Depuis l’arrivée de la 4G, nous avons publié plusieurs dossiers afin de mieux comprendre ce marché des télécoms que les gens aiment tant montrer du doigt. La complexité des infrastructures fait qu’aujourd’hui certaines politiques restent incomprises et seuls les prix demeurent importants. Pourtant, les progrès sont bien là. Le déploiement du réseau 4G se fait à une vitesse phénoménale. Alors que dans beaucoup de pays d’Europe et du monde, la 4G a été « premiumisée » avec des tarifs élevés et au final discriminants, la France demeure l’un des pays où les prix dans les télécoms sont les plus bas et la 4G accessible. Alors, ne nous privons pas.
Malheureusement, certains ne voient pas ce dynamisme d’un bon œil. Beaucoup trop d’usagers partiaux usent d’arguments tout aussi fourbes que spécieux pour aller prêcher auprès des autres usagers, une manière de justifier des choix souvent sans discernement. Tout en nous faisant perdre notre temps. Non, le débit max observé à un instant T n’a aucune valeur statistique. Non, un débit pic théorique deux fois supérieur n’a pas de sens si c’est sous l’hypothèse que la couverture n’a pas d’importance. Non, il ne suffit pas d’être présent sur le marché depuis 20 ans pour avoir un réseau de qualité. Et, enfin, non il n’est pas (encore) nécessaire d’avoir un quota à 10 Go pour profiter du confort de la 4G. Qu’on se le dise.
Il y a quelques mois, Orange nous a proposé de tout nous expliquer sur son déploiement 4G+. C’est au tour de Bouygues Telecom d’ouvrir ses portes à la presse et à la communauté des blogueurs. L’opérateur a misé à fond sur la 4G et les résultats sont là. Les baromètres de débits et de qualité de couverture hissent le réseau Bouygues Telecom au même niveau, voire au-dessus de celui du leader Orange ; c’est suffisamment remarquable pour que l’on s’y intéresse. La visite de leurs infrastructures nous a permis de bien appréhender ce qui nous attend dans les prochains mois et les prochaines années. Vous présenter tout cela s’avère être une excellente opportunité pour vous rappeler les fondamentaux, et ce, afin de mieux comprendre les raisons d’un si fulgurant déploiement.
Pourquoi la 4G, pourquoi la 4G+ ?
À lire les commentaires ici et là, on peut souvent déceler une sorte d’incompréhension concernant le déploiement de cette nouvelle norme, notamment chez les clients des zones moins denses où la colère est palpable. Pour autant, la 4G n’est pas qu’un simple argument commercial et répond à un problème auquel les télécoms font face depuis déjà plusieurs années : l’explosion du trafic data.
Ce que nous avons souvent rappelé ici est que le débit pic théorique d’une cellule (la zone de couverture d’une antenne) est à partager par toutes les personnes se trouvant au sein de cette cellule. Plus simplement, quand vous accédez à Internet sous couverture 3G, alors votre téléphone partage Internet avec toutes les personnes se trouvant dans une même zone géographique (pouvant atteindre quelques kilomètres carrés). Ainsi, sans le savoir, vous partagez avec des centaines de personnes une connexion à peine meilleure que celle d’une box ADSL ; nous arrivons donc rapidement à saturation.
La source du problème devient alors évidente : des usagers de plus en plus nombreux consomment de plus en plus de data grâce à leur smartphone, alors même que le débit par antenne demeure constant. Il en résulte que le débit moyen par usager diminue, et la couverture aussi (à cause du phénomène de respiration de cellule – la couverture diminuant avec l’augmentation du nombre de connexions actives). Dans les années à venir, la 3G tend à saturer et à se dégrader, ce qui provoquera la colère des usagers.
Trouver une solution est alors à la portée de tous. Soit on augmente le nombre d’antennes, ce qui a pour effet de diminuer la taille des cellules et le nombre d’usagers par antenne. Soit on augmente le débit à partager au niveau de chaque antenne. La première solution est envisageable uniquement à long terme, notamment parce que trouver de nouveaux sites nécessite du temps. La seconde solution est quant à elle viable immédiatement grâce à l’arrivée de la première norme véritablement adaptée à la data : la LTE (notre 4G commerciale).
Tout naturellement, parce qu’elle est prévue pour la data, la puissance de cette nouvelle norme se mesure communément en débit. Le débit maximal va alors dépendre directement des ressources propres de chaque opérateur : son patrimoine de fréquences. Ces précieuses ressources sont le sujet d’enchères à plusieurs milliards d’euros. Et pour cause, ce sont des ressources rares (les besoins potentiels dépassent les ressources disponibles).
Les fréquences, le nerf de la guerre
À la différence de notre bonne vieille connexion ADSL, nos téléphones se connectent à Internet via les ondes : celles-ci sont appelées des porteuses. Il existe une multitude de porteuses que l’on différencie par la bande de fréquences auxquelles elles appartiennent. L’ensemble des bandes de fréquences disponibles (le spectre) doit se partager selon les besoins de plusieurs technologies comme la radio, la TNT, la téléphonie, ou encore pour les besoins de la Défense. La téléphonie mobile utilise actuellement plusieurs blocs de fréquences dans les bandes suivantes : 800, 900, 1800, 2100 et 2600 MHz. Les opérateurs se partagent donc des blocs dans chacune de ces 5 bandes.
Les capacités à la fois en nombre de clients et en débits dépendent justement de la quantité et de la largeur de ces blocs. Plus l’opérateur possède de blocs, plus il pourra accueillir de clients. Puis, plus ses blocs seront larges et plus ils supporteront des débits élevés. Ce principe est d’ailleurs comparable au système routier : plus le nombre de routes est grand (nombre de blocs) et plus la capacité en voitures est élevée. Et, plus il y a de voies sur une route donnée (largeur du bloc) et plus la vitesse maximale peut être élevée sur celle-ci.
Les fréquences pour la 4G
Pour l’arrivée de la 4G, des blocs dans les bandes 800 et 2600MHz ont été mis aux enchères. Les blocs dans les 800MHz ont été les plus prisés grâce à leurs excellentes propriétés de propagation : elles portent très loin et traversent très bien les murs et les végétaux. Cependant, la qualité de propagation de ces fréquences en fait d’elles des ressources extrêmement sollicitées (radio et TNT par exemple, pour limiter le nombre de points hauts), et cette rareté se traduit par une mise à disposition de blocs plus étroits (10MHz) limitant les débits. Les fréquences hautes sont quant à elles plus abondantes en raison de leur qualité moindre. Les blocs disponibles sont donc plus larges (20MHz) et permettent d’atteindre les meilleurs débits au prix d’une plus faible couverture. Aujourd’hui, le fait est que le résultat du déploiement de ces fréquences est assez mitigé.
Les fréquences 2600MHz permettent certes des débits très élevés (jusqu’à 150Mbps). Cependant, leur faible couverture comparée à celles des autres fréquences 2G ou 3G fait que le maillage actuel du réseau (c’est-à-dire le découpage d’une zone géographique en cellules radio) est mal adapté à cette bande de fréquences : il faudrait déployer encore plus d’antennes. Le maillage n’est pas assez dense et on ressent souvent un manque de continuité de couverture, même chez Orange qui pourtant possède le plus grand nombre d’antennes. À l’inverse, les fréquences 800 MHz ne devraient pas avoir ce problème de maillage, étant donné qu’elles ont une meilleure qualité de propagation que n’importe quel autre bloc de fréquences utilisés pour la 2G ou la 3G. Malheureusement, les opérateurs n’ont pas forcément déployé cette fréquence avec tout le zèle nécessaire. Entre un coût d’investissement plus important, des débits moindres et un souci de couvrir avant tout la plus grande étendue de territoire ; cette question sans réponse n’en demeure pas moins délicate. À Paris, à peine une antenne en service sur trois émet dans cette bande.
Proposer une bonne couverture 4G est donc compliqué quand il faut ajouter deux nouvelles fréquences et que cela implique le remplacement de toutes les antennes. Mais, à ce problème là, Bouygues Telecom a trouvé une solution qui a fait grincer des dents tous ses concurrents : le refarming (recyclage) de ses fréquences 2G.
Un refarming critiqué
Recycler des anciennes fréquences permet de récupérer une majeure partie du matériel, dont les antennes qui supportent déjà cette bande. Cela permet notamment de s’affranchir de l’ensemble des contraintes administratives introduites par l’installation de nouvelles antennes émettant dans une nouvelle bande de fréquences. Le déploiement est alors extrêmement rapide et profite d’un maillage d’antennes particulièrement dense et parfaitement adapté à ladite bande de fréquences.
Un refarming qui n’est pas possible pour tous
Le fait de pouvoir recycler ses fréquences 2G devrait être proposé en 2016 à tous les opérateurs au nom de la neutralité technologique. Par le passé, une partie des fréquences en or utilisées pour l’EDGE a d’ailleurs été recyclée pour la norme UMTS 900 afin de mieux couvrir le territoire en 3G. Mais, ce refarming ne se fait pas sans difficulté. En effet, afin de pouvoir récupérer des fréquences 2G, encore faut-il que le nombre de clients et le trafic voix le permette. Et c’est en ce point que les opérateurs se distinguent. Pour SFR comme pour Orange, le trafic 2G est encore bien trop important pour envisager la réutilisation d’une partie de leur bloc 1800 pour la 4G.
Bien que la charge 2G tende à baisser ces dernières années, la tendance s’est inversée pour Orange lorsqu’il a dû accueillir l’itinérance de Free Mobile. Cet usage 2G important s’explique par une politique tournée vers les prix les plus bas. Une stratégie qui apporte nécessairement un grand nombre de consommateurs aux usages 2G, ce qui en plus de limiter l’ARPU (revenu moyen par usager) pourrait s’avérer une jambe de bois pour les opérateurs, obligeant pour certains à péréquer les investissements avec des marges excessives dans le fixe. Néanmoins, il n’est pas à exclure que SFR et Orange exploitent une partie de leurs fréquences 1800 pour la 4G d’ici 2016. L’opérateur historique avait d’ailleurs affirmé en mai 2013 que ces fréquences deviendraient cruciales en 2016.
Pour le cas de Bouygues Telecom, c’est sa clientèle plus jeune, citadine et moins nombreuse qui lui a permis de refarmer dès la fin 2013 une partie de ses fréquences 1800. Cela lui a permis d’obtenir une excellente couverture à la fois en nombre de clients couverts (63 % de la population à l’ouverture), mais également en qualité. On le voit notamment à travers de meilleurs résultats en qualité et en couverture sur de nombreux benchmarks, bien que l’opérateur ait été dépassé par Orange en population couverte (74 % contre 71). Pour l’exemple de Paris, l’opérateur possède aujourd’hui 424 supports 4G en services contre 328 pour Orange, alors même que les fréquences qu’il utilise possèdent des qualités de couverture supérieure à la bande 2600 majoritairement utilisée par l’agrume.
Poursuivre la montée en débit et le refarming de la 2G
En 2014, l’opérateur a poursuivi sa stratégie de montée en débit en refarmant 5MHz supplémentaires dans la bande 1800, pour une augmentation de débit de 50 % donc. Pour cela, il lui a fallu désengorger encore davantage son réseau 2G ; l’opérateur a alors accéléré le déploiement de l’UMTS 900 permettant une couverture 3G de meilleure qualité, notamment en ville (couverture en intérieur) là où nous avions l’habitude de recevoir le EDGE. Ce déploiement nécessite du temps parce que le basculement de la 2G vers la 3G de ces fréquences doit se faire au même moment sur toute une zone géographique (comme nous l’apprenions lors de l’entrevue avec Orange), l’UMTS et le GSM ne faisant tout simplement pas bon ménage.
Ce déploiement UMTS 900 a porté ses fruits dans la mesure où le trafic voix est dorénavant pris en charge en majorité par le réseau 3G, ce qui n’était pas le cas avant novembre 2014. C’est un point encourageant vers un refarming total des fréquences 1800, comme cela est le cas à Chartres depuis le mois de février (d’autres villes de taille équivalente suivront dans l’année). C’est donc un excellent point.
Une nouvelle norme pourrait apporter encore plus à la libération du trafic voix 2G, tout simplement en permettant aux nombreux clients 4G de pouvoir appeler… en 4G. Cela passera par la VoLTE, actuellement en expérimentation chez l’opérateur.
La technologie VoLTE
La technologie VoLTE est une avancée naturelle de la 4G. Pour le moment, les clients 4G basculent sur la 2G ou la 3G lors d’un appel. Le principal point noir provient du temps de mise en service. Il faut effectivement remarquer que lors de l’appel, il faut 2 à 3 secondes pour basculer vers la 2G/3G, puis à nouveau 6 à 7 secondes (voire 10 en 2G) pour la mise en place de l’appel. Grâce à la VoLTE, ces 10 à 15 secondes se réduisent à 2 ou 3 secondes à peine. C’est déjà un premier pas vers le 21e siècle…
L’autre point intéressant concerne la qualité de l’appel. Nous avons pu le remarquer lors de la présentation de Bouygues Telecom : le son est plus net, plus riche, plus détaillé. Nous avons été agréablement surpris. Un point clairement différenciant qui aura cependant pour limite le fait qu’il faudra que les deux interlocuteurs soient sur le réseau 4G du même opérateur, au moins pour les débuts de la VoLTE. Un brin limitant, mais passager évidemment. L’interconnexion entre opérateur devant se faire en 2016 très probablement.
Enfin, il faut savoir que le déploiement de la VoLTE pose certains problèmes de continuité de l’appel, notamment dans le cas d’une perte de couverture 4G ou lorsque l’un des interlocuteurs est en 2G/3G. Ce problème de mobilité a été la cause de bien des soucis dans certains réseaux étrangers. La mise au point de la procédure assurant la continuité de service est donc ce qui nécessite le plus d’investissements pour Bouygues Telecom, ce qu’Orange nous avait également confirmé lors de notre entrevue.
Finalement, cette VoLTE sera expérimentée par de premiers clients au cours du second trimestre 2015, pour une mise en service nationale au second semestre. Cette technologie ne devrait pas donner naissance à des options supplémentaires, celle-ci devant être comprise dans les forfaits de l’opérateur. Côté client, une mise à jour logicielle suffira pour beaucoup de téléphones déjà disponibles à la vente.
La LTE-Advanced et l’agrégation de porteuses
Avec la démonstration de Bouygues Telecom de sa 4G++, on rentre là dans le cœur même de la montée en débit. En particulier, on rentre dans les spécifications de la norme LTE-Advanced à laquelle nous avions consacré un dossier complet. Comme nous l’expliquions à ce moment là, la montée en débit se fait généralement de deux manières. Soit on augmente l’efficacité spectrale, c’est-à-dire le débit pic pour une largeur de bloc donnée. Soit on augmente la largeur de bande effectivement disponible pour l’utilisateur.
La première solution se confronte à plusieurs limites à la fois pour l’opérateur et le constructeur de smartphones, dans la mesure où cela passe par la multiplication des antennes côté opérateur et téléphone (MIMO). Il faut savoir que la 4G actuelle exploite déjà le MIMO 2×2 (2 antennes pour l’emission, 2 pour la reception). Pour doubler les débits, il faudrait passer au MIMO 4×4 et ainsi doubler le nombre d’antennes de chaque côté. Une contrainte de taille qui n’est pas envisageable à court terme.
La seconde solution est quant à elle beaucoup plus facile à mettre en place via l’agrégation de porteuses : on combine ensemble les bandes de fréquences émises par une même antenne et on cumule donc la largeur de chacun des blocs disponibles. Cette solution est particulièrement commode : pour supporter le plus d’usagers possibles, les opérateurs vont, de toute façon, déployer des antennes bibandes ou tribandes. Elles seront donc parfaitement adaptées à cette montée en débit. La prise en charge de l’agrégation de porteuse se réduit de surcroît à une simple mise à jour logicielle et à quelques paramétrages afin qu’un scheduler répartisse le trafic média entre les différentes fréquences. Cette norme permet donc aux usagers les mieux équipés d’exploiter l’ensemble des bandes simultanément, tout en proposant aux autres un réseau moins congestionné.
Bouygues Telecom heureux de ses trois bandes
Bouygues Telecom a lancé la 4G+ (agrégation de deux bandes) dès juin 2014 dans quelques villes de France. Cela lui a permis de proposer des débits pic à 225Mbps lorsqu’il agrège ses bandes 2600 (15MHz) et 1800MHz (15MHz). La mise en place de cette 4G+ nécessite cependant du temps, car cela se traduit par un changement de ses antennes. En effet, si le refarming lui a permis de garder ses antennes 1800, celles-ci ne sont compatibles ni 2600 ni 800 MHz. En revanche, une fois les antennes changées, Bouygues Telecom pourrait jouir d’un avantage de taille : il est le seul, pour le moment, à bénéficier de trois bandes de fréquences différentes.
La démonstration à laquelle nous avons assisté a justement consisté à agréger trois bandes de fréquences, ce que l’opérateur pourrait appeler la 4G++. Les tests réalisés ont été concluants ; en agrégeant ses trois bandes à Chartres, où il a refarmé 20MHz en 1800MHz (au lieu de 15 sur le reste du territoire), nous avons pu y observer des débits pics à 330Mbps, ce qui promet une belle montée en débit pour les utilisateurs. Rappelons encore une fois que le déploiement d’antennes bibandes ou tribandes permettra une montée en débit pour l’ensemble des usagers dans la mesure où les capacités de chaque station de base seront augmentées. Cette norme permet donc de faire d’une pierre deux coups.
Cette agrégation sur trois bandes sera proposée à la rentrée 2015 à Lyon, puis dans quelques villes d’ici à la fin de l’année. La couverture restera néanmoins limitée pendant de nombreux mois. En effet, ce qu’il ne faut pas oublier est que pour bénéficier de la 4G+(+), il faut que le téléphone accède aux différentes bandes de fréquences simultanément.
https://twitter.com/lucaurelien/status/563367174522568705
Ce qui implique que la couverture dans cette technologie se réduit à la couverture de la bande de fréquences agrégée la plus haute (la moins couvrante). Ainsi, pour une 4G+ agrégeant 1800 et 2600 ; c’est la couverture en 2600 qui est déterminante. Il en résulte que la couverture actuelle en 4G+ se limite probablement à 10 ou 15 % de la population.
Sans qualité de service, point de salut
Quand on étudie les opérateurs télécoms et que l’on s’intéresse aux avis des internautes, on s’aperçoit qu’il subsiste toujours plusieurs définitions du terme “qualité de service”. Lors de l’arrivée du quatrième opérateur, beaucoup d’utilisateurs se sont rués vers les forfaits aux prix bas pour justifier le discours de Xavier Niel, à l’attaque d’un nouveau terrain de jeu économique. Pourtant, il ne fait aucun doute que cet homme fait partie de ceux qui ont le mieux compris les règles de l’économie de marché et de la concurrence. Alors, pourquoi les usagers ne jouent-ils pas au même jeu ?
Dans un tel marché concurrentiel, les clients les moins intéressés vont là où les prix sont les plus bas. Les clients exigeants vont là où le réseau est le plus grand. Les clients de zones reculées vont chez l’opérateur qui les couvre. Et les technophiles avertis vont là où l’herbe pousse ; là où les choses évoluent, avancent et s’améliorent. Il est alors étonnant de voir certaines communautés mystiques pour lesquelles le choix d’un opérateur est une question de foi. Le produit, le seul élément qui devrait avoir son importance.
Si l’on veut parler qualité de service 4G, alors il faut combiner à la fois la couverture et les débits. Il est évident que l’un ne va pas sans l’autre quand le discours est censé s’adresser au plus grand monde. Sur ce terrain, les résultats sont assez clivants. Il y a d’un côté, deux opérateurs qui proposent à la fois de la couverture et des débits, de l’autre deux opérateurs dont l’un propose uniquement la couverture et l’autre les débits. S’intéresser à ce genre de point n’est pourtant pas sans importance ; comment montrer que la 4G puisse avoir le moindre intérêt si celle-ci est aussi inégale ?
On peut pardonner à un nouvel opérateur d’avoir une faible couverture 4G, surtout si sa politique tarifaire est tournée vers les consommateurs les moins enclins à dépenser. Mais est-ce la même chose pour un opérateur historique qui pratique des tarifs élevés tout en ne proposant ni couverture, ni débit particulièrement élevés ? Une incompréhension totale si celui-ci souhaite la vendre avec les mêmes arguments que ses concurrents.
Pari gagné ?
À la surprise des plus réticents, le pari de Bouygues Telecom de miser sur le très haut débit mobile commence à payer. S’il ne peut plus prétendre avoir la plus grande couverture de la population, il n’est pas loin d’avoir la meilleure. N’en déplaise à ses détracteurs, ni le refarming, ni le réseau de collecte ne semblent mettre à mal la qualité et les débits de sa 4G. Alors qu’à l’origine, elle était l’objet de nombreux quolibets, sa stratégie de refarming porte donc ses fruits. Aujourd’hui, 22 % des clients Bouygues Telecom utilisent effectivement la 4G – contre à peine 10 % chez les concurrents – et ceux-là consomment 3 à 4 fois plus de data que les clients 3G. Il est alors évident que le confort apporté est apprécié.
Pour un opérateur qui a longtemps été le trublion des télécoms, pouvoir être leader de la 4G est sans doute une manière de garder la tête hors de l’eau. Pourtant, Bouygues Telecom peut bien se vanter d’une chose. Affronter l’un des plus gros opérateurs européens sur un terrain bien plus courageux que celui des prix : la qualité du réseau. Ce qui, au regard des résultats, est assez remarquable.
Des invités passionnants et des sujets palpitants ! Notre émission UNLOCK est à retrouver un jeudi sur deux en direct, de 17 à 19h sur Twitch. Pensez aussi aux rediffusions sur YouTube !
Si je dis qu'au début ils avaient la réputation de ne pas couvrir à cause du 1 800, c'est que ça demande plus d'antennes à déployer et donc plus de temps qu'avec du 900. Désormais le maillage pour le 1 800 est fait dans les villes (en campagne mieux vaut utiliser des fréquences basses), c'est donc désormais un avantage pour la 4G puisque les implantations sont déjà là. Ce n'est pas pour rien que Bouygues a le plus grand nombre d'antennes à Paris par exemple. Enfin il faut penser long terme, pour la 4G+ (agrégation de fréquences) il vaut mieux du 800 + 1 800 comme peut le faire Bouygues que du 800 + 2 600 comme le font Orange et SFR car le 2 600 est pire en terme de couverture. Au final pour avoir la même couverture 4G+ et sur la même largeur de bande, il va falloir mettre le paquet pour obtenir le max pour le 700. 700 + 800, ça fera une bonne couverture et un bon débit. Mais ce ne sera pas avant 2019 donc on a le temps de voir venir...
tu dis toi même que le 1800 ne couvrait pas a époque, c'est pareil en 4G, ca ne couvrira pas, face au 800 ou orange est 1er en déploiement. Bref un avantage en 4G, pas si sure....
Comme dit le dicton : "Quand tu n'as rien à dire, ..." ;) Bien bel article au passage ! :)
Très bon article complet, qui parle des problème et des solutions de l'amont à L aval.
Oui c'est vrai ça me reviens...... autant pour moi!
La pollution ? N'oublie pas de crier au scandale à propos de la bande des 400-800nm, elle est pas mal "polluée" !<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
Mmm... comme si ce sujet n'était pas assez traité De toute manière, qu'une étude prouve la dangerosité ou non, il sera pratiquement impossible de trancher car elles sont toutes contradictoires/financées/aux protocoles différents .. Par contre ce qu'il faudrait c'est que les detraqueurs et ceux qui ne pensent pas que cela est dangereux, se renseigne sur le sujet. Leur manque cruel de connaissance leur fait perdre toute crédibilité. (cf : "les ondes c'est dangereux")<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
L'antenne unique, c'était à l'automne dernier. Free dispose depuis le premier janvier d'une licence complète 1800 Mhz sur l'essentiel du territoire, et sur 100% du territoire métropolitain au 1er juillet. Pour l'instant, ils n'ont que 5 Mhz disponibles. Mais 15 Mhz en juin 2016.
330 Mbits/s, oui, mais sites à 3 antennes dont 3*330 = 990. Et il y a souvent des chaînages de sites. Et il faut ajouter la 3G au total. Mais globalement d'accord quand même.
Oui ça les gens oublis. L'auteur le dit plusieurs fois. Le passage à des antennes multi bandes permettra une augmentation des débits pour tout le monde. Donc personne ne devrait cracher dessus
Bonjour on parle beaucoup de débit mais il serait intéressant de voir un dossier sur la pollution et la "dangerosité de ces fréquences. je doute de le voir un jour ici. certes d'autres sont spécialisées sur la question mais quand même !
Bonjour je confirme prix du forfait 5 gigas 29,99 soit plus cher que sous b and you et la concurrence
Merci pour cette excellente article. Du côté VoLTE, vous êtes sûr qu'il faut une simple mise à jour logicielle pour que le smartphone 4G le supporte ? Il n'a pas aussi le côté matériel par hasard ? C'est pas pour rien qu'Apple lorsqu'ils ont présenté l'iPhone 6, comme étant compatible VoLTE par exemple.<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
Coté VoLTE, une mise à jour logicielle suffira pour beaucoup de téléphones déjà disponibles à la vente? Oui mais combien seront mis à jour par les constructeurs ? BYT a un très bon réseau, Orange aussi, mais ce dernier se porte mieux financièrement non ? Sinon pourquoi BYT veut/voulait vendre son réseau ?
Avec B&You depuis 6 mois et très très satisfait de la qualité du réseau 4G.
"En effet, ce qu’il ne faut pas oublier est que pour bénéficier de la 4G+(+), il faut que le téléphone accède aux différentes bandes de fréquences simultanément." Avec un téléphone non-4G+ on ne pourra pas bénéficier de la 4G+ effectivement mais on pourra bénéficier de l'apport des fréquences en plus quand même. On aura des débits supérieurs sans avoir de 4G+ sur son tel. On ne pourra certes pas faire des speedtests de malade mais quel importance ?
Free dispose d'une antenne 1800 pour effectuer des testes rien de plus. Et de ce que je me souviens si je ne me trompe pas cette antenne ne leur appartiens pas.
"Et, enfin, non il n’est pas (encore) nécessaire d’avoir un quota à 10 Go pour profiter du confort de la 4G. Qu’on se le dise" Je ne suis pas du tout d'accord. Je suis passé d'un forfait sosh 3giga au forfait free 20giga. C'est simple, avec l'utilisation que j'en ai, je ne pourrai plus baisser ce quota de data. Pour quelle raison ? Et bien parce que j'utilise les services qui font le pourquoi nous avons besoin de la 4g : Streaming de musique et de vidéos, téléchargements sur le cloud... Ceux qui disent que 3giga de data est suffisant pour l'utilisation que l'on fait de la 4g, c'est tout simplement qu'ils continuent à utiliser leurs smartphones comme avant ou il n'y avait que la 3G (surf internet, mails, facebook...), mais pour ces utilisations, je le vois bien lorsque je suis connecté en 3G, la vitesse n'influe que très peu sur la qualité d'usage, et je suis pourtant en 3G de free ! Donc pour pouvoir utiliser la 4G comme il se doit, et tous les services associés dont les opérateurs font la pub, il est impératif d'augmenter ce quota !
Bah franchement je n'ai pas trouvé que les offres B&You, Sosh ou Joe avaient moins de services dans leurs forfaits que les forfaits standards au moment où ils ont été lancés. Le coté moins de service est surtout niveau service client (pas de possibilité d'aller en boutique, pas de support téléphonique, tout via le web). Et justement, à l'usage je ne trouve pas le service client de Free Mobile significativement meilleur notamment que Sosh ou Joe. Déjà en boutique le service est minimum (bien loin de ce que l'on peut trouver sur les offres non "low-cost" des opérateurs historique), et le support téléphonique n'est pas d'une grande efficacité. Certes chez Sosh ou Joe il n'y a pas de service téléphonique, et pas de possibilité d'aller en boutique (encore que chez Sosh il est tout à fait possible de par exemple se faire remplacer sa carte SIM en boutique), mais j'ai trouvé leur service client tout à fait efficace. Bref, à l'usage je ne trouve pas que Free Mobile soit digne d'être considéré comme un opérateur non "low-cost", de part mon expérience, je ne le considère pas meilleur qu'un Sosh ou Joe Mobile.
Les tarifs ont augmentés à partir du 5 go chez B&you. Par contre si on a la bbox on bénéficie de 10 % de remise sur tout les forfaits y compris les B&you. Ce qui pour moi qui possède la bbox avec ADSL / TV / Téléphone ( 19.99 ) et le forfait B&you 3 go ( 17.99 ) représente un total de 37.98 euros.
Attention à l'abus de langage : low-cost ça n'a aucun rapport avec la qualité de service, c'est un positionnement commercial où tu annonces clairement au client que les services sont limités (pas de hotline, mais on pourrait imaginer aussi la messagerie payante en option par exemple). Free a mm l'ambition de proposer plus de services que les autres pour son forfait complet. Que la qualité soit ou pas au rdv c'est là que les autres opérateurs ont essayé de parler d'un service au rabais, mais low-cost ça veut juste dire que le client accepte moins de service s'il bénéficie des économies. Sur les services client qui m'ont fait meilleure impression il y a Joe, pourtant un MVNO low-cost qui est réactif (à 24h près) et surtout NRJ Mobile, autre MVNO qui a un vrai service client efficace (mail+tél), et en plus on peut passer sur le réseau Orange quand on en a marre des bugs du réseau SFR. B&You c'était ultra low-cost le service client. Difficile d'avoir une réponse en moins de 48h, et leur interface était mal gérée niveau curation, fallait fouiller pendant des plombes les questions d'analphabètes avec comme seule réponse de l'équipe "je vous ai contacté en MP pour résoudre votre pb". Clairement une impasse.
Il y a des benchmarks toutes les semaines sur 4G Monitor. Je t'invite à les consulter: http://www.zdnet.fr/services/4g-monitor/ Même sur les derniers benchmarks (qui date de la semaine dernière), Bouygues Telecom reste devant en qualité de service 4G (par contre pas en 3G, il ne l'a d'ailleurs jamais été je crois, ça a toujours été Orange)
Je suis abonné Free. Concernant l'article, c'est vrai, il est bien écrit et bien détaille mais je trouve qu'il est très angélique, représente une photo de l'instant et un programme pour les prochains mois mais rien d'effectif sur le moment. Photo sur l'instant car l'orange améliore chaque mois sa couverture réseau 4G et depuis environ 2 mois ils ont dépassé celle de Bouygues. Il faut voir que les benchmarck 4G de l'article date de décembre... Et que l'écart est surement moins grand maintenant et vu comment orange investit ce n'est qu'une question de temps pour qu'ils récupère le titre de meilleur réseau 4G... Concernant la 4G+, ok c'est cool et je dirais que si free la propose je ne vais pas cracher dessus mais concrètement c'est pour couvrir qui? Pourquoi ne pas continuer à couvrir le reste de la population en 4G. Après reviens aussi l'idée de l'équipement, combien de smartphone sont compatible 4G+ sur le marche en ce moment? C'est un jolie projet d'avenir mais pour le moment c'est juste encore en test. Après concernant les forfaits, les opérateurs, ils ont chacun des plus et des moins et cela va en fonction de la consommation de chacun. La 4G de Free me suffit, la couverture est où j'en ai besoin. Voila. Après si cela ne convient pas a certain bah vous êtes libre d'aller ou d'être ailleurs. Autre chose, Free a peut être pas la meilleur 4G mais ils ont d'autres services intéressant qui ont convaincu d'autres personnes. (ex: 35 jrs de forfait dans une dizaine de pays, régions d'outre-mer) Pour finir, la qualité s'est important mais on n'a pas tous besoin de la même qualité sinon tout le monde achèteraient des berlines allemandes... Ma mère, elle s'en fout de la 4g... Et c'est le cas d'un paquet de personnes. Il y a pas 65 millions de geek en france.
Et voilà... Une fois de +, les détracteurs enragés sont bien vite à cours d'argument.... ;) (Je dis ça pour le commentaire initial de thelonious hein!)
Bel argument moltes... Ça y est, on est tous convaincu ducoup! ... En fait, je vais plutôt continuer de croire les benchmark qui vont dans le sens de ce que j'observe personnellement dans la vie de tous les jours, plutôt que ton «ou pas». ;)
Bravo pour l'article. Bien écrit clair et explicite.
On en rêverait tous, de la qualité Bouygues au tarif free! Après, il ne faut pas oublier que 1/ les offres françaises sont déjà de loin parmi les moins chère du monde (pour les mêmes services proposés s'entend) 2/ tout à un coût, quel que soit le moyen de se développer et d'améliorer ses services, il faut bien de l'argent! (Nouvelles antennes, recherche, achat des bandes de fréquences, etc...) et donc on ne peut décemment exiger le meilleur ou tarif du + mauvais! ;) Soyons plutôt content d'être si bien loti, en terme de rapport qualité prix! Repensez donc à ce que coûtait la connexion à Internet (en général) il y a 10 ans, et ce que ça coûte aujourd'hui: Tandis qu'on se plaint de l'envolée des prix dans quasiment tous les secteur, en matière de téléphonie / Internet, le service s'améliore vitesse grand V tandis que les prix tendent à baisser dans le même temps!! Que demander de +? ;)
Je suis actuellement client de Free Mobile et ai été client de Sosh, B&You (avant sa réintégration comme simple offre Bouygues sans engagement) et Joe Mobile. Pour moi Free Mobile est juste un peu mieux que B&You en terme de service client, mais reste clairement low-cost. Le meilleur entre ces opérateurs dits "low-cost" que j'ai pu essayé est pour moi Sosh, car son service client en ligne (par chat) est très efficace et bien dans l'esprit "opérateur connecté". Peut être qu'aujourd'hui avec le B&You nouvelle formule, cela serait ce dernier qui est devenu le meilleur. En tous cas clairement pour moi Free Mobile c'est du low cost, tant en service client (pas de boutique digne de ce nom (pas de possibilité d'acheter les téléphones en boutique, support à minima en boutique) qu'au niveau du réseau, que cela soit sur le fixe (problème de saturation de certains liens de peering (ex: YouTube) à certaines heures) ou le mobile (itinérance bridée sur certains services, réseau propre souvent saturé en zone très dense en 3G, réseau 4G bon uniquement dans l'hyper centre des grande ville, souvent mal équipé en lien de collecte ailleurs). Cela me convient pour l'instant (et j'assume ce choix), mais il est clair que si je donnais plus d'importance à la qualité de service, je prendrais certainement un autre opérateur (que cela soit pour le fixe ou le mobile d'ailleurs). Par contre concernant Bouygues, je regrette l'augmentation du prix sur le forfait 5Go B&You. Cela m'empêchera certainement d'envisager un nouveau cet opérateur si je change dans l'avenir, les concurrents proposant moins cher (24,90€/mois) et avec une qualité de service pas forcément moins bonne (entre Sosh et B&You, j'ai trouvé personnellement la qualité de service en 3G et 4G meilleure chez Sosh, notamment parce que plus constante).
Excellent article, à la fois pointu, complet, tout en restant accessible pour tous (ou presque). De quoi éclairer la lanterne de bien des gens qui s'y perdent, et clouer le clapet à de trop nombreux rigolo qui ne savent que défendre à tout prix leur opérateur préféré par foi aveugle + que par raison argumentée. Article qui, au passage, rend justice a juste titre à Bouygues, qui reste sans doute l'opérateur le + sérieux et le + respectueux de sa clientèle au regard du rapport qualité de service / innovation / prix. Après toutes ces explications, je serai curieux de voir comment vont réagir les pro-Free! ;) Quoiqu'il en soit, content de mieux comprendre comment ça marche, parce qu'effectivement, c'est pas l'évidence même à comprendre, ces histoires de réseaux! :-)
le ping est un bon argument pour la 4G mais rien dans cet article. C'est très étrange, ma foi surtout que Bouygues ne communique pas dessus. Les communicants de Bouygues auraient fait une omission ?
De rien. ;)
J'étais chez SFR, couvert en 3G, excellent signal mais 3G inutilisable tellement elle était lente et peu réactive, je me retrouve chez Bouygues en 4G, mes 3Go en prennent un coup! Alors oui on a pas besoin d'un quota de 10Go pour profiter du confort de la 4G mais ça serait bien d'augmenter le quota. Le forfait Free illimité 20Go sur réseau Bouygues et je suis aux anges!
Tu répètes : "il n’est pas (encore) nécessaire d’avoir un quota à 10 Go pour profiter du confort de la 4G" en disant que ça n'est pas suffisant. Et bah c'est vrai. Pas besoin d'avoir 10Go pour en profiter de la 4G. Toi qui l'utilise pourtant le téléphone 4G en modem 4G, n'es tu pas content d'avoir bien moins de latence qu'en 3G ? Parce qu'hormis le débit plus important, c'est aussi une latence bien moindre qui est offert. Pour l'utiliser régulièrement dans le TGV, la 3G tourne souvent autour de 250 ms contre 35 ms pour la 4G, et ça aussi c'est un confort perceptible.
Les premiers "forfaits", les premiers "weekend illimités", le quadruple play par exemple. Et je ne parle pas des technos qu'ils ont introduits parmi les premiers comme le sms, les premier sur la présentation du numero, l'amélioration du son des appels...
non, Il faut prendre des phones pour la region Europe/Asie...au lieu de prendre des phone chinois.<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
Merci pour cet utile complément)
La vraie revolution sera la 5G avec le tres haut debit via la reutilisation des gammes 2G/3G et surtout permettre l interopérabilité entre les différentes regions du monde. parce qu avec la 4G, c est un vrai bazar...<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
La stratégie "Low Cost" a été un échec cuisant pour les 3 opérateurs : Free n'a jamais été "low cost" (=pas de vrai service client, pas de boutique mais du self-service en ligne) et ils ont pilonnés les medias pour faire assimiler Free à un opérateur au rabais. Au final, avec la surenchère de Free, le consommateur a perçu les marques au rabais (vraiment stratégie low-cost assumée) comme la preuve qu'on peut avoir plus pour moins cher. En résumé Orange, SFR et BT se sont tiré une balle dans le pied sur la question de présenter leurs marques principales comme Premium. Résultat : ils se sont mis sur l'oreille leur stratégie de faire payer la 4G plus cher. Orange vit encore sur sa rente des consommateurs les plus captifs, les plus apeurés par le choix, l'inconnu de la portabilité etc. SFR c'est encore le boxon entre Red, Joe qui sont des marques concurrentes, et Drahi qui passe le karcher. Bouygues ne pouvait lui pas se permettre de garder B&You comme entité à part. C'est un peu un accident industriel (formule consacrée chez Bouygues) de développer consciencieusement une marque et de l'étouffer derrière, mais bon ils n'ont pas la chance d'avoir un PDG actionnaire majoritaire comme XN qui peut concilier les vision marketing et financière dans une même décision.
Excellent article, n'en déplaise à certains fanboys... Précisons également que sur le refarming 1 800 MHz, Bouygues Telecom a utilisé une disposition européenne datant de 2009 permettant la réutilisation des fréquences utilisées par la 2G à la demande de l'Allemagne et du Royaume-Uni. Orange qui a critiqué cette réutilisation en France est le premier à l'avoir fait au Royaume-Uni sur son réseau, devenu EE et revendu il y a quelques jours. Le refarming est disponible pour les autres opérateurs possédant des licences 2G depuis le jour où Bouygues Telecom l'a demandé. La seule raison pour laquelle Orange et SFR ne l'ont pas fait est expliqué dans l'article. Trop d'utilisateurs 2G chez Orange (en partie à cause de Free) et chez SFR, ce dernier qui a d'ailleurs peu développé le 1 800 MHz en 2G. Un refarming par SFR n'aurait donc pas eu cet effet couverture comme Bouygues Telecom a pu l'avoir. Bouygues Telecom qui a mis à son avantage le défaut de ses origines puisqu'au début de la téléphonie mobile, en 1994, Bouygues Telecom n'a eu le droit qu'aux fréquences 1 800 MHz pour sa 2G. Ce qui lui a valu la réputation de ne pas couvrir avant de récupérer à l'aube du 21e siècle un peu de fréquence 900 MHz qu'Orange et SFR utilisait depuis plusieurs années. L'inconvénient du début s'est donc transformé en une force pour la 4G. Enfin tordons le cou à cette rumeur sur la collecte et les fameux FH, les Fréquences Hertziennes sont tout à fait capables d'apporter le débit et la fiabilité aux antennes. Le débit d'abord, puisque les FH peuvent apporter de 500 Mbits à 1 Gbits, soit largement de quoi faire fonctionner la 4G+, même à 330 Mbits. La fiabilité n'est pas aussi forte que la fibre optique mais on parle d'indisponibilité moyenne pour les FH de 10 minutes par an. Je répète 10 minutes par an ! Est-ce que cela vaut le coup de discriminer cette technologie ? Non ! Parce que tous les opérateurs les utilisent, oui même Free. Et j'ai envie de dire heureusement parce qu'il existe des endroits en France où la fibre optique n'est pas prêt d'être apportée et qu'il faut pourtant couvrir. Je pense à des zones de montagnes, de parcs naturels, de forêts, de marais, de zones naturels ou rurales, où l'apport de génie civile serait catastrophique pour l'environnement, engendrerait des coûts trop importants et se révèlerait inutile. Les FH ne sont pas la solution à tout mais la solution pragmatique dans nombre de cas. Bien entendu, les opérateurs au fur et à mesure du déploiement seront amenés à brancher leurs antennes en fibre optique. Pour terminer si certains ne comprennent pas pourquoi les opérateurs proposent toujours plus de débits c'est parce que contrairement à l'ADSL ou à la fibre optique, on partage à plusieurs ce même débit. Il n'y a pas 36 solutions : soit on augmente le nombre d'antennes (ce qui n'est pas populaire), soit on augmente le débit par antenne pour accueillir plus d'usagers ce qui est plus pragmatique. Un débit de 330 Mbits à 20 personnes dessus, ne représente que 16,5 Mbits de débit chacun. Vous pensez encore que la montée en débit est inutile ?
Oui, article qui va en profondeur pour dresser le tableau des technos et leurs enjeux. Pareil, seul l'hommage un peu trop appuyé aux résultats (d'étape) de BT me fait un peu tiquer sur la qualité du travail proposé par le rédacteur.
Je trouve cet article plutot bon a part le dernier paragraphe : "Pour un opérateur qui a longtemps été le trublion des télécoms" Ah bon?? a quel moment?
J'en reviens pas que le ping soit aussi élevé tout de même...
Ou pas...
FreeMobile dispose de fréquence 1800 pourquoi ne sont elles pas prise en compte dans votre tableau?
Tous les benchmark te contredisent... A la longue ça devient énervant ces commentaires sans fondement.
Tu n'as rien compris ou tu es de mauvaise foi. Le coup des 10Go c'est pour contrer l'argument de base disant que la 4G ne sert à rien si elle n'est associée qu'à 3Go de data car tu les bouffes en quelques heures (comme si on faisait forcément plus de bornes parce qu'on à une voiture plus rapide). Au passage ton utilisation modem est un cas très particulier et très peu répandu. Je le fais aussi mais uniquement parce que je n'ai pas de ligne internet fixe, ce qui est très rare de nos jours. Pour les débits / couverture SFR, je ne suis pas sûr que BT enrage vu sa proportion de clients 4G. J'ai le même avis que le rédacteur et je ne suis pas chez BT. Sinon pour parler de manière concrète du déploiement des nouvelles techno VoLTE et 4G++ aujourd'hui en France, t'es obligé de t'appuyer sur les infos de BT et dans une moindre mesure Orange. D'ailleurs pour un soi-disant publi-reportage BT, il y a beaucoup de liens renvoyant sur Orange.
4G Bouygues = 3G++ 4G+ Bouygues = 4G 4G++ Bouygues = 4G+... C'est bien, ils vont se mettre au niveau des autres
Ce n'est pas un publi-reportage... ! Connaissez-vous vraiment la définition d'un publi reportage ? C'est un reportage, mais il n'a pas été financé.
Une question: est-ce que l'on peut profiter des deux bandes de la 4G+ avec un téléphone qui ne supporte pas le 800MHz mais seulement le 1800 et le 2600MHz, comme le MX4 par exemple?
Ce n'est pas un publireportage, d'autres articles du même auteur partagent le même avis. Pour le quota, l'utilisation du mode modem n'est pas une utilisation normale. La moyenne en 4G est à 2g. Je suis à 5 pour ma part et je ne me prive pas. Pour SFR, les résultats de benchmark a de quoi surprendre tous le monde, pas bytel uniquement.
La marque n'a pas disparue. Elle est toujours bien mise en avant sur le site Bouygues telecom pour les forfait sans engagement. Je trouve au contraire que c'est plutôt positif comme message. Pas mal de clients mobile ne savent même pas que Sosh = Orange et B&you = Bouygues. Ca permet peut être de capter de nouveaux utilisateurs qui ignoraient ces jeux de marque Low cost.
Pas énorme pour le moment, mais suffisant. Je DL des podcasts (1 Go) rapidement, synchro des playlists Spotify et même du Netflix HD dans le bus.
Je pense pareil. Mais le prix n'as pas augmenté si on été déjà chez B&YOU (encore 'heureux'). Ils ont supprimé la marque B&You, pour des raisons de coups. Personnellement je trouve pas le débit énorme pour de la '4g' à Paris, même si y'a une bonne couverture et des fois de la 4G dans le métro ( la ligne 1) .
Le pari, en effet, semble...gagné. #Acadomia
Utilisateur BTel, satisfait du débit et de la couverture, le pari semble gagner. Côté marketing, je suis sceptique sur la disparition de la marque B&YOU, porteuse de valeurs assez fortes. En fusionnant toutes les offres, BTel n'a semble t-il pas compris ce que l'équipe B&YOU a réalisé comme travail ces derniers mois... En plus, les prix ont augmenté.
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