OpenAI Sora est disponible pour tout le monde : fonctionnalités, disponibilité et prix
Sora est enfin là !
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Après des mois d’attente, OpenAI rend disponible enfin Sora au grand public. On peut déjà voir les résultats de ce puissant outil de génération de vidéos.
Mise à jour : OpenAI Sora est bel et bien disponible, il faut disposer d’un abonnement ChatGPT Plus (20 dollars par mois) ou ChatGPT Pro (200 dollars). En France, il faut utiliser un VPN, car le service n’est pas encore disponible en Europe. Nous avons pu tester le service, cela fera l’objet d’un article un peu plus tard.
Article original :
Ce soir, l’OpenAI Day ouvre ses portes à New-York. Pour rappel, OpenAI est l’éditeur ChatGPT. Et… l’annonce de Sora est arrivée trop vite.
MKBHD fait partie des rares créateurs et testeurs qui ont eu un accès privilégié à Sora ces dernières semaines.
Imaginez pouvoir créer n’importe quelle vidéo simplement en la décrivant avec des mots. C’est la promesse de Sora, le nouvel outil d’OpenAI qui sort aujourd’hui de sa phase de test privé. D’ailleurs, d’après les premières informations, le lancement sera retardé en Europe, mais on pourra certainement l’utiliser grâce à un VPN.
Bref, les premiers retours d’expérience comme celui de MKBHD nous permettent déjà d’entrevoir le potentiel et les limites de cette technologie.
Les forces de Sora
Comme vous pouvez le constater, la qualité visuelle atteinte par Sora impressionne. L’outil excelle particulièrement dans certains domaines : les animations abstraites, les effets de fluides (eau, feu), et les scènes de style cartoon.
La gestion des textures et des couleurs est remarquable, et la capacité à créer des transitions fluides entre différentes scènes démontre une vraie compréhension de la composition visuelle.
Autre point fort : l’intégration d’un système de storyboard permettant d’enchaîner plusieurs prompts pour créer des séquences plus longues et complexes. Cette fonction pallie intelligemment la difficulté de l’outil à gérer des scénarios complexes en une seule requête.
La gestion des textures et des matériaux mérite également d’être soulignée. Sora démontre une compréhension remarquable des différentes surfaces et de leur comportement sous diverses conditions d’éclairage. Que ce soit le rendu métallique d’une surface réfléchissante ou la texture organique d’un paysage naturel, le système parvient à créer des rendus convaincants qui maintiennent leur cohérence tout au long de la séquence vidéo.
D’après MKBHD, l’interface de Sora se veut intuitive : une simple zone de texte où l’utilisateur décrit la vidéo souhaitée. Les options sont multiples : définition (du 360p au 1080p), durée (jusqu’à 10 secondes).
Le temps de génération varie de quelques secondes à plusieurs minutes, selon la complexité et la qualité demandée.
Il y a aussi un système de remix. Cette fonctionnalité permet aux utilisateurs de modifier des vidéos existantes en ajoutant ou en modifiant des éléments spécifiques, tout en conservant l’ambiance et le style général de la séquence originale. Par exemple, comme le montre MKBHD, il est possible d’ajouter un parcours de golf en arrière-plan d’une scène côtière tout en préservant l’architecture et l’atmosphère initiales.
Les limites techniques et éthiques
Malgré ses prouesses, Sora montre des faiblesses récurrentes. La plus flagrante concerne la physique des mouvements : les déplacements semblent souvent artificiels, particulièrement pour les humains.
La « permanence des objets » pose également un problème, avec des éléments qui disparaissent ou se transforment de manière incohérente au fil de la séquence. Il y a beaucoup d’hallucinations et de choses étranges.
Les protections éthiques intégrées sont nombreuses : refus de générer du contenu impliquant des mineurs, des personnalités publiques ou des marques déposées. Chaque vidéo est également filigranée, bien que cette protection puisse être contournée par un simple recadrage.
Comme l’explique MKBHD, la question de la source des données d’entraînement reste floue. OpenAI évoque l’utilisation de « médias accessibles publiquement », mais les détails manquent sur la nature exacte de ces données et les possibilités de retrait pour les créateurs originaux.
Et maintenant ?
Même si on est encore loin d’un outil capable de faire des vidéos 100 % réussies, l’enjeu n’est plus tant technique qu’éthique et sociétal : comment garantir un usage responsable d’une technologie capable de créer des vidéos de plus en plus réalistes ? Et là, ça fait débat.
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