Vous avez sûrement dû entendre parler de Prizm, le projet Kickstarter lancé en octobre 2014. Prizm est, comme son nom l’indique, un prisme, qui renferme un cerveau (une partie électronique) permettant de rendre intelligent votre système audio, qu’il soit récent ou ancien, même composé de simples enceintes stéréo. La campagne de financement participatif a très bien fonctionné, permettant aux quatre associés de récupérer plus de 160 000 dollars sur un objectif de 70 000 dollars. Au départ, Prizm devait être livré pour le mois de juin 2015, après la fin de la campagne le 30 novembre 2014.
Mais sept mois après l’échéance, Prizm n’a pas livré les backers, à l’exception de quelques bêta-testeurs. Les livraisons sont désormais prévues pour le début du mois de mars, et l’équipe de Prizm nous a assuré que cette fois-ci, elles seront honorées. Nous nous sommes entretenus avec Olivier Roberdet et Pierre Gochgarian, deux des quatre cofondateurs de Prizm, entreprise qui a vu le jour à l’été 2013.
Prizm : un produit, une entreprise
La rencontre avec Prizm a été l’occasion d’aborder l’entreprise, créée avant le lancement du Kickstarter. L’équipe a essayé d’aller voir des investisseurs avec un préprototype du Prizm qui ne ressemblait pas à grand-chose à part à une boîte rectangulaire en plastique bleu flashy avec un PCB à l’intérieur. Difficile de trouver des fonds dans ces conditions. Les associés ont donc conçu un prototype du Prizm avec la partie électronique fonctionnelle. Ils ont ainsi pu approcher des industriels français pour avoir une idée des coûts et des challenges techniques à relever. Une fois cette étape finalisée, il ne restait plus qu’à lancer la campagne Kickstarter.
Avant de demander de l’argent à des particuliers en l’échange du produit, les associés ont dû calculer les délais des différentes étapes : discussions avec les industriels, signature du contrat avec l’usine de fabrication, design industriel du produit, production de test, etc. Après avoir échangé avec quelques experts du domaine, l‘équipe de Prizm était persuadée de pouvoir livrer son produit au mois de juin 2015 au plus tard. C’était sans compter sur les différents retards qui se sont ajoutés à chaque étape.
Une production impossible à réaliser en France
L’une des étapes les plus longues s’est révélée être la recherche d’un industriel capable de produire le Prizm. La fabrication de l’appareil en France était trop onéreuse, nous confie Olivier.
« Si on avait voulu faire produire Prizm en France, il aurait fallu le vendre 300 à 400 euros »
Malheureusement, ce sont ces mêmes industriels français qui ont été consultés en amont et qui ont annoncé que la production du Prizm était « possible ». Ils n’ont toutefois pas précisé que la conception du Prizm était plus difficile qu’il n’y paraissait. En effet, pour plus de simplicité, les industriels chinois proposaient de « couper » le prisme en deux, dégradant alors le design du produit.
Certains industriels chinois ont proposé une méthode de conception, plus longue et plus difficile à mettre en œuvre. Il a donc fallu redessiner le produit, en collaboration avec la Chine, mais aussi concevoir le PCB (circuit imprimé) du Prizm, en tenant compte de ces contraintes, pour plusieurs dizaines de milliers d’euros. La seule signature du contrat a pris un peu moins de 6 mois après la fin de la campagne Kickstarter. Difficile alors de finir la conception, produire et livrer un produit en un mois…
Un mois pour concevoir un produit
Les associés – entourés de quelques salariés qui ont rejoint leurs rangs entre temps – ont néanmoins tenté de relever le challenge. Ils se sont rendus en Chine à la fin du mois d’avril pour inspecter les premiers prototypes sortis des chaînes, qui nécessitent 10 ouvriers différents pour fonctionner.
Malheureusement, tout ne s’est pas passé comme prévu. Sur les premiers prototypes, le refroidissement du plastique se faisait mal, laissant apparaître des traces sur l’appareil. Régler ce souci en a créé d’autres, et c’était sans compter sur les problématiques qui se sont révélées au moment de faire sortir 200 unités de préproduction. Sur ces dernières, le bouton était mal positionné, ce qui nuisait à l’ergonomie du produit. Cette unique problématique a mis environ deux mois avant d’être résolue et a requis de la part de l’usine la confection d’un outil spécial pour les ouvriers. Ce qui nous amène à une production de masse qui a vraiment démarré en janvier 2016.
Les prototypes finaux étaient nickel. Mais au moment de passer à la production de plusieurs centaines d’unités, on a découvert de nouveaux problèmes, notamment avec le bouton physique.
Prizm va réussir à livrer ses produits, avec un joli retard d’environ huit mois. Mais l’appareil qui sera livré devrait plaire aux backers. Nous avons d’ailleurs eu le droit à une rapide démonstration du Prizm, pas assez longue pour nous assurer que les algorithmes de découverte fonctionnaient sans accroc.
En revanche, nous avons pu nous assurer que l’application Android était pleinement fonctionnelle. Le Prizm est un très beau produit, avec de très belles finitions et l’utilisation de matériaux de qualité. Il faudra vérifier s’il tient toutes ses promesses voir sur le long terme, une fois livré, mais il semble que le retard soit, en partie, justifié. Ce qui reste difficile à admettre pour un backer – que je suis aussi pour le cas de Prizm – qui a déboursé une somme relativement importante, et a dû patienter si longtemps qu’il a probablement perdu espoir d’être un jour livré.
Kickstarter vs entreprise
Est-ce qu’une « grande » entreprise aurait été capable de respecter les délais ? Il est extrêmement difficile d’apporter une réponse, mais quelques indices peuvent nous guider dans cette réflexion.
Une grande entreprise fonctionne avec des cycles de 2 à 3 ans pour la conception et la fabrication d’un produit, ce qui coïncide plus ou moins avec les délais du Prizm. En revanche, une grande entreprise aurait sûrement pu éviter de subir certains retards avec une plus grande expérience dans le domaine de la conception et de meilleurs arguments financiers pour la négociation avec les usines. Une entreprise plus expérimentée aurait davantage pu prévoir les délais dès le début de la campagne de financement participatif. Mais si Prizm avait annoncé une livraison 17 mois après le début de la campagne, cette dernière aurait-elle aussi bien fonctionné ?
On en revient donc ici sur l’objectif du financement participatif, qui est davantage le financement d’une entreprise que celui d’un produit. « Kickstarter nous permet de réaliser une enquête de marché à moindres frais », nous confie Olivier Roberdet, avant d’ajouter que « tous les produits Kickstarter n’ont pas l’objectif de faire de la marge ». Les deux hommes me confient qu’ils ne margent pas avec le Prizm et que leur principal objectif était d’étudier de marché, de faire parler d’eux, de signer un contrat avec une usine puis d’attirer les investisseurs. Ils n’avaient toutefois pas prévu que le prix de leur appareil allait doubler à cause des retards et des ajustements avec lesquels ils ont dû composer.
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L’équipe reste toutefois confiante pour l’avenir : « aujourd’hui, personne n’attaque le marché comme nous ». Il est vrai qu’aucun produit ne promet actuellement de rendre ses enceintes intelligentes. Par manque d’intérêt de la part des consommateurs ? Peut-être surtout par manque de connaissance : « notre produit est très difficile à expliquer par des mots ou des photos, il faut le voir en vrai, ou en vidéo ».
L’après Kickstarter : un nouveau lancement
Après la livraison des backers, Prizm devrait être vendu directement sur le site de la marque, pour éviter les frais des intermédiaires. L’équipe discute toutefois déjà avec des vendeurs tiers afin de commercialiser Prizm dans des boutiques physiques, ce qui devrait faciliter la compréhension de l’utilité du produit par le grand public.
À la question de savoir si l’équipe n’a pas pas craint d’être, entre temps, copiée par un concurrent, la réponse est unanime : « on a forcément eu peur à un moment, on entend des rumeurs de concurrents qui ont tenté de reprendre l’idée, mais on parvient à se distinguer grâce à nos algorithmes qui sont déjà prêts. Ce serait très difficile de nous doubler en si peu de temps ».
Prizm doit donc maintenant séduire vite et bien, puisque les premiers concurrents pourraient bien vendre un produit concurrent d’ici la fin de l’année. Les algorithmes de Prizm se basent en effet sur une solution déjà disponible à laquelle l’équipe ajoute sa propre solution logicielle pour proposer les fonctionnalités innovantes de recommandation musicale qu’ils développent depuis juin 2013.
On pourrait citer comme concurrent le Chromecast Audio de Google, mais l’appareil ne dispose pas de fonctionnalités « intelligentes », même si l’équipe de Prizm apprécie le concept du cast : « on a tout de suite était séduit par le concept du cast, par rapport au streaming depuis le téléphone qui consomme de la batterie et t’empêches de l’utiliser en même temps ». Prizm utilise justement le cast et non pas le streaming : il se connecte directement à Internet pour récupérer le flux audio, sans passer par le smartphone de l’utilisateur, qui joue alors simplement le rôle de télécommande.
Le futur du Prizm
La fin de l’entrevue a naturellement été l’occasion de discuter un peu du futur de l’entreprise. Après avoir sorti Prizm, l’équipe va continuer à développer les fonctionnalités, que ce soit celles qui ne seront pas disponibles à la livraison des backers, comme la sélection manuelle du mood, dans un premier temps uniquement décidée par le micro et l’analyse des adresses MAC. Les aficionados de l’audio HD seront déçus, puisqu’il n’est pas prévu de supporter une définition de 24 bits et une fréquence de 96 / 192 KHz, même si la sortie optique pourrait convenir à ces utilisateurs.
Les prochains mois vont donc s’avérer cruciaux pour Prizm, qui devra attirer aussi bien les clients potentiels que les investisseurs. L’équipe prévoit de réaliser une annonce dans quelques semaines pour officialiser le ou les investisseurs qui ont rejoint l’aventure depuis le lancement de la campagne de financement participatif. Olivier et Pierre sont conscients que sans les backers, l’aventure Prizm se serait arrêtée il y a quelques années, laissant alors sur le bas côté une idée réellement innovante.
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Le saint graal est enfin prévue début septembre pour les plus chanceux !!!
Du coup les créateurs, à mon sens, auraient du avoir le courage (mais ça ne concerne pas que ce projet, c'est une remarque globale) de ne pas partir directement sur des milliers d'exemplaires directement. Les entreprises ainsi crées ont-elles peur de ne sortir le produit que pour 100 personnes pour le premier. Apprendre. Itérer un deuxième produit meilleur. Backer pour 300 exemplaires, livrer, apprendre. Puis passer à 1000, l'améliorer, apprendre, itérer, ajouter du soft et du hard, etc. Alors qu'ici, on passe de "j'ai pas un rond et je sais pas vraiment comment l'industrialiser" directement à l'étape "'j'en fais plus de 1000 et on a un industriel qui va rentrer dans le game et on va toucher de la distribution physique". C'est magique, c'est une superbe aventure et les gars derrière Prizm ont du talent, mais ça me semble un peu kamikaze comme méthode. Et pour l'aspect "business" du genre je finance un truc cool qui devient de suite XXL, ça me semble un peu bizarre de partir aussi "gros" dès la première étape alors que les gars derrière ont pas / peu de fonds propres pour lancer le truc. Bref au final, AMHA, le cadencement de ces entreprises fondées via le financement participatif me semble un poil prétentieux, un peu trop pressé, quelque chose comme ça que j'arrive pas à définir clairement.
Ca sert justement à connecter les équipements audio traditionnels, sans connectivité bluetooth ou wifi.
Autant c'est vrai que beaucoup d'entreprises sur Kickstarter font appel aux backers très tôt dans le processus de conception/production, autant comme dit dans cet article c'est souvent car ils n'ont pas trouvé d'investisseurs Difficile de passer les premières étapes de conception quand on n'a pas de ressources, et c'est là que le financement participatif devient intéressant. Je crois que le problème vient surtout des consommateurs qui pensent que backer un projet revient à faire une simple précommande d'un produit amené à sortir deux mois plus tard. Lorsque l'on finance un projet, il faut bien souvent s'attendre à ne pas voir le produit final avant au minimum un an
je suis d'accord, en plus ce projet est initeressant au possible
ta peite boite a 100€ tu peut la brancher sur une bonne chaine hi fi pour lui adjoindre l'algo, le sans fil, la gestion du cast, ... c'est la tout l'interet justement, c'est complémentaire. reste a voir si l'algo et les features autour sont si bien que ca, choisir la musique pour 5 personnes differentes c'est effectivement difficilement pertinent, mais pas forcément impossible.
ben perso je suis beaucoup plus séduit par le concept de streaming que de cast justement ... maitrise des sources, pas de dépendance a un réseau externe, tout ca ... après le coté intelligent oui pourquoi pas, mais mis a part pour proposer de découvrir des trucs nouveau ca doit rester associé a *mes* sources audio. la consommation de la batterie n'est pas pour moi un argument recevable, le bluetooth est assez mature maintenant et consomme assez peu, et les batteries de telephones commencent enfin a faire des progrès, le plus consommateur ca reste l'écran et les rendus 3D. et la question de l'utilisation du téléphone en simultané, est malheureusement assez vraie en l'état, cela dit c'est qu'une question de séparation des flux audio, j'ai du mal a croire qu'il ne soit pas possible de séparer les flux audio, pour en envoyer telle sélection a telle sortie audio (une destination bluetooth ou wifi) et telle autre selection a telle autre sortie (les haut parleur du telephone), parce que a part ca je voit pas ou est le probleme pour utiliser le telephone en meme temps, pour moi il y a juste une absence totale de volonté de faire des feature pour le streaming de la part des développeurs d'app ou d'OS. alors après je concois qu'il y ai de l'interet et une clientele pour le cast, pas de souci, mais le fait est qu'on dirait surtout que c'est en train d'écraser et de fermer le développement de features pour le streaming personnel.
On aura un article pour chaque projet Kickstarter foiré auxquels les auteurs de FrAndroid ont participé ou... ? Déjà que le précédant article (https://www.frandroid.com/editoid/338262_ne-crois-plus-financement-participatif) nous a bien fait comprendre que l'auteur était deg' d'avoir jeté 140 boules par la fenêtre pour un Chromecast qui a grossi et changé de forme, là pour le coup on en a la certitude.
Je suppose que tous les avions cargo vont être overbooké donc quelque soit le moyens, cela prendra un peu plus longtemps que de normal, pareil pour la douane.
Quand tu bosses avec ce genre de volume les processus sont peut être plus rapide qu'un colis unique commandé en Chine qui se prend les pieds dans le tapis ?
je suis bien d'accord avec toi !
Une appli Android (bien plus flexible que leur algo embarqué) et un Chromecast Audio fera la même chose, avec l'algo ^^
Bonne chance pour une livraison début mars si le transfert depuis la Chine ne démarre que mis-février. Le temps de transport et le temps passer en douane dépassera déjà certainement ce délais. Et ensuite l'étiquetage et l'envoie prendra encore du temps. Ils auraient mieux fait d'annoncer une livraison début Avril est être en avance que Mars et être en retard...
C'est tellement risqué d'acheter ce genre de produit. Sans parler du retard, le suivis logiciel sur l'équipement et pour l'application est indispensable. Ont-ils les épaules et l'argent (ça coûte chers le suivis logiciel) ?
Ils parlent de constructeur intéressé donc le prix et la distribution seront l'étape prochaine on dirait ;) En plus le produit est joli, si l'algo est top ça peut marcher.
C'est sûr que l'aventure industrielle n'est jamais aisée, mais du coup les deux inconnues : - est ce qu'ils vont vraiment livrer au délai annoncé et donc est ce qu'ils produisent vraiment du volume - est ce que l'algo tient ses promesses Ces deux inconnues sont toujours des inconnues, même si je leur souhaite le meilleur et le produit a l'air clairement intéressant (je voulais backer à l'époque, j'ai préféré une chromecast, l'algo de mood ne me manque pas). A titre perso je trouve un peu dommage que les gens qui se font financer par kickastarter le font trop tôt dans le processus d'où les retards sans fin et les inquiétudes. Et s'ils fabriquent à plein pot depuis janvier on est le 10 février, personne a réussi à prendre une photo dans cette usine qui turbine où l'on voit quelques milliers d'unités ? :( Dans tous les cas je leur souhaite le meilleur et une v2 fabriquée en France pourquoi pas.
Du coup sans méchanceté, une chromecast fait la même chose au quart du prix et à un algorithme prêt. Il a intérêt à être bien cet algorithme. A 300/400/500€ le public aurait été différent, mais ils n'auraient pas eu à vivre l'aventure industrielle Chinoise. Et si cet algo est top au point de payer 150€ au lieu de 40€ pour un chromecast (audio ou non) alors comment savoir si cet appareil n'aurait pas trouvé son marché à 3/400€ une fois fabriqué en France ? Là tout ce qui est certain c'est qu'on a toujours pas vu des centaines d'unités produites, on a toujours pas testé l'algo et les backers ont toujours pas le produit dans leur salon, c'est tout ce qui est sûr.
La troisième photo n'est pas un proto mais fait partie de la production d'une cinquantaine de pièces envoyées aux beta testeurs :) Je n'ai pas vu la production de masse de mes yeux puisqu'elle est actuellement stockée en Chine en attendant que l'entreprise qui s'occupe de la logistique envoie les produits après le Nouvel An Chinois. Au niveau du prix, à 300 euros je ne l'aurais jamais backé.
ce n'est selon moi pas un accessoire pour audiophile... c'est un accessoire pour écouter de la musique à plusieurs, en soirée etc... c'est très bien aussi mais ça justifie beaucoup moins d'investir 4 à 500€
Merci pour cette article ;) Mais pas convaincu par le produit... 1. Il vise un marché de niche : les chaines hifi ou grosses enceintes sont quand même de moins en moins présentes dans les foyers 2. Le prix est mal choisi : l'équipe a voulu en faire un produit de masse mais il y a Chromecast audio 5x moins cher en face ( les fonctions intelligentes vont servir 5 minutes je pense... ) 3. Aucun accord avec une chaine de distribution : cela aurait permis une mise en avant du produit pour le grand public
choisir une musique qui plaise a 5 personnes differentes me semble bien aleatoire. et un audiophile a une bonne chaine hifi, pas une petite boite a 100€ du mal a croire que ce concept fasse ecole<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
trés bon article.
Et toujours que des photos de protos & co alors que l'article affirme que la production de masse a vraiment commencé en janvier 2016. C'est une info sûre car il a vu cette production de masse, ou c'est juste le relais d'une affirmation sans preuve de la part de l'interviewé qu'on nous pousse par angélisme ? Entendons nous bien, c'est cool, vive un tel produit fait par des Français, mais si ça ne sort jamais le journaliste (et backer) va s'en mordre le clavier. Surtout qu'en matière de produit audio à la base je vois pas quel était le souci de le vendre à 3/4/500€ et de le fabriquer en France. Si ça sort un bon son il y aura toujours un marché derrière. 500€ c'est rien pour un accessoire pour les audiophiles. Et après on signe avec un gros fabriquant, on baisse les coûts et on attaque le grand public. Un grand mystère que ce prizm-o-buzz.
Pendant ce temps ils font de la pub qui m'envahit sur Twitter, au lieu de bosser.<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
Article tres interessant (et original). Les start ups françaises ont de la suite dans les idées, mais gérer le processus industriel, ça ne s'invente pas malheuresement, c'est un vrai métier .... J'espere que ca va vite se concrétiser
moi je dis qu'il ne sortira jamais<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
Peut être parce que le nom est mal choisit :0<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
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