Prise en main du Mobiwire Auriga, un entrée de gamme sans relief

 
Mobiwire, une marque française (qui fabrique des téléphones chinois), se lance sur le créneau des téléphones d’entrée de gamme sur le marché hexagonal. Nous avons déjà testé le Pegasus et le Cygnus, deux téléphones honorables mais pas inoubliables et nous avons également reçu l’Auriga. Il s’agit d’un téléphone d’entrée de gamme sous Android KitKat que l’on devrait bientôt trouver un peu partout sur les sites en ligne. Premières impressions.
SONY DSC


L’Auriga est un téléphone d’entrée de gamme tout ce qu’il y a de plus classique. Il est entièrement recouvert de plastique et, croyez-moi, ce n’est pas le plastique le plus confortable ou le plus rassurant que j’ai pu voir durant ma carrière de testeur de téléphone Android. Il est lisse, glissant et très rapidement salissant. Si les traces de doigts ne restent pas, en revanche la moindre saleté un peu accrocheuse s’invitera avec facilité sur cette coque. Très clairement, la coque est en plastique bas de gamme et n’incite pas vraiment à l’indulgence avec ce téléphone.

SONY DSC
L’appareil photo dépasse de la coque arrière.

Cette coque peut d’ailleurs être retirée. Elle laisse apparaître une batterie amovible de 1700 mAh, ainsi que trois ports de cartes. Deux sont dédiées aux cartes SIM (une pour la 3G et l’autre pour la 2G) tandis que le port de gauche attend une carte micro-SD. Un support de stockage supplémentaire quasi obligatoire lorsque l’on sait que la mémoire interne du téléphone n’est que 4 Go (à peine plus de 2,5 Go en fait une fois l’OS installé). Pour terminer sur l’aspect design de cette coque, notons que l’appareil photo dépasse de quelques millimètres à l’arrière du téléphone et que le trou en bas de la coque – prêt à accueillir des kilos de poussière – est en fait un le haut-parleur. C’est assez peu enthousiasmant.
SONY DSC
Ne soyons pas trop mauvaises langues. Une fois la coque remise sur le téléphone avec moult grincements, l’Auriga n’est pas particulièrement laid. Il est assez fin (8,9 mm) et relativement léger. Son écran de 4,5 pouces en fait un petit téléphone qui tient parfaitement en main. Pour une raison qui m’échappe un peu, les boutons physiques sont minuscules et possèdent une course très restreinte. Ce n’est pas très pratique et j’ai très peur de la façon dont ils vont veillir. Niveau finition, on a déjà vu beaucoup mieux. L’Auriga dispose d’ailleurs d’un bouton physique situé sur la partie basse de la tranche droite pour démarrer l’application photo et prendre capturer des photos sans avoir à appuyer sur l’écran.
SONY DSC
Ce n’est pas beaucoup mieux du côté de l’écran. Celui-ci est enserré entre quatre grosses bandes noires peu esthétiques, surtout à l’heure du tout borderless. C’est un écran LCD IPS de 4,5 pouces en qHD (960 × 540) d’une résolution de 244 ppi environ. C’est pauvre mais suffisant pour ne pas voir les pixels. L’écran est assez assez lumineux quand on pousse la luminosité à fond mais reste sombre en luminosité automatique. Un classique des téléphones d’entrée de gamme. Et si les angles de visions sont relativement corrects, on aperçoit quelques fuites de lumières lorsque ce dernier affiche un écran noir. Les couleurs, quant à elles, sont honnêtes mais manquent un peu de nuances.

SONY DSC
Les boutons physiques sont trop petits et leur course est trop faible.

Côté hardware, pas de grosse surprise à attendre non plus de l’Auriga. On retrouve un processeur MediaTek MT6582 à quatre cœurs cadencés à 1,3 GHz, 1 Go de RAM, un capteur photo dorsal de 8 MP et une caméra frontale. L’Auriga (qui correspond en fait à l’Auriga + sur le catalogue de Mobiwire) n’est pas compatible avec les bandes de fréquence 4G mais a le bon goût d’être installé sous Android 4.4.2. C’est d’ailleurs une version légèrement modifiée d’Android Stock puisque la barre de notification affiche un menu horizontal de raccourcis (pour activer le Wi-Fi, le Bluetooth ou le partage de connexion à la volée). Quelques options bien pratiques sont également présentes dans le menu des paramètres pour permettre par exemple de configurer sa LED de notification, gérer quelques raccourcis avec les boutons physiques ou encore configurer l’allumage automatique du téléphone le matin pour activer l’alarme. Rien de particulièrement envahissant ni laid, l’essentiel de l’interface ressemble à de l’Android Stock.

SONY DSC
Trois ports cartes sont présents : celui à gauche est dédié à la micro-SD, les deux autres aux cartes SIM 3G et 2G.

Au quotidien, l’Auriga est un téléphone d’entrée de gamme très classique qui n’a pas à rougir face à la concurrence. Les performances du téléphone sont très correctes par exemple. On peut lancer des petits jeux comme JetPack Joyride ou consulter les réseaux sociaux sans jamais rencontrer le moindre problème de fluidité. Même constat pour la navigation au sein du téléphone, l’ensemble reste très fluide et n’est jamais handicapé par un hardware relativement solide. C’est finalement la moindre des choses qu’on attend d’un téléphone d’entrée de gamme de cette fin d’année 2014.

SONY DSC
Oui, c’est bien de la peinture blanche que l’on retrouve à l’intérieur du téléphone. Les finitions laissent clairement à désirer.

En bref, l’Auriga n’est pas un mauvais téléphone, c’est juste un smartphone d’entrée de gamme de plus que l’on trouvera auprès de dizaines d’autres sur les étals des boutiques en ligne et peut-être des opérateurs. Son design est certainement son plus grand point faible avec des matériaux de faible qualité et sa finition très discutable. On ne pourra pas lui reprocher la qualité de ses composants, très honnêtes en cette fin d’année 2014 et les performances qui vont avec, tout à fait respectables. Disons que l’on est là face à un smartphone d’entrée de gamme comme on en a tant vu cette année et que ce n’est certainement pas l’Auriga qui va venir bouleverser l’ordre des choses, surtout au prix conseillé de 130 euros.


Si vous voulez recevoir les meilleures actus Frandroid sur WhatsApp, rejoignez cette discussion.

Les derniers articles