Pour son arrivée en France, Kickstarter cherche à séduire les porteurs de projets

 
Kickstarter, l’entreprise américaine de financement participatif, a posé ses valises en France le 11 mai dernier. Les premiers projets devraient être publiés dès le 27 mai prochain. En attendant, Kickstarter réalise une tournée en France et dévoile quelques chiffres intéressants.
Kickstarter France

Pour ceux qui ne connaissent pas, Kickstarter est une plateforme de financement participatif qui permet de mettre en relation des porteurs de projets avec des investisseurs potentiels. C’est par exemple par ce biais qu’ont été développés la Pebble Time ou encore le projet Prizm. Avant que Kickstarter n’annonce son arrivée en France le 11 mai dernier, il était impossible de créer un projet sans posséder un compte bancaire et une adresse aux États-Unis. Désormais, il est possible pour les Français de créer des projets, qui pourront être mis en ligne sur le site Kickstarter dès le 27 mai prochain, à la vue de backers (investisseurs) de n’importe quel pays du globe. En attendant cette date fatidique, Chris Beck – en charge de la validation des projets – réalise une tournée en France pour donner envie aux entrepreneurs et artistes de se lancer et pour répondre à certaines questions.

7,559 millions de dollars dépensés depuis la France en 2014

Même si Kickstarter n’était pas officiellement lancé en France, il était déjà possible de backer des projets. À ce titre, Kickstarter précise qu’en France, en 2014, 41 509 backers ont financé l’équivalent de 7,559 millions de dollars, soit une moyenne de 182 dollars par backer. On apprend également que Kickstarter a changé son partenaire de paiement qui n’est plus Amazon mais Stripe, qui poserait moins de problèmes. L’intermédiaire prend – au passage – entre 3 à 5 % de la somme récoltée (selon la devise utilisée lors du paiement) et Kickstarter en profite pour prendre également sa part : 5 %.

Pas de filtre par pays

Kickstarter a clarifié la situation des projets français face aux projets des autres pays. Tous les projets sont mis en ligne sur le même site Internet et il n’existe aucun filtre par pays ou langue. Ainsi, les Américains devraient avoir autant de chances de tomber sur un projet français qu’un utilisateur français. Le backer américain verra toutefois les sommes converties en dollars depuis l’euro. La conversion retenue lors du paiement est basée sur le taux de change en cours à la fin du projet.

Un lancement en fanfare

Lors du lancement officiel le 27 mai prochain, ce sont 150 projets qui verront le jour dès les premières heures et dont il sera possible de backer. Actuellement, il y a plus de 750 projets en cours d’élaboration en France. Des chiffres qui plaisent à Kickstarter et qui seraient à peu près similaires à ceux relatifs au lancement de la plateforme en Allemagne.

Si vous êtes un fana des chiffres et que les statistiques de Kickstarer vous intéressent, vous pouvez vous rendre directement sur le site de l’entreprise où l’on trouve des chiffres très intéressants comme l’engagement le plus courant (25 euros), le nombre idéal de récompenses (de 5 à 7), le niveau qui génère le plus d’argent (100 euros) ou encore le seuil critique : 79 % des projets qui ont atteint 20 % de la somme demandée sont financés. Mais le taux des projets financés n’est pas forcément très élevé avec 40 %.


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