Élisabeth Borne l’a annoncé : dès janvier 2024, on pourra passer son permis dès 17 ans et conduire à partir de 17 ans. Jusqu’à maintenant, même si la conduite accompagnée existait, on ne pouvait conduire seul qu’à 18 ans avec le permis B. Une décision du gouvernement qui divise à plusieurs niveaux.
Pouvoir conduire seul dès 17 ans : le gouvernement divise
D’un point de vue de la mobilité des jeunes, cette décision pourrait permettre à ceux habitant dans des régions où les transports en commun sont sous-développés de quand même se déplacer. C’est une problématique importante, notamment pour les apprentis qui ont besoin de se rendre au travail. Ce qui repose la question du développement des transports en commun.
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Mais pour d’autres, cela reviendrait à engendrer des accidents de la route, d’autant plus que c’est la première cause de mortalité chez les jeunes de 18 à 24 ans. Une des autres problématiques soulevées est environnementale : étendre l’âge légal pour avoir le permis, c’est créer une augmentation des gaz à effets de serre et du réchauffement climatique. Contrairement à d’autres solutions : les transports en commun, le vélo ou la marche.
Certains peuvent penser que c’est inutile, puisque les voitures sans permis existent déjà. Elles permettent de se déplacer sans avoir le permis de conduire. Pourtant, les « sans P » comme on les appelle à Marseille (où elles rencontrent un certain succès, comme la Citroën Ami), sont souvent plus chères et réservées aux classes sociales supérieures. Aussi, elles ne sont jamais utilisées longtemps, quelques années tout au plus. Mais justement, cela pourrait recréer de l’égalité en laissant la possibilité aux jeunes de conduire des voitures « classiques ».
Vous êtes majoritairement contre
Au total, vous êtes 76 % des répondants à penser que ce n’est pas une bonne idée : 66 % du total parce que c’est dangereux et 10 % parce que ce n’est pas écologique.
Vous êtes tout de même une centaine (13 %) à envisager cette possibilité si des restrictions s’appliquent, notamment en ce qui concerne la vitesse maximale, et presque autant (12 %) à trouver qu’il s’agit inconditionnellement d’une bonne mesure.
Dans un cas comme dans l’autre, vos arguments s’entendent. Rémi WLBRCK rappelle par exemple que le taux d’accidents mortels chez les jeunes (18-24 ans) est très élevé. Zaefir de son côté juge que les folies faites en voiture par ces conducteurs de 17 ans seraient de toute façon faites en voiturettes ou en deux-roues, des véhicules bien moins protégés. Cela reste sujet à débat.
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