Test du TCL 65C89B : extrême luminosité avec une dalle mini-LED contrastée prête à jouer

Un téléviseurs idéal pour tous les contenus

La série C89B profite d’une dalle Quantum Dots avec mini-LED et un nombre croissant de zones de rétroéclairage par rapport à la précédente génération, la C845, que nous avions testée. Prometteuse d’un meilleur contrôle pour le contraste et d’une luminosité supérieure, la série est animée par Google TV avec ce qu’il faut pour les jeux vidéo. Nous avons pu tester le modèle de 65 pouces et en voici nos impressions complètes.
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Ce test est valable pour les variantes suivantes :

En bref
TCL 65C89B

9 /10
Points positifs du TCL 65C89B
  • Design
  • Pic de luminosité très élevé même en plein écran
  • Qualité d’image, blooming très limité, contraste élevé
  • Dalle 144 Hz, HDMI 2.1, VRR, ALLM, faible input lag HDR10+ et Dolby Vision IQ
  • Fidélité des couleurs en mode Jeu
  • Dolby Atmos et DTS-X
  • Consommation enfin raisonnable
Points négatifs du TCL 65C89B
  • Antireflet perfectible
  • Télécommande non rétroéclairée
  • Aucun guide-fil à l’arrière
 

La série C89B remplace donc la très bonne génération précédente symbolisée par la série C845 que nous avions appréciée. Profitant d’une dalle LED avec un panneau de Quantum Dots et un système de rétroéclairage mini-LED OD5, celle-ci bénéficie d’un nombre de zones accru afin de limiter les effets de blooming et d’offrir un meilleur contrôle général pour une image de qualité croissante.

Compatible HDR10+ et Dolby Vision IQ, elle promet également un bon traitement des images HDR sans oublier les aptitudes pour le gaming déjà supportées précédemment qui sont toujours d’actualité dont le support des technologies VRR et ALLM afin d’offrir des scènes parfaitement synchronisées et un temps de retard à l’affichage aussi faible que possible pour séduire les joueurs les plus exigeants. Comptez aussi sur le support d’une fréquence jusqu’à 144 Hz en Ultra HD et même 240 Hz en Full HD. Proposant un système audio plus généreux en haut-parleurs et surtout en positionnement, les formats Dolby Atmos et DTS-X sont acceptés. Cette série est disponible en plusieurs (grandes) tailles : 65, 75, 85 et 98 pouces.

Fiche technique

Modèle TCL 65C89B
Dimensions 1445 mm x 869 mm x 298 mm
Définition maximale 3840 x 2160 pixels
Taille de l’écran 65 pouces
Compatible HDR HDR10, HDR10+, Dolby Vision
Ports HDMI 4
Compatible Surround Dolby Atmos, Dolby TrueHD, DTS-X
Nombre de haut-parleurs 6
Puissance des haut-parleurs 60 watts
Sortie audio Casques, Haut-parleurs, Optique
Système d’exploitation (OS) Google TV
Assistant vocal Google Assistant, Amazon Alexa
Efficacité énergétique F
Fiche produit

Ce test a été réalisé avec un modèle 65C89B prêté à la rédaction par TCL

Design : un côté Premium

Le design de la série C89B est plus soigné et propose des finitions en hausse par rapport à la précédente.

En effet, il y a plusieurs détails qui se voient immédiatement. Le premier est la présence d’une coque plus fine (5,5 cm maximum) pour la même taille, mais surtout la petite étiquette portant la mention Premium QD-MiniLED, dans le coin supérieur à gauche, comme sur les modèles haut de gamme Loewe, par exemple.

Ensuite, il y a un léger motif, à l’arrière, à l’image des téléviseurs Sony. L’ensemble paraît plus classe et c’est toujours une bonne chose. Le pied est toujours central avec des dimensions de 34 cm de large pour 30 cm de profondeur. Comptez sur une élévation de presque 7 cm ou de 3,5 cm, selon la hauteur choisie. En effet, TCL propose deux positions pour le pied, ce qui est une très bonne chose et permet ainsi, le cas échéant, d’installer une barre de son devant, sans gêner. Contrairement au pied de la précédente génération, celui-ci n’est pas creux et ne peut donc pas guider les câbles vers l’arrière du meuble sur lequel il est posé, ce que l’on peut regretter.

Toujours à l’arrière, comme ne pas remarquer la présence d’un woofer en plein centre pour aider aux graves (marqué Onkyo Ultra-Bass) et aussi de deux haut-parleurs en position haute, pour tenter d’apporter des effets de plafond (marqué Dolby Atmos).

De face, une large place est faite à l’image avec des bordures noires qui ne font que 5 mm auxquels il faut ajouter le cadre métallique de 2 mm à peine. La qualité de fabrication est très bonne ici, car nous n’avons constaté aucun défaut sur le modèle prêté par la marque afin de réaliser ce test.

Si vous préférez accrocher le téléviseur à un mur, il peut tout à fait être fixé à un support mural en utilisant un modèle à la norme VESA400x400.

Connectiques du TCL 65C89B : HDMI 144 Hz et 120 Hz

Comme sur les autres modèles de la marque, l’alimentation se situe du côté droit lorsqu’on regarde le téléviseur de dos alors que les autres connectiques sont positionnées à gauche. Elles sont toutes orientées vers le côté, ce qui permet de simplifier les (dé)branchements surtout si le téléviseur est accroché avec un support mural. Au dos, il y a une prise USB 2.0, un port Ethernet, deux entrées HDMI 2.1 UHD 144 Hz et 120 Hz, une entrée TNT/câble, une entrée satellite et une sortie audio optique. Il y a aussi deux entrées HDMI 2.0 Ultra HD 60 Hz, ainsi qu’une entrée jack Audio et Vidéo analogique.

Comme sur la précédente génération, c’est la prise HDMI 4 qui est utilisée pour renvoyer le son vers une barre de son, par exemple, via la fonction eARC évitant de bloquer l’entrée HDMI 1 ou 2. Celles-ci peuvent ainsi être pleinement exploitées avec les consoles de jeux ou les ordinateurs gaming. L’emplacement PCMCIA est aussi présent. Enfin, notez qu’un port USB-A 3.0 est également présent sur le côté droit du téléviseur lorsqu’on le regarde de face, ce qui permet de facilement lire des fichiers multimédias.

Le téléviseur est compatible avec le Wi-Fi à la norme 6 (802.11 ax) et Bluetooth 5.2. Il est animé par le système Google TV. Il propose donc la technologie Chromecast, mais aussi le AirPlay 2 pour envoyer des contenus multimédias sans fil depuis des appareils mobiles, par exemple. Bien entendu, l’assistant de Google est de la partie. On peut l’interroger à travers les microphones intégrés au niveau du téléviseur (désactivable via un bouton au centre, en dessous) ou par celui qui est placé dans la télécommande. Pour Alexa, il faut avoir une enceinte connectée à proximité.

Image : blooming très limité et très bon contraste

La série TCL C89B est dotée d’une dalle LCD de type VA (Vertical Alignment) avec un système de rétroéclairage mini-LED et un panneau de couleurs Quantum Dots ce qui en fait un modèle QLED, comme la série C845.

Toutefois, par rapport à cette dernière, on peut compter 1344 zones de rétroéclairage contre 576 précédemment sur une diagonale de 65 pouces. La version 75 pouces en compte 2160 comme la TV de 98 pouces tandis que le modèle de 85 pouces en propose 2304. Grâce à ce nombre accru de zones, l’appareil est donc apte à proposer un meilleur contrôle et des effets de blooming plus restreints. En outre, ce téléviseur est capable d’afficher une définition Ultra HD de 3840×2160 pixels. Le processeur de traitement d’image est identique à la série C845, soit le chipset AiPQ 3.0 Pro. Celui-ci gère le contraste, la colorimétrie, la mise à l’échelle ainsi que les compensations de mouvements et les technologies HDR.

Concrètement, nous avons pu constater des effets de blooming extrêmement limités avec des halos lumineux autour d’objets clairs sur des fonds sombres qui restent présents sur les menus, mais qui sont très discrets sur des séquences vidéo. La Lune dans le documentaire La Terre, la Nuit diffusé sur Netflix apparait de manière parfaitement détourée ainsi que les personnages dans la sphère dans la série Another Life Saison 2.

On peut aussi apprécier un très haut niveau de contraste. Celui-ci a été mesuré à 6547:1, en mode natif (la fonction Local Dimming désactivée), ce qui est particulièrement élevé et sensiblement identique à celui de la précédente génération. Les noirs paraissent effectivement noirs grâce à une très bonne gestion de la fonction Local Dimming qui joue très bien son rôle sur ce modèle. Toutefois, afin de comparer, nous avions les deux téléviseurs TCL 65C89B et Sony Bravia 7, côte à côte et, finalement, ce dernier propose des contrastes plus profonds.

L’opération de mise à l’échelle est ici très bien réalisée et cela permet de profiter de contenus qui ne sont pas proposés avec une qualité Ultra HD d’en tirer tout le potentiel. Les compensations de mouvements sont excellentes et on peut ainsi apprécier les programmes sportifs sans rémanence et avec une grande fluidité, les artefacts étant très limités quasi absents.

La gradation des couleurs est ici très bien réalisée, ce qui permet de voir de beaux dégradés, sans effet de postérisation. On apprécie.

Les séquences d’action sont bien traitées et on apprécie la gestion HDR comme sur la série Le Seigneur des Anneaux : les Anneaux de Pouvoir, par exemple ou sur la série 6Underground, diffusée sur Netflix.

En outre, le visionnage du film Top Gun : Maverick permet de voir des scènes sublimes avec une colorimétrie des plus justes ainsi que des noirs profonds tout en proposant une très forte luminosité.

Le téléviseur 65C89B propose plusieurs modes d’images : Dynamique, Standard, Amélioration HDR, Sports, Film, Jeu et Ordinateur. C’est toujours le mode Film qui propose les meilleurs résultats en termes de calibration pour un rendu « cinéma ». En effet, avec des contenus SDR, nous avons pu relever un Delta E moyen de 1,63 soit un résultat nettement inférieur à la valeur de 3, en dessous de laquelle l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle qui est affichée à l’écran. Le téléviseur est donc très bien calibré en sortie de carton. Les plus exigeants pourront essayer de descendre sous ce niveau en plongeant dans les réglages, mais on peut largement s’en contenter.
En outre, le gamma moyen a été relevé à 2,33. Le graphique ci-dessous montre une petite cassure sur les valeurs de gris les plus sombres signifiant que l’image est plus lumineuse qu’elle ne devrait l’être, mais cela reste assez satisfaisant.

La température des couleurs moyenne a été mesurée à 6620 K ce qui est légèrement plus froid que la valeur cible qui est de 6500 K. L’espace colorimétrique rec709 est couvert à 99,5 %, ce qui est vraiment excellent. Les deux valeurs sont plus proches des mesures idéales que sur la précédente génération. On apprécie.

Exactement comme sur la précédente génération, avec des contenus HDR, le téléviseur TCL supporte les formats HLG, HDR10 ainsi que les modes dynamiques HDR10+ et Dolby Vision IQ (avec un capteur de luminosité qui adapte automatiquement le mode d’image sur Dolby lumineux ou Dolby sombre).

En HDR, c’est encore le mode Film qui propose les meilleurs résultats. En effet, nous avons mesuré un Delta E moyen de 1,16 ce qui est encore nettement inférieur à 3, signifiant que le téléviseur est très bien calibré en sortie de carton et propose des couleurs fidèles. Difficile de faire mieux. En ce qui concerne le pic de luminosité, avec le mode Film, sur la série C845, nous avions mesuré 2027 cd/m² pour une mire à 10 % de la surface de l’écran (norme de mesure) alors que sur la nouvelle C89B, nous avons relevé un pic de 2143 cd/m², dans les mêmes conditions. Une nouvelle fois, la marque arrive à proposer une augmentation de la luminosité même si celle-ci est moins significative qu’entre les deux précédentes générations. En outre, notez que c’est plus que le Sony Bravia 7 qui a été flashé à 1869 cd/m² en mode Professionnel.

Ce qui est appréciable, c’est aussi la forte luminosité que nous avons relevé avec une mire en plein écran puisque le pic est alors de 894 cd/m² donc bien supérieur à tous les modèles OLED, toutes technologies confondues. Dans ce domaine, TCL reste la marque qui offre la luminosité la plus importante, car le Bravia 7 de Sony a été mesuré, dans les mêmes conditions, à 654 cd/m².

Enfin, concernant la couverture des espaces colorimétriques, nous avons relevé 97,73 % pour le DCI-P3 et 78 % pour le BT2020, correspondant à l’espace colorimétrique le plus exigeant. Ces bons chiffres montrent les capacités de la dalle qui n’a pas grand-chose à envier aux autres.

Ce téléviseur embarque un filtre antireflet, mais qui n’est finalement pas très efficace contre les sources de lumière placées devant. Il ne peut rien faire face à une baie vitrée en plein après-midi et on est très loin du rendu proposé par l’exceptionnel traitement du S95D de Samsung.

Gaming : un excellent compagnon pour les consoles, mais aussi les PC de jeu

Comme évoqué un peu plus haut et à l’image des précédentes générations, cette dalle est capable de supporter une fréquence de rafraîchissement jusqu’à 144 Hz, via les cartes graphiques de PC. On peut ainsi profiter d’une parfaite fluidité dans les jeux vidéo qui sont compatibles. Notez aussi le support de la technologie TCL DLG (Dual Line Gate) à 240 Hz avec une définition Full HD. Le signal Dolby Vision est supporté jusqu’à 60 Hz.

En mode Jeu, le temps de retard à l’affichage est de seulement 14,7, ce qui correspond à moins d’une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. Rappelons que ce n’est pas le meilleur dans ce domaine, car les dernières gammes de TV OLED LG, Samsung et Panasonic peuvent descendre jusqu’à 9,3 ou 9,1 ms. À titre de comparaison, le Sony Bravia 7 propose un input lag de 17,1 ms.

Exactement comme la série C845, ce téléviseur supporte les technologies d’optimisation pour les jeux vidéo telles que le VRR (Variable Refresh Rate) et l’ALLM (Auto Low Latency Mode). Le Mode HGiG (gestion du HDR) est également supporté, activable uniquement depuis la barre de jeu (sauf si le contenu est au format Dolby Vision, aussi supporté par le TV).

Comme l’année dernière, le mode Jeu est parfaitement calibré en termes de colorimétrie, TCL étant l’une des références dans ce domaine. En effet, les couleurs sont particulièrement fidèles puisque nous avons relevé un Delta E moyen de seulement 1,07, toujours nettement inférieur au seuil de 3. Il n’y a donc absolument rien à redire sur ce point.

Cette série propose, comme l’année dernière, l’affichage d’une barre de jeu, cette fois en version 3.0 contre 2.0 pour la série C845. L’interface graphique est légèrement modernisée avec la possibilité de choisir les modes d’affichage opaque, semi-transparent ou de minimiser la barre. On peut désormais compter sur 3 ou 4 points de mire, le cas échéant et un mode Ultrawide screen pour un élargissement de l’affichage.

Audio : avec des haut-parleurs en haut

Pour la partie audio, le téléviseur monte d’un cran par rapport à la précédente série puisqu’on a droit à un système 2.1.2 canaux compatibles avec les formats Dolby Atmos et DTS-X. Les diagonales 85 et 98 pouces embarquent un système 2.2.2 canaux donc avec 2 woofers. Celui de la version 65 pouces, à l’arrière, est associé à deux haut-parleurs de hauteur installés dans la partie supérieure au dos pour tenter des effets de plafond.

Le téléviseur propose une puissance de 60 watts. Le son est optimisé par Onkyo, partenaire de TCL depuis plusieurs années maintenant. À l’écoute, l’ensemble nous est apparu comme très équilibré avec une certaine ampleur et quelques effets de hauteur. Attention, il ne faut tout de même pas s’attendre à entendre un avion passer au-dessus de soi. Disons que le son parait plus élevé. Le woofer tente d’apporter des sonorités plus graves. En outre, on profite de dialogues extrêmement clairs et assez bien spatialisés.

Notez que si vous êtes équipé d’une barre de son TCL, ce téléviseur est compatible avec la technologie Tutti Choral qui permet de synchroniser les haut-parleurs du TV avec ceux de la barre comme pour le système WOW Orchestra de LG, Q-Symphony de Samsung ou Hi-Concerto de Hisense, par exemple.

Interface : réactive et complète

Le téléviseur TCL 65C89B est animé par le système Google TV. La page d’accueil s’ouvre sur la rubrique Pour vous. En plein écran, on a droit à quelques suggestions de programmes à regarder en fonction des contenus déjà visionnés. Plusieurs bandeaux sont disponibles pour parcourir les médias à regarder. Il y a également d’autres rubriques : Films, Séries, Applications et Bibliothèque (la liste des contenus achetés sur la plateforme).

On apprécie les différentes options de visionnage proposées pour certains films, par exemple. Une ligne est dédiée aux applications que l’on peut installer sur le téléviseur. L’ordre des vignettes est personnalisable. Il suffit de rester appuyé sur le bouton de sélection de la télécommande pendant 3 secondes pour voir s’afficher un menu permettant de déplacer l’élément en question. On a droit à un moteur de recherche tout en haut de l’interface principale.

Au-delà de la page d’accueil, le bouton avec une roue crantée sur la télécommande permet d’afficher un menu dans le coin supérieur à droite. Il sert à ajouter un compte (Google), mais aussi à accéder aux paramètres complets, de voir l’heure, de passer en mode économie d’énergie pour afficher un écran de veille, de sélectionner l’une des entrées du téléviseur ou d’entrer rapidement dans les réglages des modes d’image. On peut également y trouver des notifications, le cas échéant.

Les modes d’image sont ainsi aisément accessibles, sans avoir à parcourir des menus et des sous-menus comme sur d’autres systèmes.

L’interface est globalement assez réactive, même s’il faut parfois patienter un peu avant de voir afficher le contenu demandé. La grande force d’Android est de pouvoir installer un très grand nombre d’applications.

Les paramètres sont nombreux. Ils permettent de régler le téléviseur vraiment avec précision, ce qui est toujours une bonne chose, sans toutefois proposer des configurations complexes et difficilement compréhensibles. Dans le menu Affichage et son, il y a une option de paramètres intelligents. Pour « l’image intelligente », on peut activer la luminosité adaptative et les réglages automatiques en fonction des types de contenus. Pour « le son intelligent », il est possible d’activer l’option de volume adaptatif, mais aussi de contenus adaptatifs, ce qui fait que le téléviseur va détecter le son entrant et régler automatiquement le bon mode.

La touche Entrées sur la télécommande permet d’afficher un bandeau, en bas de l’écran pour sélectionner une entrée (AirPlay, TV, entrées HDMI, lecteur médias ou Arte et Google Play Films. Quelques applications y sont également accessibles : TCL Channel, un navigateur Internet, une application de santé, MyCanal, PlutoTV, Plex et deux autres parmi les plus récentes ouvertes. Les paramètres y sont également accessibles ainsi qu’un module de recherche et l’interface TCL Home. Cette dernière ouvre un menu dans le coin supérieur à droite pour accéder à la galerie d’images enregistrées dans la mémoire du téléviseur, le lecteur de médias et l’utilitaire de protection Safety Guard. C’est aussi à cet endroit que l’on peut trouver l’interface de contrôle des objets connectés qui sont enregistrés dans l’application TCL Home, le cas échéant.

L’extinction du téléviseur est immédiate. Comptez environ 4 secondes pour avoir une image d’une chaine de la TNT lorsque le téléviseur est en veille.

La télécommande plutôt ergonomique, mais pas rétroéclairée

Avec le téléviseur, TCL propose une nouvelle télécommande. Celle-ci est argentée, d’un bel effet haut de gamme et assez compact. Elle intègre un microphone pour les commandes vocales. Elle est malheureusement dépourvue de rétroéclairage, ce que nous regrettons toujours un peu. Elle est alimentée par 2 piles alors que certaines marques sont passées à la batterie (Samsung, Sony, Hisense) pour certains modèles 2024. Malgré tout, elle reste plutôt ergonomique avec des petits boutons. Original, le volume se règle avec un double bouton qui est placé sur le côté gauche. À l’usage, il faut avouer que cela n’est pas forcément des plus pratiques surtout pour les personnes gauchères.

Les plateformes de streaming Netflix, Prime Video, YouTube et TCL Channels profitent de touches dédiées pour un accès immédiat.

Consommation

Pour la consommation électrique, nous avons mesuré ce que consommait le téléviseur pendant la diffusion d’une série, « les 100 » sur Netflix (HD 5.1) pendant 4 heures avec le son et les paramètres de l’image réglée sur le mode Film. Dans ces conditions, reproduites pour tous les tests de téléviseurs, rappelons que le TCL 65C845 consommait 147 Wh, ce qui était très élevé. Cette année, le fabricant propose une consommation beaucoup moindre puisque nous avons relevé seulement 54 Wh, dans les mêmes conditions ! Bel effort.

Pour la série en HDR (Dolby Vision sombre plus précisément) The Black Mirror sur Netflix, nous avons obtenu une consommation moyenne de 107 Wh, ce qui représente là aussi une diminution significative par rapport au C845. Dans les mêmes conditions, celui-ci consommait 133 Wh et proposait, rappelons-le, une luminosité plus faible. En HDR, la consommation est sensiblement la même que sur le Bravia 7 de Sony pour la même diagonale et en SDR, ce dernier consomme un peu plus.

La consommation en veille est de 0,5 Watt sauf si on laisse le mode réseau activé dans les paramètres, le téléviseur se tenant prêt à obéir à vos ordres vocaux et consommant alors 2 Watts.

Prix et date de sortie

La série C89B est déclinée en 65, 75, 85 et 98 pouces pour des prix respectifs de 1399 €, 1599 €, 1999 € et 3999 €.

Note finale du test
9 /10
Le téléviseur TCL 65C89B profite d’un design abouti, assez classieux qui rehausse le niveau par rapport à son prédécesseur. Ce qui est aussi en progression, c’est la luminosité offerte ici et globalement la qualité d’image profitant d’une dalle maîtrisée avec une belle profondeur dans les scènes affichées. On apprécie la dynamique de l’image ainsi que sa polyvalence, car, non seulement, ce téléviseur permet de profiter de belles séquences Home Cinéma et s’avère aussi être un excellent allié pour les jeux vidéo embarquant toutes les technologies nécessaires à une parfaite jouabilité.

La qualité audio progresse également sans toutefois atteindre le niveau d’une barre de son pour son côté plus punchy. En outre, le système Google TV est toujours aussi complet et fluide, à l’usage. Saluons la consommation en nette baisse par rapport à la série précédente. Contrôlé avec une télécommande de nouvelle génération malheureusement dépourvue de système de rétroéclairage, mais qui reste ergonomique, le TV TCL C89B affiche l’un des meilleurs rapport qualité/prix du marché puisque son tarif est maintenant tout à fait acceptable même pour les (très) grandes tailles, ce qui n’était pas le cas lors de son annonce officielle et le rend bien plus abordable que le Sony Bravia 7 qui garde pour lui une qualité d'image et un contraste légèrement supérieurs.

Points positifs du TCL 65C89B

  • Design

  • Pic de luminosité très élevé même en plein écran

  • Qualité d’image, blooming très limité, contraste élevé

  • Dalle 144 Hz, HDMI 2.1, VRR, ALLM, faible input lag HDR10+ et Dolby Vision IQ

  • Fidélité des couleurs en mode Jeu

  • Dolby Atmos et DTS-X

  • Consommation enfin raisonnable

Points négatifs du TCL 65C89B

  • Antireflet perfectible

  • Télécommande non rétroéclairée

  • Aucun guide-fil à l’arrière