moi non et je trouve ça scandaleux dans la mesure où d'un autre côté facebook a mis en place des options pour garder les éléments de ta vie que tu choisis de partager un peu plus privée. Mais là du coup ça ne sert à rien. Suffit d'avoir un ami qui n'en a rien à foutre, ou qui comme tout le monde clique sans rien lire et tout tombe à l'eau. #deletefacebook
Mdr. Ouais, supprimer vos comptes... L'image de Facebook n'est en rien abimé dans la durée. C'est juste que c'est le buzz actuellement. Dans 2 semaines, vous serez passé à un autre scandale et tout le monde passera à autre chose. quand ils vont se rendre comptes qu'ils ont perdu tout leur réseau, ils vont revenir rapidement car Facebook laisse 2 semaines quand même pour vous rendre compte de la connerie que vous avez faite. Juste que comme Apple, vous aimez bien parler d'un truc pas si important que ça. Il n'y a pas de fuite de donnée via un piratage ni majeur. Il y a juste une société qui a menti sur l'utilisation qu'elle à faite des données collecté dont les usagés on répondu hein et qui les à gardé au lieu de les supprimer. Tout ce que l'on peut reprocher à Facebook, c'est son manque de contrôle à la limite. Mais bon.
La faute est surtout aux utilisateurs des réseaux sociaux qui balancent régulièrement leur vie privée (et celle de leur proches/amis). C'est vrai, c'est tellement commun de nos jours, et puis que peuvent t ils bien faire de nos données, surement rien on s'en fou..., ... Le plus aberrant a été d'entendre mon enseignant de projet professionnel dire qu'un jeune de nos jours qui n'est présent sur aucun réseau est bizarre, anormal, ... Désolé je soigne mon e-image, je n'ai qu'un compte Linkdedin et c'est tout, je n'ai pas besoin de raconter ma vie, j'ai de vrais amis et de la famille pour ça. PS : j'aime beaucoup l'appel aux boycott de Facebook quand ces personnes utilisent d'autres réseaux qui pour certains appartiennent à Facebook (hein Instagram). Oui Facebook est une saloperie, mais encore une fois c'est surtout l'usage qu'on les utilisateurs qui est fautif, remplacez Facebook par autre chose le problème serait le même
C'est largement hypocrite comme commentaire dans la mesure où si tu sais très bien qu'en utilisant leurs services tu leur donne carte blanche pour faire ce qu'ils veulent avec tes données -> Si c'est gratuit c'est toi le produit! Cet adage ne vient pas de nul part. Donc il ne faut pas venir se plaindre quand le mal est fait.
S'est pas le plus grand, s'est le plus malhonnêtes de tous.
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