Captain train, une pépite de la French Tech
En 2009, suite à une décision de l’Autorité de la concurrence obligeant la SNCF à traiter de manière équitable les agences de voyage tierces, Capitaine Train s’était lancé. L’idée : proposer une meilleure expérience utilisateur que ce que propose Voyages-SNCF et autres consorts déjà présent sur le marché. Depuis, la société s’est développée, a changé de nom, choisissant Captain Train et s’est ouvert à 19 pays au total. Même si le volume de ventes est encore restreint, leur plateforme compte 1,5 million d’utilisateurs enregistrés et vend environ 5000 billets par jour, pour un total de 72 millions d’euros de tickets vendus.
En 7 ans, Captain Train a surtout affiché une croissance affolante en choisissant de développer sa propre plateforme de système d’information, ce qui lui a permis d’être indépendant et de proposer une expérience d’achat bien meilleure que ses concurrents, avec seulement 55 salariés. L’histoire d’une startup qui a décidé de révolutionner la façon dont on utilise le train, de bout en bout.
Pour aller plus loin
Cyril Mottier (Capitaine Train) : « Android Wear en est à ses balbutiements mais a un gros potentiel »
Trainline, l’homologue britannique
Trainline a profité d’une libéralisation beaucoup plus précoce du marché britannique. L’entreprise a vu le jour en 1997. Son développement n’a pas été facile, mais elle a choisi de rapidement passer au numérique, en choisissant de travailler sur une plateforme externe. Présent seulement au Royaume-Uni, Trainline a réussi à récupérer une bonne partie du marché britannique – l’entreprise vend pour 2 milliards d’euros de tickets par an, avec 30 à 40 millions d’euros de marge brute. D’ailleurs, l’année dernière, un important fonds d’investissement américain l’a racheté, Kohlberg Kravis Roberts & Co.
Grâce à sa présence plus importante en Europe et son SI autonome, Captain Train est donc un moyen unique pour Trainline de pouvoir développer son marché bien au-delà de ses frontières. Il a été annoncé que les deux marques seraient maintenues, avec une offre issue de 22 pays et de 35 compagnies ferroviaires. Les 200 millions d’euros de la transaction vont être partagés entre les cofondateurs, mais aussi Index Ventures, CMC-CIC Capital et Alven Capital, ainsi que Xavier Niel (Iliad) et le fondateur de Liligo, Pierre Bonelli. Une bonne affaire, mais un rachat regrettable pour la French Tech qui voit partir une potentielle licorne.
Si tout cela vous intéresse, je vous conseille de consulter cet article (en anglais), qui revient sur les débuts et l’histoire de Capitaine Train.
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C'est vrai que l'Australie c'est intéressant pour l'immigration (l'immigration qualifié j’entends). Sinon le choc culturel en Chine est assez grand et il faut à mon avis oublier l'idée d'une intégration totale en Asie, mais accepter de vivre en tant qu'étranger. Sinon oui cela demande de la préparation mais je pense qu'il ne faut pas non plus sur-préparer, une fois le contrat et le visa en poche il vaut mieux se lancer. Le reste est souvent moins compliqué qu'en France (appart, impôt, etc...) J'ai un peu du mal à juger n'ayant jamais travaillé en France (partie pour des études après mon Bachelor et jamais revenu) mais je suis content de mon choix et un retour en France me ferait un peu peur...
L'Australie me tenterait bien car effectivement quitte à partir, autant le faire totalement! J'ai raté une occasion il y a quelques années, j'aurais pu partir pour un an avec le visa de travail ad hoc. L'Asie, pourquoi pas, mais le choc culturel serait peut-être délicat. J'ai un ami qui part pour le Brésil... Je ne le ferai pas sur un coup de tête, c'est un projet qui demande beaucoup de préparation, au delà des nombreuses tracasseries administratives!
Tu es bien prompt à juger... Je ne plains pas, je constate. A leur place, je ferais la même chose. C'est d'ailleurs ce que font toutes les boîtes françaises qui vont dans les salons type CES, où les politiques sont fiers d'accompagner les entrepreneurs, alors que ces derniers viennent pour trouver ce qui est devenu impossible en Europe: des partenariats et des financements. Je n'ai pas la prétention de me considérer comme les cerveaux en partance. Je pense à tous les scientifiques qui (ce n'est pas nouveau mais il y en a de plus en plus) partent faire de la recherche dans les laboratoires publics ou privés, à l'étranger. On forme beaucoup de docteurs mais on ne crée pas de postes. Les pays qui accueillent ces talents doivent être reconnaissants envers la France qui investit massivement pour former les élites qui les enrichiront. Quant à moi, si j'ai une opportunité d'un job intéressant, où qu'il soit, je serais stupide de ne pas au minimum m'y intéresser.
Donc tu te plains de la fuite des cerveaux et entreprises, et tu souhaites t'expatrier? belle mentalité... super logique comme raisonnement. Tu ne dois pas faire partie des "cerveaux" dont tu parles je pense
Tu commences de plus en plus à partir? Tu voulais dire tu penses je suppose. En tout cas si tu part, vise assez loin, la Chine c'était sympas mais ça s'essouffle... et c'est pas si simple l'expatriation, à part en tant qu'étudiant!
Parce qu'ils veulent se donner un côté hype en imitant la FinTech... pendant que le reste du monde rigole à l'idée d'associer France et technologie...
Ca fait jamais qu'une boîte de plus qui part. Entre les entreprises et les cerveaux, la fuite vers l'étranger devient une évidence pour un nombre croissant, et c'est inquiétant. Il n'y a déjà plus d'industrie, l'agriculture va crever, s'il n'y a même plus les emplois des boites technlogiques, bientôt quand les représentants de l'Etat français iront au G8, ce sera comme invité. Perso, je commence de plus en plus à partir quand je vois l'état de la France et les carrières possibles en s'expatriant.
Parce que c'est américo-britannique maintenant!
Ce n'en est pas moins ridicule. Mouton.
Parce qu'ils font partie de la "French Tech"
Moi !
Qui s'en fou?
peut-être parce que personne n'utilise "French Tech" ailleurs qu'en France ? cette appellation c'est juste de la branlette de politicien ...
Pourquoi écrire "French Tech" sur un site français qui parle d'une boîte française ? Ridicule.
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