Amazon Echo Dot : un assistant virtuel à la maison pour moins de 50 dollars

 
Le marché de la maison connecté est le prochain nerf de la guerre pour les géants de l’industrie comme Amazon, Apple ou Google. Le géant du commerce en ligne annonce aujourd’hui un produit peu cher qui pourrait prendre de court ses concurrents et qui est disponible de manière limitée en Europe.
Amazon Echo Dot

Il y a près de deux ans, Amazon présentait son objet connecté pour le domicile, Amazon Echo avec une nouvelle assistante numérique et virtuelle, concurrente de Siri ou Cortana, appelé « Alexa ». Depuis, le numéro 1 de l’e-commerce n’a toujours pas lancé son produit en France, mais il est devenu plutôt populaire outre-Atlantique, ce qui a poussé Google à dévoiler officiellement Google Home, un concurrent direct à Echo.

Amazon dévoile maintenant Amazon Echo Dot qui vient compléter la gamme avec un produit beaucoup plus accessible et compact. Avec un prix de 49,99 dollars aux États-Unis, contre 179,99 dollars pour le modèle classique, Amazon souhaite que les clients de l’Amazon Echo Dot en place dans chaque pièce pour avoir accès à l’assistante Alexa n’importe où dans la maison.

Amazon Echo Dot pack

Le commerçant va même plus loin dans son idée en proposant des packs de 6 et 12 Echo Dot pour le prix de 5 ou 10. Pour atteindre ce prix de vente, Amazon semble surtout avoir fait des coupes dans la partie haut-parleur. C’est d’ailleurs aussi le passage à un simple petit haut-parleur qui permet à l’Amazon Echo Dot de ne mesurer que 3 cm de hauteur contre 23 cm pour l’Amazon Echo. Amazon a en revanche conservé les sept micros à champ large, la première qualité des produits Echo.

https://www.youtube.com/watch?v=hPXS7rC1PWo

Une arrivée timide en Europe

Amazon profite de la sortie de l’Echo Dot pour annoncer l’arrivée de la gamme en Europe. Pour le moment, les deux produits ne seront disponibles qu’au Royaume-Uni, puis en Allemagne, mais seulement sur invitation. On espère que la France sera le prochain pays concerné, mais on constate que les éditeurs ont du mal à développer leurs assistants dans d’autres langues que l’anglais. Ces assistants ont souvent beaucoup moins de fonctions, faute de partenariat avec les services utilisés dans notre pays, et la reconnaissance vocale du français est encore un peu en retard, d’autant que c’est une langue plus complexe à interpréter.


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