Le slogan de Google a toujours été « Don’t be evil » (« Ne soyez pas malveillants »). Avec la création de la holding Alphabet, celui-ci est devenu « Do the right thing » que l’on pourrait traduire par : « Faites les bonnes choses ». Ces leitmotivs se veulent honorables et garants d’une éthique de travail exemplaire et lui ont notamment permis d’être désignée comme l’entreprise la plus attirante auprès des jeunes.
Mais est-ce vraiment le cas ? D’après The Information, un chef de produit de l’entreprise vient de déposer une plainte contre Google auprès de la Cour supérieure de Californie, à San Francisco. Ce dernier affirme que la firme de Mountain View mène « un programme d’espionnage » en interne.
Lutter contre les fuites
Le but de cette surveillance serait avant tout d’éviter la fuite d’informations sensibles auprès des forces de l’ordre. L’auteur de la plainte affirme que Google interdit à ses employés de parler de ses activités illégales — même à ses avocats — et les incite à la délation si un collègue est suspecté d’avoir divulgué une information à une partie tierce.
The Verge a obtenu une copie de la plainte déposée. Dans le document on peut lire la chose suivante : « La devise de Google est « Don’t be evil ». Les politiques de confidentialité illégale de Google échouent dans cet exercice ». Si l’on en croit les accusations, l’entreprise interdirait même à ses employés d’écrire sans son accord des livres sur le thème du travail dans une grande compagnie de la Silicon Valley.
Menaces
La personne ayant porté plainte se fait appeler « John Doe » pour rester anonyme. Mais The Information affirme que, en juin dernier, ce même employé avait attaqué en justice Nest, une filiale de Google, pour licenciement abusif.
Dans cette nouvelle plainte, « John Doe » affirme que le but de ce programme d’espionnage est également d’éviter que des documents confidentiels ne soient livrés aux journalistes. Il va même jusqu’à ajouter que l’un des cofondateurs de Google — sans préciser s’il s’agit de Larry Page ou de Sergey Brin — a menacé de licenciement tout employé qui ferait sortir des informations.
3,8 milliards de dollars d’amende
Si Google est déclaré coupable, l’entreprise devra s’acquitter d’une amende de 100 dollars pour chacune des 12 violations du Code du travail californien dont elle est accusée. Cette somme sera ensuite multipliée par son nombre d’employés, soit 61 000. Si l’une des infractions s’étend au-delà d’une période de paie (ex. : un mois pour les salariés mensualisés), ladite amende pourrait passer à 200 dollars par période de paie par employé pendant un an.
Ainsi, le géant du web risque jusqu’à 3,8 milliards de dollars d’amende. Dans ce cas de figure, chaque employé toucherait environ 14 600 dollars selon les estimations de The Information.
Voici la copie du document obtenu par The Verge :
John Doe vs. Google, Inc. by Nick Statt on Scribd
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Ça s'appelle un DLP en sécurité informatique. Ce n'est en rien illégal.
Il est dit :"affirme que le but de ce programme d’espionnage est également d’éviter que des documents confidentiels ne soient livrés aux journalistes. Il va même jusqu’à ajouter que l’un des cofondateurs de Google a menacé de licenciement tout employé qui ferait sortir des informations." Ben logique, n'importe que société de l'IT qui souhaite garder confidentiel ses infos pour éviter des fuites agirais de la sorte, et l'employé qui communiquerais ce genre d'info doit être licencié, c'est logique, ca devient du vol de donnée la, donc rien grave je trouve.
Comme c'est surprenant ! Je suis sûr que si le président de Google pouvait espionner sa mère il le ferait !
Si ce que la personne qui porte plainte dit est vrai, alors Google mène un programme d'espionnage pour surveiller ses employés afin de s'assurer que les documents "sensibles" ne soient pas divulgués à la presse.
Si, The Information confirme que c'est la même personne. La phrase est peut-être mal tournée, je vais essayer de corriger.
demande qui serait tout à fait illégale :-)
google a séparé ses activités. Il a alors créé une maison mère dite Alphabet qui les regroupes toutes et google ne garde que la fonction de recherche ...
tout a fait d accord
euh ben si c est fait de facon intrusive si pas d excuse de la concurrence. Un emplyé est un être humain et c est plus important qu'une société ... Maintenant si c est dans le contrat de travail, cela ne me dérange pas plus que cela. Donc tout dépend du niveau d intrusion
abcdefghijklmnopqrstuvwxyz
Bah alors Zalmano ???? Ou es tu ?
La maison mère de Google
J'ai toujours pas compris c'est quoi alphabet.
Ce n'est pas forcément un aveu, mais simplement une demande au cas où Google surferait avec la ligne rouge de demander à garder le silence.
Il y a des choses bizarres dans cette histoire. "Google interdit à ses employés de parler de ses activités illégales" => Genre Google admettrait être dans l'illégalité ?? "John Doe affirme que le but est également d’éviter que des documents confidentiels ne soient livrés aux journalistes." => Mais où est donc le rapport ?? Cela risque même plutôt d'être l'inverse, les journalistes vont vouloir fouiner
Euh... "John Doe" est le nom qui est donné à une personne voulant rester anonyme. Ça n'est pas un véritable nom. Ce n'est donc pas le même employé qui a déposé une plainte contre Nest. <i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
Le mec qui veut taffer chez Google et voir sa vie privée respectée...
Tout dépend de ce que l'on entend par espionnage : Charte signée? Employés au courant? Limitation dans le domaine pro ou extension au perso? Dans quelle mesure? En accord avec la legislation locale / nationale? Bref, quoiqu'on en pense, qu'on soit d'accord avec ce principe ou pas, il faut d'abord débroussailler un peu...
C'est pour ça que l'on ne parle pas de corde dans la maison d'un pendu.
Si les employés étaient si bien traités que cela, les menaces de Google (ou d'autres) n'auraient jamais eu lieu d'être. Ne cherchez pas l'erreur, il n'y en a ... plus et depuis assez longtemps ! L'image construite patiemment des "belles réussites" de la Silicon Valley et la réalité ne sont effectives que dans les médias compatissants, c'est-à-dire presque tous.
"L’auteur de la plainte affirme que Google interdit à ses employés de parler de ses activités illégales" Plus que d'une mesure anti-fuites vis à vis de la concurrence, ça ressemble plus à un programme anti-lanceur d'alertes...
Comme il serait logique qu'Apple et Facebook fassent de même car ils ont après tout les mêmes intérêts.
Oh non ce n'est pas possible de la part du gentil Google, seul le méchant Apple est capable de cela !!! Nan mais sérieusement, what did you expect, hein ? C'est logique.
La manière n'est pas très élégante, mais dans un monde ultra concurrentiel, on ne peut pas leur en vouloir de chercher à tout prix à éviter que des fuites ne se propagent...
Vu que Google espionne déjà toute la planète, ça change pas grand chose au final.
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