Les Kindle d’Amazon occupent une place importante sur le marché des liseuses électroniques. C’est d’ailleurs avec son modèle d’entrée de gamme que la firme américaine a séduit de nombreux lecteurs et lectrices. Celle-ci a été remise au goût du jour en 2022, avec quelques nouveautés intéressantes par rapport à l’ancien modèle.
Le géant américain vient perfectionner l’expérience et le confort de lecture en proposant une meilleure résolution d’écran, un poids réduit, une autonomie prolongée et l’arrivée de l’USB-C.
Fiche technique
Ce test a été réalisé avec une Kindle 2022 prêtée par Amazon.
Compacte et légère : un plaisir à utiliser
Esthétiquement, la Kindle 2022 n’est pas si éloignée des anciens modèles. Elle garde le design emblématique des Kindle, avec un gros menton en face avant, dévoilant le logo de la marque. Petite subtilité, Amazon ajoute ici un nouveau coloris : un bleu “denim”, couleur jean. On aime ou on n’aime pas, cette petite nouveauté fait plaisir, mais si vous souhaitez quelque chose de plus sobre, il est toujours possible de se tourner vers le coloris noir. À l’inverse de la Paperwhite qui utilise une texture douce en silicone au dos, ici, on retrouve un revêtement en plastique assez basique, qui retient au passage les traces de doigts.
Pour un modèle d’entrée de gamme, il n’est pas étonnant de retrouver ce type de matériaux, mais il parait tout de même moins robuste. Un effet qui se renforce par le son creux lorsque l’on tapote le dos de cette Kindle de 11ᵉ génération. Rien de rédhibitoire néanmoins, d’autant plus que le géant américain fabrique une liseuse plus écoresponsable, avec 30 à 75 % de plastiques recyclés. Le constructeur insiste aussi sur le fait que l’emballage en lui-même est fabriqué en papier recyclé.
Une fois en main, on apprécie fortement sa petite taille. C’est d’ailleurs la première chose qui m’a sauté aux yeux, de même qu’aux autres membres de la rédaction. Jusqu’à présent, le format de ma Paperwhite (2019) me satisfaisait amplement, mais le petit gabarit de la Kindle 2022 est vraiment attrayant. Il faut dire que pour cette génération, le fabricant a réduit les dimensions (157,8 × 108,6 × 8,0 mm, contre 160 × 113 × 8,7 mm auparavant) et se vante même d’avoir conçu la plus petite liseuse de sa gamme.
Elle est suffisamment petite pour tenir confortablement dans une main. Je n’ai pour ma part ressenti aucune fatigue au niveau du poignet. C’est un véritable plaisir à manipuler, notamment grâce son poids, réduit de 174 g à 158 g. De ce fait, vous ne ressentirez pas la moindre gêne, même après plusieurs heures de lecture. Elle est aussi très facile à transporter et prendra peu de place dans votre sac, et ce, même avec un étui de protection que, nous avons ici. La liseuse n’est d’ailleurs pas si éloignée du format de mon iPhone 11 Pro Max. En les mettant l’un sur l’autre, on remarque que le téléphone d’Apple est presque aussi haut que la Kindle, et presque de la même épaisseur.
Sur la tranche inférieure, le port micro-USB que l’on trouvait sur le modèle précédent se mue (enfin) en port USB-C. Un changement bienvenu qui permet ainsi de s’aligner sur le standard du marché en matière de connectique — et donc éviter de devoir multiplier les chargeurs et de réduire au passage le temps de chargement. À côté, on trouve un simple et unique bouton on/off. Assez réactif, un appui suffit à la mettre en mode veille ou à la déverrouiller. Avec un appui plus long, deux possibilités s’offrent à vous, soit redémarrer la Kindle, soit simplement éteindre l’écran pour économiser de la batterie. Contrairement aux modèles plus haut de gamme, comme la Kindle Paperwhite ou l’Oasis, celle-ci ne résiste pas à l’eau. Vous ne pourrez pas l’emmener dans le bain ou près d’une piscine, à moins d’être très prudent.
Un écran mieux défini
L’une des principales nouveautés de cette Kindle 2022 se situe au niveau de son écran e-ink. Si la diagonale de 6 pouces ne bouge pas, la définition est revue à la hausse. Autrefois proposée avec une résolution plutôt limitée de 167 PPP, la dalle compte à présent plus de deux fois plus de pixels en passant à 300 PPP. Concernant la définition, elle passe de 600 × 800 pixels à 1 080 × 1 440 pixels. C’est exactement ce que l’on retrouve sur la Paperwhite. Un choix judicieux de la part de l’entreprise américaine, qui rend sa solution plus intéressante que celle de son rival, la Kobo Nia, dont la résolution est de 212 PPP.
Ce changement vient surtout améliorer le confort de lecture : les textes et les images sont plus nettes et plus détaillées, et les lignes et les courbes sont plus lisses et propres. Sa dalle affiche toujours 16 niveaux de gris, du blanc au noir, et profite d’un revêtement mat antireflet pour ne pas être gêné, lors de vos sessions de lecture en extérieur.
À propos de l’éclairage, elle s’appuie sur moins de LED que la Paperwhite (4 contre 17). Elle est aussi dépourvue de certaines fonctionnalités disponibles sur les modèles vendus plus cher, comme la luminosité automatique et la chaleur réglable, qui permettent de limiter la fatigue oculaire. Pour combler cette absence, un mode sombre fait son apparition dans la barre de tâches pour réduire l’éblouissement. Pratique lorsqu’on souhaite profiter d’une lumière moins agressive pour nos yeux, lorsqu’on lit avant de se coucher, mais aussi d’éviter de déranger quelqu’un qui dort près de soi.
À l’usage, la technologie e-ink s’avère toujours aussi confortable pour les yeux, avec la possibilité de régler la luminosité (jusqu’à 24 niveaux) — attention à ne pas avoir la main trop lourde sur l’éclairage. En l’absence de réglage de la température, un éclairage fort se montre moins agréable que sur des liseuses de gamme supérieure. On préférera donc régler la luminosité de 5 à 10 selon les goûts. Pour une lecture en plein jour, vous pourrez même éteindre complètement le rétroéclairage. Cela donne une impression de qualité papier qui est très agréable pour les yeux.
Logiciel : l’écosystème d’Amazon avec ses avantages et ses inconvénients…
La Kindle de 2022 dispose de l’interface Kindle en version 5.15.1.1. Il s’agit d’une interface développée exclusivement pour les appareils Amazon Kindle.
Pour celles et ceux ayant déjà eu une Kindle, vous ne serez pas dépaysés, l’interface est toujours claire et simple à appréhender. La navigation se fait simplement : on ne réfléchit pas plusieurs secondes avant de mener une action. Le tactile répond bien sans être au même niveau qu’un smartphone ou une tablette. Durant ma prise en main, j’ai rencontré de légères latences en voulant accéder aux livres “Tendances”, un petit délai, mais rien d’insurmontable. En lecture, les pages s’actualisent rapidement et passer d’une page à une autre se fait très facilement : il suffit d’appuyer sur le côté droit de l’écran tactile, ou à gauche pour revenir en arrière. C’est assez sensible et il m’est arrivé plus d’une fois d’appuyer accidentellement sur le milieu de l’écran, pour ensuite devoir retrouver la page sur laquelle je me trouvais.
La personnalisation est également au rendez-vous. Vous pouvez ajuster la taille de la police, la graisse, l’espacement du texte et des paragraphes, les marges, ou même changer de typo parmi neuf propositions, si celle par défaut ne vous plaît pas. Il existe d’autres fonctions pratiques, comme la possibilité de surligner des parties de texte, d’enregistrer des mots dans votre dictionnaire personnel, trouver des définitions ou même des traductions. Il vous est aussi possible d’ajouter des marque-pages virtuels afin de retrouver rapidement une page qui vous intéresse. Et, celle que j’apprécie le plus : l’affichage du nombre de pages et le temps de lecture restant estimé, une information très sympathique qui permet de savoir où l’on en est dans notre lecture.
Pour revenir sur la configuration de l’appareil, c’est enfantin, il est même possible d’y associer votre compte Amazon Prime (si vous êtes abonné). Une fois cette étape terminée, vous avez directement accès à la page d’accueil qui affiche votre bibliothèque d’e-books, mais aussi tout un tas de recommandations qui prennent en compte vos dernières lectures et vos goûts (comédie, thriller, fantastique…). Le catalogue d’Amazon est bien entendu mis en avant, avec des millions de références, sans passer par votre ordinateur. Pour y accéder, il faudra opter pour l’abonnement Kindle. Celui-ci coûte 9,99 euros par mois, avec deux semaines d’essai gratuit. Une somme plutôt modeste, qui permet aux amoureux de lecture d’avoir à leur disposition une myriade de livres. Vous pourrez même y avoir accès depuis l’application Kindle, disponible sur Android et iOS, ou sur un navigateur web (PC ou Mac).
L’e-commerçant est bien connu pour son service de vidéo à la demande, Prime Video, mais il propose aussi son propre service musical, ainsi que Prime Reading, réservé aux abonnés. Dans mon cas, j’ai pu en profiter et j’ai trouvé le concept assez cool. Il donne la possibilité d’emprunter un livre tous les mois, gratuitement, parmi une sélection de livres. Un peu à la manière de PlayStation, qui offre certains jeux mensuellement pour ses abonnés.
En revanche, si vous souhaitez lire des livres électroniques provenant d’autres sources, il vous faudra passer par un logiciel de conversion comme Calibre. Ce logiciel gratuit permet de gérer sa bibliothèque de livres et de les convertir dans un format lisible par la Kindle. Pour rappel, ces dernières ne prennent toujours pas en charge nativement le format EPUP, le plus populaire. C’est là que Calibre se montre utile, en proposant une conversion au format AZW3 ou MOBI. Ça ne remplace pas un support natif de ces formats, mais c’est mieux que rien.
Cumuler les bouquins ne sera pas un problème, car le modèle standard possède 16 Go de stockage, une capacité doublé par rapport au modèle précédent.
Une autonomie qui assure des semaines de lecture
Pour tenir longtemps, les liseuses tirent avantage de leur écran e-ink qui consomme peu d’énergie. Et, sans surprise, celle d’Amazon ne déroge pas à la règle.
Le fabricant nous promet ici six semaines d’endurance à raison de 30 minutes de lecture par jour, avec la luminosité à 13 et la Wi-Fi coupé. Un chiffre en hausse de deux semaines par rapport à la version précédente. Bien sûr, cela variera en fonction vos usages et des réglages de luminosité que vous choisissez. Si vous êtes un passionné de lecture, avec plus d’une heure de lecture par jour, il faudra plutôt s’attendre à la recharger au bout de trois ou quatre semaines. Le recours au Wifi est notamment très énergivore, on vous recommande de l’activer uniquement lorsque vous en avez besoin.
De mon côté, j’ai reçu l’appareil avec 45 % d’autonomie. En lisant quotidiennement, le pourcentage est passé à 14 % au bout de six jours. Durant cette période, j’ai pu lire un roman complet — qui a parfois retardé mon passage vers les bras de Morphée — avec plus de deux heures de lecture en réglant la luminosité autour de 8-10, parfois même en appliquant le mode sombre pour soulager mes yeux. J’ai commencé un second roman, avant de finalement faire le plein de batterie. Du côté de la recharge, elle est possible avec un câble USB vers USB-C fourni. Connecté à un chargeur 5 W, il a fallu un peu moins de deux heures pour passer de 14 % à 100 %. C’est plutôt long, mais cela représente de très nombreuses heures de lectures.
Voilà une idée de l’autonomie dont dispose la Kindle : assez pour oublier que l’appareil a besoin, de temps à autre, d’être branché. C’est tout ce dont on attend de ce type de produit.
Prix et disponibilité
Disponible en deux coloris, noir et bleu, la Kindle 2022 (11ᵉ génération) avec 16 Go de stockage est vendu à partir de 99,99 euros. La version sans publicité est, quant à elle, vendue à 109,99 euros.
Elle fait régulièrement l’objet de promotions depuis sa sortie. Gardez un œil sur nos bons plans pour ne pas les manquer.
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