L’INA aura son Netflix maison, spécialisé dans les contenus « rétro »

 
L’arrivée de Netflix en France, le 15 septembre dernier, a visiblement apporté un souffle nouveau sur le système de sVOD jusqu’ici peu connu du grand public. Ce n’est pas pour tout de suite, mais l’annonce est faite : l’INA compte lancer en mars 2015 son propre abonnement vidéo. Il contiendra des séries, des fictions et des documentaires… mais pas récents.
INA

Les considérations relatives à la chronologie des médias ne risquent pas de contrarier l’INA. Contrairement à Netflix, qui fait du récent son credo (du moins pour les séries), le service de l’Institut National de l’Audiovisuel visera l’ancien, voire le très ancien. Car selon les dirigeants de l’institut, un catalogue de 25 000 programmes sera disponible, comptant parmi ses titres phares les Belphegor des années 1960, mais aussi le non moins célèbre Thierry la Fronde ou encore les Shadoks, pour les amateurs de séries animées.

Le service de l’INA sera facturé sous la barre des 8 euros mensuels, et sera donc moins onéreux que ses homologues au catalogue ancré dans son temps. Il prendra ainsi la suite du service de téléchargement lancée en 2006 qui permettait, lui aussi, d’accéder à des contenus d’archives (émissions, le plus souvent gratuites) mais aussi à des fictions et documentaires. Et s’il n’est pas moderne en termes de contenus, le service le sera par son canal de diffusion. On le retrouvera en effet sur navigateurs via le site ina.fr, mais aussi sur les tablettes – sans plus de précision, ce qui laisse espérer le lancement du service sur l’app de l’INA -, sur les TV connectées et certaines box. De quoi occuper des après-midis dominicaux pluvieux et combler les attentes des téléphages nostalgiques, du moins à partir de mars prochain.


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