En décembre 2013, Amazon avait annoncé sa volonté de réaliser des livraisons par drones. Depuis, l’idée a fleuri, que ce soit en interne, avec notamment l’autorisation d’effectuer des vols d’essai aux États-Unis, mais également chez la concurrence comme DHL qui a déjà débuté un service de livraison par drone en Allemagne ou La Poste Suisse qui teste ce nouveau service depuis cet été. Pour qu’Amazon puisse un jour proposer le service Prime Air de livraison par drones à ses clients, il faudra que la réglementation autorise le vol des drones autonomes. Or, pour le moment, très rares sont les réglementations aériennes qui autorisent le vol de centaines d’appareils autonomes, surveillés par quelques opérateurs seulement. C’est pour cette raison qu’Amazon vient de proposer un concept de réglementation aérienne à destination des drones.
Comme on peut le voir sur le schéma ci-dessus, Amazon souhaiterait découper l’espace aérien en deux grandes zones : au-dessus de 152 mètres d’altitude, l’espace serait réservé aux appareils qui ne sont pas des drones comme les avions et les hélicoptères. En dessous, l’espace serait complètement dédié aux drones, avec une zone tampon entre 122 et 152 mètres dans laquelle aucun appareil n’aurait le droit de voler, sauf en cas d’urgence. Ensuite, deux zones principales seraient créées : une zone à haute vitesse (entre 61 et 122 mètres) pour les drones complètement autonomes et une zone à faible vitesse (à une altitude inférieure de 61 mètres) pour les drones qui ne sont pas autonomes ou les drones classiques qui ne sont pas en transit, mais effectuent des opérations locales comme de la surveillance par exemple. Certaines zones comme les aéroports seront totalement interdites de survol par les drones, alors que d’autres, prédéfinies, comme les clubs d’aéromodélisme, pourront appliquer leurs propres règles et voler sans limites d’altitude.
Des obstacles technologiques et organisationnels
Ce concept de réglementation parait très séduisant sur le papier. Mais il y a encore de nombreuses étapes avant de voir fleurir ce genre de réglementations nationales. En effet, il faudra tout d’abord que les drones soient autonomes et puissent communiquer entre eux, afin de connaître leurs emplacements et leurs vitesses pour éviter les collisions, avec un protocole commun. Amazon imagine ainsi un modèle dans lequel la gestion du trafic ne serait plus uniquement entre les mains d’une seule entité (les ANSP : Air Navigation Service Provider) comme la DSNA (Direction des Services de la navigation aérienne) en France. À la place, de nombreuses entités publiques et privées se partageraient le travail, avec un opérateur qui surveillerait la flotte de drones autonomes de son entreprise et qui pourrait intervenir en cas d’urgence. De cette manière, les contrôleurs aériens « classiques » s’occuperont des aéronefs « classiques » (avions, hélicoptère, etc.) alors que les opérateurs de flottes s’occuperont de leurs propres drones, avec des moyens pour également « voir » les autres drones et rester en communication avec les divers opérateurs, sur une même base réglementaire.
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Il y a donc encore du chemin à parcourir avant de se faire livrer son colis par Amazon, mais les entreprises du secteur font tout leur possible pour arriver à leurs fins. Pourtant, les législateurs ne semblent pas encore prêts à accueillir les drones autonomes comme l’a montré le projet de réglementation de la FAA aux États-Unis. En revanche, la livraison par un drone piloté par un opérateur est légale, avec des premières livraisons depuis le mois de juillet aux États-Unis. En France, la réglementation devrait également être plus stricte dans les prochains mois comme le laisse sous-entendre le projet d’arrêté.
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Oui les technologies n'ont pas grand chose de nouveau mais comme souvent c'est leur intégrations et coordination qui fait la nouveauté. Concernant la Google car c'est sûr que cela ne remplacera pas une vrai voiture de si tôt! Elles sont d'ailleurs limité à 45km/h pour le moment pour éviter de devoir passer les certifs américaine (qu'elles n'arriveraient pas à payer). Ce que Google, ni les journaliste d'ailleurs, ne précise jamais c'est que les routes emprunté par les Google car doivent au préalable être scanné par une autre voiture. Et cela de façon bien plus précise que cela n'est fait par exemple pour créé Google Map. Google à d'ailleurs également précisé qu'un stop installé pour des travaux par exemple, n'es pas détecté pour l'instant. La voiture ralentit parce qu'elle détecte les autres véhicule et évite ainsi l'accident. J'ai également travaillé pour un fabriquant de capteur pour l'industrie automobile, IEE à Pékin. Ils travaillaient déjà en 2011 sur une caméra de détection des piétons, véhicules et autre éléments sur les vois de trafic (SenseAhead).
En fait, j'ai travaillé chez un constructeur Français il y a quelques années, et tous ces systèmes existaient déjà. Simplement, il y a un coût pour les intégrer dans les véhicules (d'un certain prix), fiabiliser l'ensemble dans toutes les situations possibles et - surtout - le cadre légal. Tous sont capables de faire des voitures de démonstrations, mais je ne suis pas sur que Google soit capable d'en faire une qui passe les tests Euro NCAP
Pour leur propre services, ces sociétés sont efficaces. Par contre, si elles avaient affaire au quotidien réel des gens, crois-moi elles lâcheraient l'affaire très rapidement
Voilà pour toi: http://www.clubic.com/mag/transports/actualite-758269-f015-voiture-autonome-mercedes-benz-debuts-san-francisco.html ^^
Sauf qu'avec une autorisation si le drone s'écrase, on connaît le propriétaire et il devra en assumer les conséquences. Ça le poussera à être plus attentif et à ne pas faire n'importe quoi avec un drone rafistolé à la va-vite. Les voitures sont aussi en vente libre, personne ne te demande ton permis ou ne te fait passer un test alcoolémie pour en acheter une; ça ne t'autorise pas à faire n'importe quoi avec. Et je ne pense pas que la France soit "le plus gros pays enculeur de mouches", c'est pareil dans de nombreux autre pays européen. Les habitants sont juste un peu moins chiant et suivent simplement les règles. En Allemagne par exemple le vol de drone est également réglementé, ils prennent simplement leur drone, forment un club, et volent dans des endroits approprié. Les français aiment juste râlais pour tout et n'importe quoi... besoin d'aller faire voler un drone dans un quartier résidentiel? C'est pas mieux tranquillement en campagne?
Mais elles sont plus efficaces que les administrations. Tu me diras veut leur niveau d'incompétence et la contagion des nouveaux arrivants.... Peu importe les qualités du nouvel arrivant, ce sont des machines à transformer les personnels en demeurés finis.
Quand on connait le contenu de la majorité des "formations" je me gausse. La grande majorité ne sont qu'un ramassis indigeste de législation et aucune formation pratique de pilotage ou autre. La législation est plus souple dans d'autres pays et ils ne sombrent pas dans une anarchie totale. Ensuite peu importe l'autorisation, si le drone s' écrase il s' écrase le papelard d'autorisation ne changera rien aux dommages causés. Juste qu'on adore la paperasse dans ce pays, ça nous donne l'impression d'être intelligent. Pis cette hypocrisie de laisser les drones en vente libre pour ensuite emmerder le consommateur "ah non pas là, pas ici, pas comme ça ni comme ci". La France, plus gros pays enculeur de mouches ? En tout cas pas loin.
Je comprends l'idée, mais qu'en serait-il si c'était Amazon qui attaquait le jeune homme parce qu'il a eu l'outrecuidance de faire voler son drone pour filmer la maison de campagne de ses parents, alors qu'Amazon avait décrété que c’était une ligne aérienne qui lui appartenait pour son business ? (tu penses bien que pour envoyer des slips à toutes vitesses via leurs drones, ils ne feront pas l'économie de ne pas passer au dessus des baraques des gens...). Pour moi c'est au même niveau que les voitures automatisées: ça buzz a fond coté Google et Amazon, mais on est encore très loin d'avoir soulevé toutes les questions (droit, nuisances, responsabilité accidents etc..). Simplement, elles, ça leur permet de dire qu'elles sont super efficaces, bien plus que les administrations ou les constructeurs automobiles classiques (genre Mercedes serait pas capable de pondre une voiture full autonome...). Modeler le monde suivant leurs désidératas.
Oui on sait bien que les simple avertissement sont très respecté de nos jours... après avoir dépensé des centaines d'euros dans un drone et des dizaines d'heure de travail il aurait continué à le faire voler en évitant simplement de publier les vidéos. Et puis être jugé c'est normal, je suppose qu'il n'as pas non plus écopé d'une lourde peine. Je trouve cela très bien cette réglementation en France, combien pesé son drone? Sûrement plus d'un kilo, et se prendre un kilos sur le coin de la figure ça doit pas faire du bien... Si c'est pour le plaisir de piloter un drone on peut pratiqué en dehors des villes. Si c'est pour faire de la vidéos en zone habité il faut une autorisation et une formation adéquate.
Quand on voit la réglementation en France et un jeunot jugé au tribunal pour avoir fait une vidéo avec un drone ayant mit sa ville en avant c'est encore pire. Certes il avait peut être pas conscience de certains risques à prendre en compte mais un simple avertissement aurait suffit.
La réglementation aérienne gérée par une société commerciale privée, il manquait plus que ça. Bonjour le melon chez Amazon..
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