« On a gagné du temps en termes de productivité » : comment AMD ouvre de nouvelles portes aux acteurs du monde culturel

 
Depuis quelques mois, les Salines Royales d’Arc-et-Senans accueillent une nouvelle exposition interactive pour mettre en valeur le patrimoine mondial de l’Unesco. Un projet qui n’aurait sans doute pas vu le jour, du moins sous cette forme, sans le concours d’AMD et de ses équipes techniques.

Réaliser une installation média fournie à base de visites virtuelles interactives dans un lieu chargé d’histoire. Voici le défi qui s’est posé à l’entreprise française VS-Factory, dont le rôle a été de réaliser la vision de l’agence ICONEM aux Salines Royales d’Arc-et-Senans.

VS-Factory s’est vite heurté à des questions complexes : comment intégrer naturellement le numérique au cœur d’un lieu classé ? Comment répondre simplement à des problématiques techniques complexes ? Comment respecter des contraintes budgétaires sans dégrader l’expérience finale de l’utilisateur ?

Aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est un choix technique qui a permis d’apporter une réponse satisfaisante à bon nombre de ces interrogations. Ce choix ? Bâtir le dispositif hardware autour des CPU et GPU AMD. Une décision mûrement réfléchie par les équipes chargées du projet, et qui s’explique par les avantages des architectures Pro développées par AMD.

« On a été obligé de faire attention à tout » : les Salines Royales, un projet sous contraintes

Monter un projet culturel d’envergure n’est jamais simple, comme le souligne Martin Dorai, président du groupe VS-Factory :

Dans le monde culturel, on n’a pas le même budget que dans le corporate [ndlr : le privé]. Il faut que ce soit efficace, abordable, mais sans perdre en performance.

Et le projet des Salines Royales d’Arc-et-Senans ne fait pas exception à la règle. Installé dans un haut lieu du patrimoine français, il a pour vocation la valorisation du patrimoine mondial de l’Unesco au travers d’une série de dispositifs audiovisuels et numériques. Entre projections gigantesques, immersion 3D et parcours de visites numériques, ce projet pensé par l’agence ICONEM revêt de multiples formes, qui ont été autant de challenges à relever.

Pour réaliser la vision d’ICONEM, les équipes de VS-Factory ont travaillé pendant près de deux années à la création et la mise en place des installations. Un travail de longue haleine, aux multiples contraintes, qu’il a fallu apprivoiser :

Il y a eu toute une réflexion qui a été menée, car c’est le patrimoine mondial de l’Unesco, donc on a été obligé de faire attention à tout. Chaque élément du projet, chaque norme imposée par le lieu, qui sont quand même très spécifiques, la manière d’intégrer le dispositif au lieu, etc., le cahier des charges a été complexe.

Si certains dispositifs, comme la projection vidéo sur toiles tendues, a été relativement « simple » à adapter aux spécificités du lieu (à savoir une hauteur de 18 mètres et une charpente centenaire), d’autres ont donné plus de fil à retordre à VS-Factory. C’est le cas du parcours de visite numérique imaginé par ICONEM, une suite de contenus en 3D diffusé en 4K et en temps réel sur un triptyque d’écrans de 86 pouces, dont l’un est entièrement tactile.

Un dispositif exigeant sur le plan technique pour lequel VS-Factory a fait appel à l’un de ses partenaires privilégiés : Carri Systems. Son but ? Imaginer et concevoir une machine qui réponde aux besoins du projet, à savoir :

  • calculer en temps réel des images 3D et les diffuser sur un triptyque d’écran ;
  • être simple à maintenir, à installer et à intégrer au cœur des Salines Royales ;
  • être à la fois pérenne (l’exposition dure 5 ans) et flexible (l’exposition va évoluer dans le temps) ;
  • respecter les limites du budget établi sans rogner sur l’expérience utilisateur finale.

Une équation complexe, qui a toutefois une solution simple pour Franck Darmon, directeur de Carri Systems :

Cela fait plusieurs années que l’on travaille avec VS-Factory. Et nous le savons bien désormais : c’est l’expérience utilisateur qui compte plus que tout. La contrainte budgétaire est une chose, mais il ne faut pas que cela ait un impact sur le ressenti du public. Notre job, c’est donc de trouver l’alchimie et les composants nécessaires pour arriver à ce résultat. Le support d’AMD dans ce contexte, c’est l’idéal.

« On s’est retrouvés avec le support d’AMD qui est venu dans nos locaux » : plus qu’une collaboration, un véritable partenariat

Vous ne le savez peut-être pas, mais pour fonctionner, de nombreux projets de ce genre reposent sur des cartes graphiques (GPU) semblables à celles qui équipent n’importe quel PC de jeu. Des cartes graphiques performantes, dotées d’une grande puissance de calcul et capables d’afficher des visuels somptueux. Mais ces cartes graphiques ont un défaut : elles manquent cruellement de flexibilité. Elles sont très bonnes pour afficher des graphismes de jeu vidéo, mais peu efficaces quand il s’agit de conduire un ou plusieurs écrans, et encore plus lorsque ces affichages ont des dimensions ou des fonctionnalités hétéroclites.

En l’espèce, le besoin identifié par les ingénieurs de Carri a porté sur la gestion des EDIDs (Extended Display Identification Data). Derrière cet acronyme se cache un ensemble de données qui permet de communiquer au GPU toutes les informations relatives au périphérique d’affichage : sa taille, sa luminosité, son modèle, mais aussi sa position par rapport aux autres moniteurs. Une donnée cruciale dans le cas d’une configuration multi-écran.

On s’est retrouvé avec cette nécessité d’arrêter des EDIDs, c’est-à-dire de savoir, quand on démarre, sur quel écran on est ou de savoir si on est sur les trois en même temps. Est-ce que l’écran numéro un ne va pas se retrouver à la place du trois ? Dès lors que l’on s’appuie sur une carte gamer, c’est impossible.

Ce premier impératif technique a fait office de déclencheur pour Carri Systems qui s’est alors tourné vers des GPU professionnels, capables de gérer ces fameux EDIDs. Mais pourquoi avoir retenu la proposition d’AMD plutôt que celle de la concurrence ?

Ce choix, Franck Darmon l’exprime assez simplement :

Avec AMD, pour le prix d’une carte graphique gamer comme on en trouve chez beaucoup de marques, on va se retrouver avec une carte professionnelle. Une carte qui dispose non seulement de cette capacité à fixer les EDIDs, une chose qui n’existe absolument pas sur les cartes gamer, mais aussi d’un support technique et humain efficace.

Au-delà de toute considération pécuniaire, c’est bien l’argument du support qui a fait pencher la balance. Le qualificatif « Pro » accolé aux GPU professionnels d’AMD n’est pas un vain mot. Le constructeur dispose par exemple d’équipes techniques dédiées capables de venir assister les professionnels sur des projets d’envergure.

On s’est réunis avec le support d’AMD, qui est venu dans les locaux de Carri Systems. Pour anticiper la livraison du projet final, on a préparé une maquette interne, sur laquelle les équipes d’AMD et de VS Factory sont venues travailler en collaboration pour trouver les meilleurs réglages possibles.

Un support qui s’étend aussi à la partie logicielle. Sur son versant professionnel, AMD travaille en étroite collaboration avec les éditeurs de logiciels les plus connus afin d’assurer la compatibilité et les performances de ses GPU. Un gain de temps, et de tranquillité d’esprit, très apprécié par Franck Darmon :

L’avantage aussi d’avoir le support pour les professionnels d’AMD, c’est que les drivers autour des logiciels de création ou de diffusion sont certifiés. Quand on rencontre un problème sur un logiciel, on peut se permettre d’aller voir son éditeur pour dire : attention, on a un souci. Et il y a un vrai dossier d’étude qui est monté pour répondre à notre besoin.

Pour VS-Factory comme pour Carri Systems, AMD n’a pas été qu’un simple fournisseur de matériel, mais bel et bien un partenaire. Un acteur à part entière qui a apporté sa pierre à l’édifice et permis au projet des Salines Royales d’exister tel qu’il avait été imaginé au départ.

Qualité et performances : « On va aller chercher la petite bête pour la performance »

Pour répondre aux nombreuses contraintes de ce projet, à savoir traiter du contenu en temps réel et l’afficher dynamiquement sur trois écrans 4K tactiles de 86 pouces, Carri Systems a imaginé un dispositif qui repose sur deux composants en particulier :

  • un CPU AMD Ryzen Threadripper PRO 5955WX, qui dispose de 16 cœurs et 32 threads et d’une fréquence élevée. Une combinaison idéale pour encaisser la charge de travail nécessaire à la diffusion des contenus 3D. Ses 128 lignes PCIe sont aussi un atout afin d’accélérer le transfert des données entre les composants, que ce soit le GPU ou bien le support de stockage ;
  • un GPU AMD RADEON PRO W6800 dont les principaux avantages, outre la puissance obtenue grâce aux 32 Go de VRAM en DDR6, est de posséder pas moins de six sorties vidéo. De quoi gérer le dispositif dans sa version première à trois écrans, mais aussi ouvrir la porte à de futures évolutions.

Un choix murement réfléchi afin d’assurer la longévité et l’évolutivité de l’installation.

Car l’exposition des Salines Royales n’est pas figée dans le temps. Prévue pour une durée de cinq ans, sa scénographie est amenée à évoluer au fil des ans. Pour Martin Dorai, il était impératif de pouvoir modifier simplement le dispositif, que ce soit pour modifier l’ordre des écrans, leur nombre, ou bien ajouter de nouvelles fonctionnalités :

Ce projet, dans un an, on va le faire évoluer. Sur le triptyque, on va ajouter un système de tracking permettant de gérer via une caméra le recul et la gestuelle pour piloter les fichiers sans devoir passer par un écran tactile. Cette mécanique, elle est déjà prête, et on va pouvoir l’implémenter sans toucher à l’installation ni au contenu.

La longévité est aussi un argument de poids pour Franck Darmon :

Sur ce modèle précis, c’est aussi l’avantage du Pro, la carte est maintenue et supportée pendant un temps rallongé par rapport à des composants de gaming. On sait qu’on est peinard un moment. Dans 4 ou 5 ans, si on a un problème de driver par exemple, on pourra remonter l’information parce qu’on est sur des choses connues d’AMD.

Finalement, pour Martin Dorai, ce projet, et le choix d’AMD ont été une véritable révélation. Un changement de paradigme pour VS-Factory qui a d’ores et déjà basculé bon nombre de ses projets, en cours ou à venir, sur des solutions AMD Professionnelles. C’est le cas du projet Interlab, un espace de travail et showroom de 150 m² situé en plein cœur de Paris. Un projet ambitieux, complexe, qui a évolué suite au projet des Salines Royales pour adopter une infrastructure technique entièrement basée sur AMD. La raison ? Une plus grande flexibilité et un excellent rapport qualité prix qui permettent d’envisager tous les possibles.

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