L’intelligence artificielle est omniprésente, que ce soit en tant qu’assistant personnel ou en tant que générateur de données écrites et imagées. Une omniprésence qui se traduit par un impact environnemental plus que considérable. Une récente étude américaine met en lumière ces coûts astronomiques, révélant une consommation d’eau très élevée.
L’intelligence artificielle est un gouffre énergétique
Une étude menée par l’Université de Californie à Riverside relayée par Tom’s Hardware met en évidence les coût liés à l’utilisation de l’IA générative. On apprend par exemple que pour générer l’équivalent de 100 mots, ChatGPT nécessite l’équivalent de trois bouteilles d’eau de 500 ml. Un chiffre dérisoire, mais qui est à remettre dans un contexte global. Selon le Blog du modérateur, ChatGPT serait utilisé par près de 180 millions de personnes par mois. Ces chiffres ne correspondent d’ailleurs qu’à une utilisation pour générer du texte, on ne parle pas ici d’images ou de vidéos.
Cette même étude indique que le groupe Meta a dû utiliser 22 millions de litres d’eau pour entraîner son modèle LLaMA-3 , soit la quantité d’eau nécessaire pour faire pousser 2 000 kg de riz, soit, ce qui représente la consommation en riz de 164 américains par an.
L’eau n’est pas la seule ressource ponctionnée, l’électricité fait également partie du lot. Reuters nous rapporte qu’une centrale nucléaire a été relancé aux États-Unis pour répondre aux besoins en énergie IA de Microsoft. Une direction qui rentre en contradiction avec les récentes déclarations de Craig Cincotta, représentant de Microsoft. Selon lui, la société « travaillerait sur des méthodes de refroidissement des centres de données qui élimineront complètement la consommation d’eau ». Si les centres de données ne consomme pas directement de l’eau, les centrales en ont besoin pour leur fonctionnement.
Un problème global
L’industrie technologique s’est rapidement saisie de l’intelligence artificielle comme étant son nouveau bijou. Chaque entreprise y va de son innovation, que ce soit avec un nouveau modèle de langage ou la construction d’un centre de données. Dernièrement, Elon Musk se ventait de la construction rapide de son nouveau serveur IA, alors que certaines associations l’accusent d’aggraver la pollution dans la région où il s’est implanté.
Cette demande croissante exerce une pression sur d’autres secteurs de l’industrie comme les semi-conducteurs (utilisant des matériaux rares) qui se retrouvent à flux tendu pour répondre à ces enjeux.
Si l’IA représente une avancée technologique majeure, elle entraîne des coûts environnementaux et sociétaux que les différents pays doivent prendre en compte.
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