Il n’y a qu’à voir la courbe des recherches du terme « Kick » sur Google pour s’en rendre compte : depuis le mois de mai, c’est l’effervescence. Il s’agit d’un nouveau concurrent de Twitch : une plateforme de streaming sur laquelle chacun peut lancer un live. Mais derrière de grandes promesses quant à la liberté et à la rémunération pour les streamers se cache un modèle économique déséquilibré ainsi que des polémiques.
Pour aller plus loin
Setup de stream : quel équipement choisir pour se lancer sur Twitch ou YouTube ?
Pourquoi est-ce qu’on parle autant de Kick ?
La mise à l’agenda médiatique de Kick ne s’est pas faite par les internautes « lambda », mais par les relais d’opinion que sont les streamers, forts de leur influence et de leur popularité sur les réseaux sociaux. Forcément, comme Kick concerne directement leur profession et par extension une grande partie de leur vie, beaucoup se sont exprimés dessus.
C’est ce qui a mis en lumière Kick. Mais, pour qu’ils en parlent, c’est bien à cause de raisons particulières. Tout d’abord, il y a la liberté qu’offre la plateforme par rapport à Twitch, surtout au niveau du contenu qu’on peut y diffuser : émissions de télévision, casino en ligne, etc. Autre point : la rémunération, qui est vendue comme étant bien supérieure à celle qu’offre Twitch, même à ses streamers les plus populaires.
Enfin, ce sont les streamers qui s’y sont lancés qui font polémique. On peut penser au cas d’Amaru, accusé de propos sexuels auprès de jeunes filles et de rapports sexuels avec une mineure. Il avait alors quitté Twitch pour ne revenir que récemment, sur Kick cette fois-ci.
Kick, qu’est-ce que c’est ?
Kick est une plateforme de streaming lancée en décembre 2022 et calquée sur le même modèle que Twitch ou YouTube Gaming. À l’aide d’un ordinateur et d’un logiciel de streaming (OBS, XSplit ou Streamlabs), n’importe qui peut lancer un live et se filmer en direct.
Les internautes peuvent réagir entre eux et avec le streamer par le biais d’un chat. À l’heure actuelle, Kick revendique 5 millions d’utilisateurs inscrits. La plateforme aurait mis 69 jours avant d’atteindre le million d’utilisateurs en février dernier. La croissance de Kick serait de plus de 400% entre janvier et mai 2023, avec une multiplication des chaînes, qui seraient plus de 67 000 fin avril.
Par son nom et par son identité, Kick est principalement destinée aux jeux vidéo : les streamers peuvent y diffuser en direct leurs parties. Les similitudes avec Twitch sont très nombreuses : par exemple, il existe le même système d’emotes. Les streamers peuvent ajouter sur leur chat des émojis personnalisés, à leur effigie ou pour créer des références communes.
Certaines « emotes » sont d’ailleurs réservées aux abonnés, à ceux qui soutiennent financièrement le créateur en question. À l’heure actuelle, Kick permet de streamer sur d’autres plateformes : le site n’interdit pas de diffuser en direct chez ses concurrents.
Kick ressemble très fortement à Twitch
La ressemblance avec Twitch ne s’arrête pas là. La présentation du site, dès sa page d’accueil, est identique. La mise en page est presque la même : sur le côté gauche, les chaînes que l’on suit et celles qui nous sont recommandées. Au milieu, des lives et juste en dessous différentes catégories et jeux.
De même pour l’interface : les boutons, leurs formes, leurs effets, leurs polices, sont très similaires. La ressemblance est même troublante, tant et si bien que Kick pourrait passer pour une contrefaçon.
Le modèle économique de Kick
Pour se rentabiliser, Kick vend des abonnements payants : on peut payer pour s’abonner à des streamers. Un abonnement est vendu à 4,99 dollars par mois, ce qui correspond à 4,60 euros selon le cours actuel (sans compter les frais de conversion qui peuvent s’appliquer).
En retour, les streamers peuvent offrir des avantages à leurs abonnés : ce sont principalement des badges ou des emotes en plus. Ce sont en tout cas ceux qui sont natifs sur Kick, les streamers peuvent très bien en apporter d’autres de leur côté.
Pour le moment, les abonnements (achetés ou offerts) ont généré 10 millions de dollars en trois mois, selon le chef produit de Kick. Il déclare que cela a permis de reverser plus de 9,5 millions de dollars aux streamers.
À qui appartient Kick ?
Le siège social de Kick est à Melbourne en Australie. Sur LinkedIn, on trouve deux cofondateurs qui se revendiquent comme tels : Edward Craven et Bijan Tehrani. Deux entrepreneurs qui ne viennent pas de nulle part : tous deux sont également cofondateurs de Stake. Il s’agit d’un casino en ligne implanté à Curaçao et officie en Australie, au Royaume-Uni. Une plateforme qui a la particularité de ne pas être jouée avec de la monnaie classique, mais via des cryptomonnaies (sauf au Royaume-Uni).
En plus des cofondateurs, on trouve deux employés expérimentés dans le domaine du streaming : Andrew Santamaria, qui travaillait pour Amazon Games et Edson Rodrigues Miguel, un ancien de DLive, une plateforme de streaming rachetée par BitTorrent. Enfin, il est à mentionner Trainwreck, streamer anglophone très connu et qui se présente comme troisième co-propriétaire de Kick.
Kick peut-il renverser Twitch ?
Avec sa montée en popularité, beaucoup se demandent si Kick pourra un jour dépasser Twitch. En attendant, tout le monde scrute pour savoir quel sera l’avenir du streaming mondial. Néanmoins, plusieurs indices laissent à penser que Kick ne sera jamais premier. Pire, il pourrait tout simplement disparaître, et ce bien plus tôt qu’on ne le croit.
Pour aller plus loin
Comment streamer sur Twitch depuis votre PC, votre smartphone ou votre console
Mixer : quand Microsoft a voulu faire la même chose (et n’a pas réussi)
En 2017, Microsoft se lançait officiellement dans le streaming avec Mixer, sa propre plateforme issue du rachat d’une start-up nommée Beam en 2016. Sa stratégie pour devenir populaire : signer des contrats avec les streamers les plus populaires du monde pour qu’ils ne diffusent que depuis le site. Ainsi, Ninja et Shroud par exemple avait migré vers Mixer, pour un montant de 50 millions de dollars environ pour le premier selon Tom Warren.
Mais alors que la période du confinement aurait dû profiter à Mixer, la plateforme n’a pas réussi à décoller face à la concurrence de Twitch, YouTube Gaming et Facebook Gaming. Tant et ainsi en juin 2020, Microsoft a annoncé la fermeture de Mixer, ou plutôt sa fusion avec Facebook Gaming.
Et si Kick s’effondrait sous des coûts de fonctionnement trop lourds ?
Kick pourrait bien subir le même sort. La particularité de Twitch, YouTube Gaming et Facebook Gaming, c’est que ces sites de lives sont épaulés par des géants de la tech : on parle d’Amazon, de Google et de Meta, des Gamam. Leur rentabilité n’est de fait par certaine : diffuser en direct des flux vidéo en HD à des millions de personnes en simultané, cela coûte très cher en débit et en serveurs. Pour cela, Twitch peut s’appuyer sur Amazon et sur sa division Amazon Web Services, mais également sur sa belle trésorerie.
Même Twitch n’est pas rentable
Près de neuf années se sont écoulées depuis le rachat par Amazon de Twitch et en neuf ans, le géant du e-commerce n’a pas réussi à rentabiliser la plateforme. L’une des difficultés de Twitch reconnue par son nouveau PDG Dan Clancy, c’est que la plateforme peine à attirer les annonceurs. Le tout en faisant face à des coûts de fonctionnement très importants, liés aux serveurs. Pour faire face à ces difficultés financières, Twitch a d’ailleurs licencié 400 employés il y a quelques mois lors de l’arrivée du PDG, ce qui représente 7% de la masse salariale.
Comme le rappelle Siècle Digital, Twitch a réduit en septembre dernier les revenus des streamers les plus importants. Au lieu de toucher 70% du montant d’un abonnement, ils ne touchent désormais que 50% à partir de 100 000 euros de revenus par an. Pour autant, Dan Clancy pense que Twitch sera rentable durablement.
Du côté de Kick, son co-fondateur Edward Craven revendiquait en avril le fait que sa plateforme est déjà rentable, quatre mois après son lancement.
Les projets de Kick en cours
Plusieurs ajouts sont prévus sur la plateforme, dont de nouveaux programmes de rémunération pour les streamers. Mais à côté de ça, on sait que la plateforme travaille sur une KickCon, une conférence dédiée au site, à l’instar de la TwitchCon, qui se tiendra à Paris les 8 et 9 juillet prochain. A priori, la KickCon aura lieu à Las Vegas en 2023, sans qu’on ait plus de détails dessus.
Autre changement à venir : Kick sera « bientôt disponible sur console » selon le compte Twitter français du site.
Les polémiques autour de la plateforme
Depuis son ouverture et surtout depuis son émergence, Kick est la cible de diverses polémiques.
La diffusion de contenus protégés par le droit d’auteur
À quelques jours de la sortie de The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, le jeu phare de Nintendo a été victime d’une fuite, avec des copies du jeu disponibles en ligne. Si streamer le jeu était prohibé sur Twitch, ce n’était pas le cas sur Kick. Ainsi, nombre de streamers ont pu diffuser le jeu en direct, au nez et à la barbe de Nintendo.
Il semblerait que sur les autres contenus soumis au droit d’auteur aussi, Kick soit bien plus laxiste que Twitch. Les streams « react », durant lesquels un streamer réagit à un contenu qu’il regarde, sont davantage autorisés. Le genre le plus connu est le react d’émissions de télévision et plus particulièrement d’émissions de télé-réalité.
Il faut toutefois faire attention à cela : des exemples de bannissements de chaînes Kick existent. Le streamer Koumou l’a montré en direct. En effet, il regardait un streamer réagir à un épisode de One Piece et d’un seul coup, une page 404 s’est affichée. Pas de doute : le streamer en question s’est fait bannir pour violation des droits d’auteur.
Kick et le respect du droit d’auteur, c’est un peu le serpent qui se mord la queue : si pour l’instant la plateforme est plus laxiste que Twitch, c’est parce qu’elle n’est pas suffisamment grosse pour être repérée. Mais plus elle fera parler d’elle, plus il y aura de viewers, plus la pression sera grande sur les épaules de la plateforme.
Le streaming de jeux de casino en ligne
Depuis le mois d’octobre dernier, la diffusion de parties de casino en ligne est interdite sur Twitch, plus précisément sur certains sites. Parmi les sites mentionnés, on trouve Stake, dont les fondateurs ont créé… Kick. Les autres sites de gambling sont tous basés à Curaçao, comme Stake.
Cela faisait suite à des critiques revenant régulièrement depuis des années à l’encontre de Twitch. L’intérêt pour la plateforme était aussi de bannir des chaînes diffusant ce type de contenu, qui pouvait ne pas plaire aux annonceurs. Kick se paie donc le luxe d’un avantage concurrentiel par rapport à Twitch, en permettant de diffuser des parties de casino sur Stake. Le casino représente d’ailleurs la plus grande partie de l’audience de Kick, puisque la catégorie est souvent la plus visionnée sur le site.
Le code source volé à Twitch
Plusieurs internautes dont certains streamers accusent Kick d’avoir volé du code informatique à Twitch : c’est le cas d’As2piK notamment. Les rumeurs vont dans le sens d’un vol du code source de la plateforme d’Amazon lors de sa gigantesque fuite de données survenue en octobre 2021. Elle contenait le code source du site, soit tout ce qu’il faut pour utiliser une plateforme de streaming.
Pour le moment, aucune preuve ne permet d’affirmer que Kick a effectivement volé du code source de Twitch.
Les streamers polémiques qui se lancent
Parmi les streamers qui font polémique sur Kick, il y a Amaru, que nous avons évoqué précédemment. Après une pause d’environ un an, le streamer/youtuber est revenu sur YouTube dans une vidéo avec un psychologue qui l’interrogeait sur cette période. L’occasion pour lui de lancer sa chaîne Kick, qui compte à l’heure actuelle plus de 127 000 abonnés.
Autre personnage sur lequel Kick a mis la main, Adin Ross, l’un des streamers les plus célèbres dans le monde. Proche du masculiniste extrême Andrew Tate et banni à plusieurs reprises de Twitch pour propos haineux, Adin Ross s’est laissé convaincre par Kick. Un changement de plateforme qui lui a permis de diffuser le Super Bowl ainsi que de la pornographie. Et ce sans que la modération de Kick n’intervienne.
Pourquoi certains streamers quittent Twitch pour diffuser sur Kick
Plusieurs raisons poussent de plus en plus de streamers à exercer leur activité sur Kick. Si certains ont complètement abandonné la plateforme d’Amazon, certains ne l’ont pas totalement quittée.
D’autres streamers suivent la tendance
Comme le rapportait Le Parisien, Kick convainc actuellement d’autres streamers plus réputés : certains se sont lancés sur Kick. C’est le cas du streamers avec le plus de subs en France (à comprendre, d’abonnés payants), ChowH1. Dans son cas cependant, il n’a pas quitté Twitch, puisqu’il continue de streamer sur le site d’Amazon, simplement pas en simultané. Quant à David Lafarge, il semble avoir abandonné toute autre plateforme pour se consacrer à Kick pour les lives.
On compte aussi de gros noms du streaming mondial, comme Ninja, qui avait quitté Twitch pour Mixer suite à la signature d’un contrat juteux, avant que le site de live de Microsoft ne ferme ses portes. Pour le moment, il n’a qu’une chaîne Kick ouverte, mais a été très critique par rapport à Twitch et à l’interdiction de streamer sur plusieurs plateformes pour les partenaires.
Les contrats intéressants de Kick
Kick possède un programme pour ses créateurs. Il y a tout d’abord le rang d’« affilié », comme sur Twitch, mais les paliers sont plus simples à atteindre. Il permet de débloquer les abonnements payants. Sur Kick, il faut réunir 75 followers et avoir streamé pendant cinq heures au total.
Le deuxième palier est celui de streamer « vérifié ». Là, c’est déjà plus compliqué, les critères étant plus restrictifs :
- Avoir streamé 30 heures dans un intervalle de 30 jours ;
- Avoir streamé 12 jours différents sur 30 jours ;
- Avoir une moyenne minimale de 75 viewers sur les 30 derniers jours ;
- 300 personnes doivent avoir écrit dans le chat en 30 jours ;
- Avoir au moins 20 abonnés.
Là où Twitch propose du 50/50 ou du 70/30 sur les abonnements payants, les subs, Kick adopte une approche radicale. C’est du 95/5, avec 95% des revenus des abonnements pour le streamer et 5% pour Kick. Évidemment, le pactole potentiel est bien plus intéressant pour les streamers qui songent à changer de plateforme. Quitte à perdre certains abonnés au passage, ils peuvent se rattraper avec cette répartition plus avantageuse.
Une rémunération à l’heure pour les streamers
Kick devrait à terme permettre de diffuser des publicités : de quoi gagner encore plus d’argent pour les streamers. Mais ce n’est pas tout : Kick prévoit aussi de rémunérer les streamers… à l’heure. Sa stratégie n’est pas de signer des contrats à plusieurs millions de dollars pour avoir l’exclusivité de certains streamers, mais d’en payer le plus possible. Dans un texte partagé sur Twitter en janvier, le copropriétaire de Kick Trainwreck écrivait ceci : « nous allons investir le budget qui aurait été utilisé uniquement pour les grands créateurs au profit de tous les créateurs. C’est ainsi que nous financerons le programme pour les créateurs jusqu’à ce que nous développions davantage notre programme publicitaire. »
Kick prévoit donc de rémunérer les streamers à un taux horaire. Mais attention : il ne sera pas le même pour tout le monde. En effet, il devrait être décidé en fonction de certains critères :
- Le nombre d’heures de streaming ;
- Un taux fixe basé sur les CPM publicitaires de Kick ;
- Le nombre moyens de téléspectateurs ;
- Les données démographiques et l’engagement des téléspectateurs.
Les streamers pourront être payés via un virement chaque mois, ou le jour même en cryptomonnaies (Bitcoin ou Ethereum). Pour éviter que certains filous tentent d’en tirer un maximum de revenus, le programme sera soumis à un processus d’approbation manuelle dans un premier temps.
Autre méthode de Kick pour convaincre les streamers de passer sur son site : rembourser leurs frais de départ de Twitch. En effet, ce dernier a ajouté des frais de résiliation du programme affilié et partenaire, 25 dollars maximum. Des frais qui pourront être remboursés par Kick si vous allez sur la plateforme.
Kick va-t-il rémunérer les streamers 16 dollars de l’heure ?
Ce qui a fait parler de Kick, c’est aussi la rémunération directe de ses streamers. La rumeur qui se répand depuis plusieurs jours parle de 16 dollars de l’heure. Tout part d’un tweet du compte KickStreamLIVE sur Twitter, qui n’est pas affilié à Kick, mais à un streamer.
Il publie une image dans laquelle on voit ce qui serait un extrait de document interne de Kick. Il est indiqué « un tarif de 16 dollars de l’heure à payer par Kick au talent sur une base hebdomadaire. » On peut également lire que « les heures payées ne sont comptabilisées que si le talent est visible sur le stream, éveillé, et s’engage sur le chat et la communauté pour assurer des streams de qualité. » Ce qui sous-entend que cette vérification et cette rémunération serait manuelle, au moins en partie.
Cette information n’a jamais été confirmée par Kick, bien que la plateforme travaille sur un programme évoqué précédemment dans ce dossier. Le taux horaire pourrait en réalité être bien plus bas que ce tarif mentionné, tant il dépend de différents critères.
Ce qui se cache vraiment derrière Kick
Comme vous l’avez compris, Kick et le casino en ligne sont très proches. Kick est né de Stake, une grande plateforme de casino connue à travers le monde. Mais les fondateurs eux-mêmes font la promotion active de leur service de jeu.
C’est notamment le cas d’Edward Craven, actif sur Twitch sous le nom d’Eddie. Il compte plus de 30 000 abonnés sur la plateforme et a l’air de tenir chaque semaine une émission de casino de deux heures environ, durant laquelle il joue sur Stake. Par ailleurs, ses abonnés auraient généré 100 000 dollars depuis le lancement de la plateforme en abonnements, soit 2% des revenus globaux.
Ce qui pourrait permettre à Kick de perdurer, c’est Stake, ou plutôt faire la promotion de Stake et du casino. Selon Trainwreck, copropriétaire de Kick, les subs « ne sont pas le principal moteur de revenus ». Kick pourrait effectivement être rentable, mais pas sur son activité en tant que telle.
Comment Twitch réagit à l’arrivée de Kick
Ce 15 juin, Twitch a annoncé le lancement d’un programme de partenariat Plus qui permet aux streamers « de bénéficier d’une part de 70% sur les revenus nets générés par leurs abonnements ». C’est le retour du fameux 70/30 en somme, supprimé il y a quelques mois.
Attention toutefois, cette rémunération plus avantageuse est limitée à 100 000 dollars sur douze mois. De plus, les streamers qui veulent en bénéficier doivent avoir au moins 350 abonnés récurrents durant trois mois consécutifs. Ce programme « Plus » sera lancé en octobre prochain. Aussi, les abonnements offerts comptent dans le 70/30, mais pas dans les 350 abonnés requis. Autre limitation importante : cette rémunération ne s’applique pas aux abonnements via Amazon Prime, comme l’a fait remarquer le journaliste Pierre Bazin sur Twitter. L’abonnement d’Amazon permettant de profiter chaque mois d’un abonnement Twitch gratuit à une chaîne.
Notre émission Twitch SURVOLTÉS, c’est un mercredi sur deux de 17h à 19h : retrouvez-vous nous pour parler voiture électrique ou vélo électrique, autour de débats, d’interviews, d’analyses et de jeux !
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix