Bientôt des batteries Tesla fabriquées en France ou des véhicules de la marque américaine assemblés dans l’Hexagone ? Nul doute qu’en parler était l’un des motifs de la rencontre du Président Macron et d’Elon Musk ce 15 mai. De passage à Paris dans le cadre du sommet Choose France, le dirigeant de Tesla était invité ce matin à l’Élysée pour discuter avec le chef de l’État de « l’attractivité de la France et des progrès significatifs dans les secteurs du véhicule électrique et de l’énergie », a twitté Emmanuel Macron peu après l’entrevue.
Une approche commentée parallèlement par Bruno Le Maire, invité pour sa part sur le plateau de BFMTV. « Il y a des négociations qui sont en cours, il n’est pas là uniquement pour profiter de Versailles », a confirmé le ministre de l’Économie. Reste que pour Emmanuel Macron et son gouvernement, ce passage en France sonne surtout comme une deuxième chance de convaincre après l’échec du gouvernement précédent.
La France et son énergie « propre » enfin considérée par Elon Musk ?
En 2016, sous François Hollande, des négociations avaient en effet été entreprises avec Tesla. Ségolène Royal, alors ministre de l’Environnement et de l’Énergie, avait notamment proposé à la firme de reconvertir le site nucléaire de Fessenheim, rappellent nos collègues de Numerama. L’idée ? Transformer l’ancienne centrale (alors en cours de fermeture) en Gigafactory. Une proposition qui n’avait pas retenu bien longtemps l’attention d’Elon Musk. Rapidement après, le site de Berlin-Brandenburg était alors choisi pour la construction de la première usine de Tesla en Europe.
Sept ans plus tard, le contexte semble un peu plus favorable à une implantation de Tesla sur le territoire français, d’une manière ou d’une autre. Non seulement Elon Musk multiplie les constructions d’usines Tesla à travers le monde, en vue d’atteindre ses objectifs de croissance, note Numerama, mais la France semble mieux mettre en avant les atouts qui sont les siens par rapport aux autres pays européens, et notamment face à l’Allemagne.
Parmi eux, son énergie abordable et majoritairement décarbonée grâce au parc nucléaire français, peu à peu remis en ordre de bataille. Un argument qui a déjà favorisé l’implantation de quatre usines de batteries dans le Nord de la France. Le Président a en outre indiqué vouloir réduire les délais d’instruction nécessaires avant le lancement des projet industriels.
Cet assouplissement administratif devrait également s’avérer salutaire pour améliorer l’attractivité tricolore : en lieu et place des 18 mois de démarches actuellement nécessaires, un délai de 9 mois seulement sera requis à l’avenir. Reste à savoir si le climat social français n’aura pas pour effet de compromettre ces efforts au regard des investisseurs étrangers.
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