Smartphones dans les collèges : vers une interdiction plus tôt qu’on ne le pense

Du concret dès la rentrée prochaine

 
Les choses se précisent concernant l’exclusion du smartphone dans les écoles et les collèges français. Le gouvernement démissionnaire mise sur une interdiction dans certains établissements dès la rentrée 2024, suivie d’une entrée en vigueur à grande échelle de cette mesure en tout début d’année prochaine.
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La « Pause numérique » se précise pour les établissements scolaires français. Dans le cadre d’une conférence de presse dédiée à la rentrée des classes, Nicole Belloubet, ministre démissionnaire de l’Éducation nationale a détaillé les premières modalités relatives à l’interdiction des smartphones, voulue par le gouvernement dans les écoles et les collèges.

Cette mesure devrait en l’occurrence s’activer en deux temps. Dès cette rentrée 2024, « près de 200 collèges » participeront à une première expérimentation de cette interdiction des téléphones portables, rapporte BFM. L’objectif du gouvernement est toutefois de bannir les smartphones à grande échelle au sein des établissements, et ce dès janvier 2025.

Vers une interdiction globale début 2025

« L’expérimentation de cette pause numérique commence dès cette rentrée 2024, dans près de 200 collèges, et la généralisation de cette pause numérique devrait pouvoir intervenir dès le mois de janvier 2025 », a déclaré Nicole Belloubet.

L’entrée en vigueur de cette mesure se heurte, pour l’instant, à des questions d’ordre pratique. Il y a quelques mois, la ministre avait indiqué que les écoliers et les collégiens seraient invités à déposer leurs smartphones à l’entrée des établissements concernés, dans « des casiers individuels ». Dans l’immédiat, il semble néanmoins que les élèves pourront garder leur appareils avec eux, à condition qu’il soient « éteints et rangés », et ces derniers n’auront pas le droit de les utiliser, lit-on sur le site de l’Éducation nationale.

Dans le cadre de cette même conférence de presse, Nicole Belloubet a toutefois tenu à faire la distinction entre cette interdiction des smartphones dans les écoles et les collèges, et l’utilisation du numérique à des fins pédagogiques.

La ministre démissionnaire, a notamment évoqué le cas de l’intelligence artificielle, qu’elle souhaite voir utilisée dans les établissements scolaires, appelant à la création d’une feuille de route consacrée à l’emploi de cette technologie par les professeurs.