
Elon Musk est dans les petits papiers de la Maison-Blanche et l’administration Trump continue de le faire savoir. Après le soutien apporté à Tesla par Donald Trump malgré ses réticences sur les voitures électriques, c’est au proche du président Brendan Carr, président de la Commission fédérale des communications (FCC) de mettre en avant Starlink et d’appuyer son installation en Europe.
Dans une interview donnée au Financial Times, Carr invite les « démocraties occidentales alliées » à choisir entre les solutions technologiques américaines ou les technologies chinoises, mettant en garde l’UE du problème à long terme que pourrait représenter le Parti communiste chinois.
Un bras de fer géopolitique
Cette prise de parole intervient dans un contexte géopolitique tendu où les entreprises d’Elon Musk souffrent des récentes prises de parole de ce dernier. Après un boycott massif de Tesla, certaines personnes commencent à opérer un boycott de Starlink, la solution haut débit par satellite de Musk. Une défiance qui apparaît après que Washington ait menacé de couper les services de Starlink en Ukraine, précise le Financial Times.
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L’Europe n’est pourtant pas dépourvue d’une solution technologique propriétaire avec Eutelsat et ses presque 700 satellites en basses orbite. Un chiffre qui tient mal la comparaison avec les 7 100 satellites proposés par Starlink. La Chine quant à elle prévoit d’égaler ceux de l’Europe en 2024 et d’en proposer 15 000 d’ici 2030 indique Business AM.
Pour Carr, l’Europe se trouve aujourd’hui « prise en étau » entre Washington et Pékin, estimant qu’elle « doit faire un choix ». « Si Starlink vous inquiète, attendez de voir la version du Parti communiste chinois, là vous aurez vraiment de quoi vous faire du souci », assure le proche de Trump au Financial Times.
Pour aller plus loin
6 satellites sur 10 en orbite sont des Starlink et c’est un problème
Bien que le président de la FCC juge « regrettable » que la politique semble influencer les décisions à long terme, ses accusations à l’encontre de la Commission européenne qu’il accuse de faire du « protectionnisme » et d’adopter une attitude « anti-américaine » ne risque pas d’arranger la situation.
De son côté, la Commission européenne précise qu’elle a « toujours appliqué et continuerait d’appliquer les lois de manière équitable et sans discrimination à toutes les entreprises opérant dans l’UE, dans le plein respect des règles mondiales ».
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