Cela fait déjà plusieurs années que le principe d’addiction aux jeux vidéo fait polémique dans le monde de la médecine, de la psychologie et du gaming. Beaucoup ont un avis tranché sur la question et se retrouvent parfois en confrontation avec un membre du camp adverse.
Si l’addiction aux jeux vidéo est réelle, alors l’OMS, l’Organisation mondiale de la Santé, se doit de la reconnaître comme une véritable maladie. Malgré les nombreuses réticences à ce sujet, l’institution a décidé de la qualifier comme telle, et cela fait grincer quelques dents.
Mise en place dès 2022
Dès 2018, l’OMS se penchait sur le cas de cette addiction en y proposant une définition :
Le trouble de jeu vidéo se présente comme un comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux numériques, qui se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prenne le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de répercussions dommageables. Pour que ce trouble soit diagnostiqué en tant que tel, le comportement doit être d’une sévérité suffisante pour entraîner une altération non négligeable des activités personnelles, familiales, sociales, éducatives, professionnelles ou d’autres domaines importants du fonctionnement, et en principe, se manifester clairement sur une période d’au moins 12 mois.
Cette définition sera donc celle appliquée dans sa onzième classification internationale des maladies (CIM-11) qui accueille également, par exemple, le burn-out. Elle entrera en vigueur dès le premier janvier 2022 et permettra de définir des statistiques mondiales sur cette addiction et sera ainsi officiellement désignée comme une maladie pour les différents médecins du monde.
Une décision controversée
Depuis l’officialisation de son arrivée dans le CIM-11, certaines personnes et certains groupes se sont exprimés contre cette décision de l’OMS. Premièrement, comme le signale Les Echos, l’Interactive Software Federation of Europe, le syndicat des industriels du jeu vidéo en Europe, s’est empressé, par le biais de son patron, Simon Little, de dire la chose suivante.
La notion de « trouble du jeu vidéo » de l’OMS ne repose sur aucune preuve suffisamment solide justifiant son intégration dans l’un des outils normatifs les plus importants de cette institution.
De plus, aucun consensus scientifique n’a pu prouver que le jeu vidéo créait une véritable addiction à proprement parler, comme la drogue ou certains jeux d’argent.
Une partie du monde de la psychologie a aussi montré son scepticisme quant à cette décision, comme l’Association américaine de psychologie qui craint que « la base de recherche actuelle ne soit pas suffisante pour caractériser ce trouble et qu’il soit davantage le résultat d’une panique morale que d’une bonne science ».
En outre, voici ce que la psychologue Vanessa Lalo disait de cette potentielle addiction au jeu vidéo :
Plutôt que de parler d’addiction, correspondant à un diagnostic médical précis, l’expression « pratique excessive » est plus appropriée, selon l’Académie de Médecine, pour expliquer ce comportement. L’addiction étant un syndrome très particulier, un comportement excessif ne peut constituer qu’un symptôme parmi d’autres, venant révéler des questionnements singuliers et propres à chaque personne, des angoisses et frustrations, ou des souffrances sous-jacentes.
L’OMS a défendu sa décision, précisant que cette addiction a été jugée réelle par des analyses de données factuelles et validée par des experts. Selon eux, l’addiction peut exister, mais serait en un phénomène mineur qui ne touche que très peu de joueurs. En tout cas, cela n’empêchera pas Google de plancher sur Stadia ni la Playstation 5 de faire son petit effet.
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Parce qu'à haute dose, les jeux vidéos ont tendance a rendre énormément de personnes dépendantes et entraîner chez celles-ci, un comportement qui ne facilite pas l'échange avec les autres, (sauf les échanges virtuels) et j'en connais qui souffrent aussi de quelques insomnies au passage. 😅 Tandis que ceux passionnés par la musique, la littérature ou la boxe anglaise sont moins souvent "dépendants" au point d'ignorer les autres et avoir, à la longue, du mal à comprendre et à parler aux autres (en général, bien sûr)
comme tout utilisateur trop passionne de n importe quelle activite ... alors pourquoi preciser "jeux video" ???
sauf que le probleme n etant pas prouve sur le jeu video, ou pour etre plus precis, ce meme probleme existant avec TOUTE activite humaine faite, pourquoi cibler le jeux video ??? cette definition s applique de la cigarette au travail, en passant par la tele and co. Pire l oms dit elle meme que c est pour tres peu de joueur donc moins fort que beaucoup d autres activites non repertoriees. C est la le soucis
Il ne s'agit pas d'addiction dans le rapport. Le jeu n'est pas addictogène et le problème dû à un trouble mental sous-jacent comme la dépression, l'autisme, l'hyperactivité et d'autres. Alors pourquoi l'écrire dans le titre ?
Faire des centres de désintoxication pour gamer 😂
Sauf que les joueurs trop "passionnés" par les jeux vidéos ont souvent tendance à adopter un comportement étrange envers leur entourage 😑
Bah à l'excès, n'importe quelle passion peut entraîner une addiction, donc bon oui autant le déclarer clairement que de faire une catégorie JV. Après souvent on essaie plus d'éloigner les gens de leurs additions au lieu de les guérir, le problème est là.
En même temps c'est pas tout rose et il faut le reconnaître, qu'on soit passionné ou non... Il y'a beaucoup de gens qui ont un problème avec, les parents qui laissent leurs gosses de 5 ans jouer a fortnite et GTA 5, dans 10 ans je ne les imagines même pas... Si le fait de reconnaître ce problème comme une maladie peut permettre de les aider, je vois pas où est le problème. Si des gens ensuite disent que les jeux vidéo c'est le mal incarné il faut juste les ignoré, ça ne changera rien a ta vie ;)
Ca rentre dans les éternels griefs à l'encontre du jeu vidéo, voulant que ce soit abrutissant, enfantin voire qui rendrait violent, uniquement basé sur des pensées de gens qui ne connaissent rien au jeu vidéo et en ayant une perception extérieure à tout ça
Bah elle est clairement définie. Pour avoir beaucoup joue et avoir arrêté depuis un an, je peux t'assures que cette "addiction" existe. Tu t'en rends compte seulement quand tu essayes d'arrêter comme n'importe quelle addiction.
Les vieux plugs pour augmenter le recensement c'est une chose mais là je suis d'accord avec toi.. wtf ?
comme la drogue quoi
Mais justement, personne cherche a blâmer les jeux vidéos, encore une fois ça va servir surtout a ceux qu'on besoin d'aide ! C'est pas ça le plus important ?
Tant que ça ne donne pas droit à des jours d'arrêt maladie, ça sert à quoi à part catégoriser des gens et à en dire de tout et n'importe quoi dans la presse?
Dans ce cas là, les jeux vidéo sont totalement hors de cause, ce sont les parents qu'il faut blâmer, pas les jeux vidéo.
Encore faudrait-il que cette "addiction" soit clairement définie.
Ouais mais à ce niveau là autant mettre n'importe quelle passion comme pouvant entrainer une addiction.
"En tout cas, cela n’empêchera pas Google de plancher sur Stadia ni la Playstation 5 de faire son petit effet." WTF ?
On va pas nier l'existence d'une addiction juste pour préserver l'image d'un truc.
Il est bien naïf de croire que cela ne va pas donner une image encore plus négative des jeux vidéo dans les média traditionnels (par exemple).
Je comprends pas pourquoi c'est controversé, on ne cherche pas a donner une mauvaise image aux jeux vidéo, on cherche juste a aidé ceux qu'on un problème avec, je trouve ça plutôt positif
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