Test du Nebula Cosmos 4K SE : le vidéoprojecteur Ultra HD avec sa poignée

Image Ultra HD lumineuse, de qualité et un appareil facilement transportable

Le vidéoprojecteur Nebula Cosmos 4K SE est un modèle à focale courte qui intègre une poignée pour être facilement transporté et embarque toutes les fonctions automatiques de correction de l’image pour une installation en quelques instants. Capable d’afficher une image Ultra HD jusqu’à 200 pouces, il est animé par Google TV. Nous l’avons testé et en voici nos impressions.
Test du Nebula Cosmos 4K SE : le vidéoprojecteur Ultra HD avec sa poignée

En bref
Nebula Cosmos 4K SE

8 /10
Points positifs de l'Nebula Cosmos 4K SE
  • Facilité d’installation
  • Fonctions automatiques de correction
  • Luminosité
  • Piqué de l’image
  • Définition Ultra HD
  • Compatible HDR10 et surtout Dolby Vision
  • Bonne couverture des espaces colorimétriques
  • Télécommande ergonomique et rétroéclairée
  • Applications disponibles, dont Netflix
  • Projection et ampleur du son
Points négatifs de l'Nebula Cosmos 4K SE
  • Faible contraste
  • Fidélité des couleurs SDR sans calibrage
  • Audio manque de spatialisation
 
Source : Nebula

La marque Nebula est la filiale affichage et même projection d’Anker. Elle propose un large catalogue de vidéoprojecteurs plus ou moins compacts souhaitant répondre à tous les usages aussi bien pour une séance rapide qu’une installation plus pérenne. Le Cosmos 4K SE est un modèle à focale courte capable d’offrir une image lumineuse, jusqu’à 1800 Lumens, selon la marque, grâce à sa source Laser avec une définition Ultra HD simulée jusqu’à 200 pouces en diagonale.
Compatible Dolby Vision, il peut gérer les contenus haute qualité et se veut être aussi rapide à installer qu’il ne faut pour le dire. Embarquant de très nombreuses fonctions automatiques d’ajustement de l’image, il est doté d’une poignée pour un déplacement des plus aisés.

Pour aller plus loin
Quels sont les meilleurs vidéoprojecteurs en 2025 ? Notre sélection

Animé par le système Google TV avec toutes les applications de streaming et bien plus à télécharger, il vient directement concurrencer les modèles, tels que le LG CineBeam Q, le Dangbei Mars 2 Pro et le Xgimi Horizon S Pro. Il vient aussi se frotter au Hisense C2 Ultra, JMGO N1S Ultra ou encore au Xgimi Horizon Ultra bien que ces derniers offrent, sur le papier une plus forte luminosité et sont plus chers également. Le gabarit reste toutefois similaire. Si la luminosité vous semble faible par rapport à vos attentes, sachez que la marque propose également le Cosmos Laser 4K (2200 Lumens), mais qui n’est pas Dolby Vision et fonctionne sous Android TV (sans Netflix).
Mais que vaut exactement le vidéoprojecteur Cosmos 4K SE de Nebula dans la vie de tous les jours ? C’est ce que nous avons voulu savoir en le testant.

Nebula Cosmos 4K SEFiche technique

Modèle Nebula Cosmos 4K SE
Dimensions 263 mm x 265 mm x 165 mm
Définition maximale 3840 x 2160 pixels
Taille de l’écran 200 pouces
Compatible HDR Dolby Vision
Ports HDMI 2
Nombre de haut-parleurs 2
Puissance des haut-parleurs 30 watts
Sortie audio Haut-parleurs
Système d’exploitation (OS) Google TV
Fiche produit

Le vidéoprojecteur Nebula Cosmos 4K SE testé nous a été prêté par la marque. Il a été testé en association avec un écran Lumene Movie Palace UHD Platinum 300C, un modèle conçu pour les vidéoprojecteurs. Les mesures ont été réalisées avec du matériel professionnel adapté et en face de l’écran afin de limiter les erreurs et de proposer des valeurs en accord avec ce que le spectateur peut réellement voir.

Nebula Cosmos 4K SEDesign : la poignée pour le porter

Le vidéoprojecteur Nebula Cosmos 4K SE n’est pas spécialement très compact. Il s’agit d’une boîte rectangulaire avec des bords arrondis.

Nebula Cosmos 4K SE // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

D’une couleur grise, il fait 26,5 cm de profondeur pour 26,3 cm de hauteur et 16,5 cm de largeur. Son poids est de 4,5 kg, assez léger tout de même pour être facilement transporté. Sa poignée, sur la partie supérieure, peut aider à le déplacer. Celle-ci profite d’une excellente prise en main avec des parties inférieures arrondies et douces.

Nebula Cosmos 4K SE // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Sur le dessus, il y a de larges stries et le seul bouton de l’appareil qui permet de l’allumer et de l’éteindre. Sur les côtés, il est très largement troué, permettant ainsi à la chaleur créée par les composants internes de s’échapper.

En façade, le Cosmos 4K SE propose une partie supérieure dédiée à l’objectif. Celui-ci est entouré d’un cercle rouge d’un très bel effet et conférant à l’ensemble une certaine classe. De part et d’autre, il y a plusieurs capteurs, notamment pour optimiser les réglages de l’image et pour capter la luminosité ambiante de la lumière afin d’ajuster celle de la source de lumière du projecteur.

Ce dernier repose sur deux larges patins en caoutchouc qui permettent de le maintenir parfaitement stable, même sur une surface légèrement inclinée. Notez également la présence d’un pas de vis universel pour fixer l’appareil sur un support, éventuellement la tête en bas.

Nebula Cosmos 4K SE // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

À l’arrière, il y a une large plaque en plastique, le logo de la marque et le récepteur infrarouge pour la télécommande. C’est également là qu’on accède aux connectiques. Notez que l’alimentation est intégrée, ce qui signifie qu’il ne traine pas de bloc externe. Il est donc livré avec un simple cordon électrique.

Nebula Cosmos 4K SE // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Le Cosmos 4K SE profite d’un design soigné avec de très belles finitions. Nous n’avons constaté aucun défaut de fabrication sur le modèle prêté par la marque pour réaliser ce test.

Nebula Cosmos 4K SELes connectiques

Toutes les connectiques sont rassemblées à l’arrière. Il y a le port d’alimentation, deux entrées HDMI, un port USB-A pour brancher une clé USB ou un disque dur externe et une prise audio pour connecter un casque. Cette connectique peut également servir si on veut relier une enceinte de manière filaire. Notez toutefois qu’il est aussi possible d’utiliser la liaison sans fil Bluetooth pour profiter d’un système audio plus performant que celui qui est intégré.

Nebula Cosmos 4K SE // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Le vidéoprojecteur est compatible Wi-Fi pour se connecter au réseau domestique.
On apprécie la version 2.1 des prises HDMI dont une permet d’utiliser la fonction de retour audio vers une barre de son ou un amplificateur audio/vidéo, le cas échéant.

L’écran

Le vidéoprojecteur Nebula Cosmos 4K SE est livré sans écran. Cela laisse le choix pour écran, mais votre le budget est limité, vous pouvez aussi être tenté de l’installer sans écran (en se servant d’un mur comme surface de projection) et donc perdre le bénéfice (important) d’avoir une surface optimisée pour la projection. Comptez entre 400 et 2700 € environ pour des écrans de différentes tailles dont la surface profite d’un traitement spécifique.

Nebula Cosmos 4K SEL’installation : posé, il ajuste automatiquement l’image

Comme évoqué en introduction, l’installation du vidéoprojecteur Nebula Cosmos 4K SE est très facile. Comme presque tous les vidéoprojecteurs de ce type, il est doté de fonctions automatiques de correction de l’image. Il propose donc l’évitement des obstacles. On peut aussi compter sur l’ajustement du trapèze et l’autofocus, permettant ainsi d’avoir une image parfaitement rectangulaire et nette, même si on n’est pas exactement en face du mur ou de l’écran.

Les corrections sont très rapides, car il faut moins de 2 secondes au vidéoprojecteur pour les réaliser. Bien entendu, si les réglages automatiques ne sont pas satisfaisants (ce qui est très rare), il est toujours possible de passer par les menus de réglages afin de corriger manuellement les paramètres de l’image.

Les corrections automatiques peuvent être réalisées à chaque démarrage ou pas et dès qu’on bouge le projecteur.
Notez également que le Cosmos 4K SE intègre une option pour protéger les yeux. Le faisceau lumineux est alors automatiquement coupé dès qu’une personne passe devant.

Comme nous l’avons évoqué un peu plus haut, le projecteur dispose d’un capteur de luminosité ambiante. Ainsi, en fonction de l’éclairage de la pièce, il adapte la luminosité de sa source de lumière. Plus la salle est éclairée et plus la luminosité sera forte. Inversement pour une pièce sombre. Il est toutefois possible de désactiver cette fonction. Enfin, dernière option d’optimisation : la possibilité de définir la couleur de la surface sur laquelle le projecteur envoie l’image. La colorimétrie est alors ajustée.

Nebula Cosmos 4K SE // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Ce vidéoprojecteur a pour principale vocation d’être positionné sur une table basse, mais nous conseillons, dans un salon, de l’installer à côté du canapé, voire derrière, afin d’obtenir une grande image. Officiellement, Nebula communique sur une diagonale maximale de 200 pouces. Il y a un zoom numérique qui est, par défaut, réglé à la diagonale maximale. Si on veut toutefois obtenir une image plus petite (jusqu’à 50 %), c’est possible. Avec les paramètres par défaut, pour obtenir une image de 137 cm en diagonale (120 cm environ de base), comptez sur un recul de 2,5 m. Pour une image de 3 m de base, il nous a fallu un recul de 3,70 m environ. Son rapport de projection est de 1,2:1, comme la plupart de ses concurrents. Notez la présence d’un zoom numérique qui est réglé à son maximum par défaut. On peut donc obtenir une image plus petite, si nécessaire.
Toujours pour l’installer, notez que l’offset est neutre, ce qui signifie qu’il projette une image à la même hauteur par rapport à laquelle il est placé. C’est dans ce cas que l’image sera la plus grande.

Nebula Cosmos 4K SEL’interface : Google TV avec la certification Netflix

Comme le Dangbei Mars 2 Pro ou le JMGO N1S Ultra, le Cosmos 4K SE fonctionne sous le système Google TV. Le Xgimi Horizon S Pro est animé par Android TV. Ce dernier n’a pas la certification Netflix, ce qui est le cas du modèle Nebula.

Pour aller plus loin
Google TV : rubriques, paramètres, fonctions… Tout savoir sur l’interface aux milliers d’applications

L’interface est plutôt conviviale. De nombreux contenus sont suggérés. Il est possible d’enregistrer différents profils pour tous les membres de la famille. L’accès aux paramètres est rapide, directement disponible dans le coin supérieur à droite de l’interface principale.

Nebula Cosmos 4K SE // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Par rapport aux menus présents sur les TV, il y a une rubrique spécifique nommée Projecteur qui concentre les options de réglages pour l’appareil. On peut y gérer toutes les fonctions automatiques ou manuelles de correction de l’image.

Côté application, l’offre de Google TV est particulièrement riche avec, par défaut, la préinstallation des plateformes de streaming parmi les plus populaires, dont Netflix, Apple TV+, TF1+, M6+, Arte, Prime Video, Disney+, Canal+ et bien d’autres encore. Bien entendu, si cela ne suffit pas, on peut consulter la page dédiée aux téléchargements pour trouver d’autres applications.

Nebula Cosmos 4K SE // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Le projecteur est compatible avec Chromecast et AirPlay 2 permettant ainsi d’envoyer des contenus audio ou vidéo, sans fil depuis un smartphone Android ou iOS.
Pour la lecture de médias, on passe par l’application VLC ou similaire qui donne des résultats très satisfaisants non seulement dans la prise en charge des différents codecs, mais également en termes de qualité.

Nebula Cosmos 4K SEL’image en mode subjectif, une très bonne netteté et un bon piqué, obscurité demandée

Le Cosmos 4K SE utilise une double source de lumière combinant Laser et LED, exactement comme le Horizon S Pro. Les deux modèles s’appuient sur une puce DMD de 0,47 pouce avec la technologie DLP et le traitement XPR de Texas Instruments. Cette dernière permet notamment de simuler une image avec une définition Ultra HD à partir d’une matrice nativement Full HD. Le projecteur produit alors deux images légèrement décalées à une fréquence extrêmement élevée pour donner l’illusion d’une meilleure définition. Le résultat est ici tout à fait satisfaisant.
Comme tous les vidéoprojecteurs DLP, il y a une bordure grise formant une sorte de cadre virtuel gris autour de l’image. Ses bordures sont assez peu épaisses, ne dépassant pas les 2 cm.

Nebula Cosmos 4K SE // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Le vidéoprojecteur supporte les contenus HDR10 et HDR Dolby Vision, comme le Xgimi Horizon S Pro (et le Horizon S Max). C’est aussi le cas des C1 et C2 de Hisense qui ajoutent le format HDR10+ tandis que le Dangbei Mars Pro 2 est compatible avec ce dernier, mais pas le Dolby Vision et que le JMGO N1S Ultra est seulement HDR10.

En SDR ou HDR, plusieurs modes d’images sont disponibles : NebulaMaster, Standard, Couleurs vives, Sport, Film, Jeu et Conférence.

Nebula Cosmos 4K SE // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Indépendamment du mode d’image choisi, il est possible d’ajuster la luminosité de la source manuelle avec une graduation de 1 à 100 par pas de 1.
On peut également moduler les paramètres de niveau de noir, de contraste, de saturation, de teinte et de netteté. Dans le menu des paramètres avancés, il est possible de modifier la température de couleurs, le DNR (réduction de bruit numérique), le MPEG NR (idem), le gamma ou encore de moduler le niveau de fluidité des images (MEMC à faible, moyen, élevé ou désactivé). Si on veut aller encore plus loin dans les réglages, c’est possible. En effet, les couleurs peuvent être ajustées : teinte, saturation, luminosité, décalage et gain. Enfin, notez que la balance des blancs peut être réglée sur 11 points. En somme, si on n’est pas satisfait des paramètres appliqués par défaut, les nombreuses options permettent vraiment de les optimiser.

Globalement, l’image produite par le vidéoprojecteur est très flatteuse avec des couleurs vives et une excellente tenue. Certes, le contraste est faible et on a peu de profondeur dans les scènes les plus obscures, mais les détails sont bien là. Le piqué est très agréable, sans en faire trop. L’image paraît naturelle.

Nebula Cosmos 4K SE // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Les séquences les plus lumineuses se tiennent bien également. On peut percevoir un maximum de détails. Le clipping n’est pas optimal, mais assez satisfaisant malgré tout.

La compensation des mouvements et la mise à l’échelle

Les séquences empreintes de mouvements rapides sont assez agréables à l’œil. Nous avons constaté très peu de décrochages. Les contours des objets bougeant très rapidement sont quasiment parfaits. La technologie MEMC travaille assez bien ici. On apprécie la grande fluidité des scènes. Il est possible d’ajuster la fonction de compensation avec l’un des modes disponibles : Homogène, Standard, Nette, Film ou Personnalisé.

Nebula Cosmos 4K SE // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

En outre, la mise à l’échelle des contenus qui ne sont pas nativement Ultra HD est plutôt convaincante, de notre point de vue. La simulation est très bien réalisée.

L’effet Arc-en-ciel

S’agissant d’une technologie de projection DLP, l’effet d’arc-en-ciel est présent. Sensibles à ce phénomène, nous l’avons trouvé assez limité et finalement très peu gênant. La visibilité de cet effet dépend de la sensibilité du spectateur. Concrètement, on peut voir de manière très brève de petits arcs-en-ciel (rouge/vert/bleu) sur les contours des objets lumineux sur des fonds sombres, ainsi qu’à l’affichage de sous-titres, par exemple.

Nebula Cosmos 4K SEL’image mesurée

Pour nos mesures, nous avons préféré le mode Film. En SDR, nous avons mesuré un taux de contraste natif de seulement 368:1, ce qui n’est vraiment pas élevé, surtout pour un vidéoprojecteur embarquant la technologie DLP. Ce taux de contraste est plutôt associé à un projecteur LCD, comme le Epson EF-22 que nous avons récemment testé.

Nebula Cosmos 4K SE // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Le gamma moyen a été mesuré à 2,14, ce qui est un peu en dessous de la valeur attendue (2,4 pour des conditions sombres de visionnage). Cependant, on remarque que la courbe est relativement bien suivie sur toute l’échelle de gris, et ce, jusqu’à la fin.
Concernant la température des couleurs, celle-ci a été mesurée, en moyenne à 6768 K, soit légèrement supérieure à la valeur idéale de 6500 K. Les images sont donc très légèrement plus froides que ce qu’elles devraient être, mais à l’œil, rien de rédhibitoire.

Pour la fidélité des couleurs, nous avons relevé un Delta E moyen de 3,42, donc légèrement supérieur au seuil de 3, en dessous duquel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle affichée.

Ici donc, quelques réglages peuvent permettre d’optimiser le rendu, pour les plus exigeants, mais disons que pour des personnes qui souhaitent ne pas plonger dans les paramètres, c’est tout à acceptable si on prend soin de sélectionner le bon mode d’image, en l’occurrence Film.

Nebula Cosmos 4K SE // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Avec des contenus HDR, c’est aussi le mode Film qui permet de produire l’image la plus proche du rendu cinéma. Pour la fidélité des couleurs, nous avons mesuré un Delta E moyen de 2,94, tout juste inférieur au seuil de 3, donc acceptable. Le mode NebulaMaster qui est censé offrir des couleurs naturelles, propose un Delta E moyen de 8,15, ce qui est nettement au-dessus du seuil conseillé. Impossible, pour nous, de le recommander.

Le pic de luminosité a été mesuré à 160 cd/m² (contre 150 cd/m² pour le Xgimi Horizon Ultra, 157 cd/m² pour le Dangbei Mars 2 Pro et 190 cd/m² pour le JMGO N1S Ultra dans les mêmes conditions) pour une image qui fait 100 pouces en diagonale avec le mode Film activé. Pour le Cosmos 4K SE, cela correspond à une luminosité de 1376 Lumens dans ces conditions.

Nebula Cosmos 4K SE // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

En regardant de plus près les graphiques obtenus lors des mesures, on peut voir que le projecteur a bien du mal à suivre la courbe de référence avec un clipping très haut. En outre, on observe également une cassure à 75% de la valeur de gris la plus importante, ce qui trahit un problème que nous n’avions jamais observé jusqu’ici. Le phénomène s’est répété malgré de très nombreux essais et quel que soit le mode d’image sélectionné.
Le mode NebulaMaster permet d’obtenir un pic de luminosité supérieur, mesuré à 175 cd/m², toujours pour une image de 100 pouces en diagonale, mais nous avons vu que les couleurs sont très loin d’être fidèles.

Sinon, lorsque le projecteur est placé à seulement 1,5 m de l’écran, on passe à un pic de luminosité de 451 cd/m², avec un meilleur suivi de la courbe, mais avec la même cassure, exactement au même niveau.

Enfin, pour les couvertures des espaces colorimétriques DCI-P3 et BT2020, nous avons obtenu des valeurs respectives de 87,71% et 76,12%, ce qui est plutôt bon.

Nebula Cosmos 4K SE // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Nebula Cosmos 4K SELe gaming, un mode Jeu qui booste les performances

Pour les jeux vidéo, il y a un mode correspondant dans les paramètres d’image.

Nebula Cosmos 4K SE // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Celui-ci peut être réglé sur l’option Standard ou Extrême. Dans ce dernier cas, le temps de retard à l’affichage est réduit, mais les corrections automatiques de l’affichage sont désactivées. Il faut donc que le projecteur soit placé exactement en face du mur ou de l’écran pour en profiter pleinement. Lorsque l’option Jeu Extrême est activée, nous avons mesuré un input lag de 18,3 ms, ce qui correspond à un tout petit peu plus qu’une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. C’est très bon pour un tel appareil. Si l’option Jeu Standard est activé, l’input lag passe à 35,1 ms, ce qui reste relativement acceptable, car en dessous des 50 ms où même un œil peu exercé pourrait voir une différence.

Avec le mode Jeu activé, le pic de luminosité est de 175 cd/m², selon nos mesures pour une image faisant 100 pouces en diagonale, soit un peu plus que le mode d’image Film. Il passe à presque 500 cd/m² lorsque l’appareil est placé à seulement 1,5 m de l’écran ou du mur. Concernant la fidélité des couleurs, ce n’est bon, car nous avons relevé un Delta E moyen de 8,13, signifiant des teintes beaucoup trop saturées.

Le vidéoprojecteur n’est pas compatible avec les signaux 120 Hz, limité à du 60 Hz. L’expérience de jeu est très agréable avec ce modèle. Le piqué est excellent et la fluidité des images est tout à fait cohérente.

L’audio, un son bien (pro)jeté et assez puissant

Avec ses 2 haut-parleurs de 15W chacun, le projecteur propose un son plutôt puissant. Il est l’est un peu plus qu’avec le JMGO N1S Ultra qui nous a étonnés sur ce point. Le son est relativement équilibré et assez ample pour remplir une pièce petite à moyenne. Les sonorités médiums s’en sortent le mieux, mais on peut également profiter d’une certaine chaleur, même en l’absence d’un woofer dédié.

Nebula Cosmos 4K SE // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Nous avons apprécié le son qui ne semble vraiment pas provenir du projecteur, ce qui est intéressant pour ce type d’appareil d’autant qu’il peut trouver différentes places dans la pièce. Dommage que la spatialisation ne soit pas plus prononcée. Notez la compatibilité avec le format audio Dolby Digital et Dolby Digital Plus, mais pas DTS:X ou Dolby Atmos (à moins de passer par la sortie eARC de la prise HDMI vers une barre de son ou un amplificateur compatible, par exemple). Enfin, notez que, via la liaison Bluetooth, il est possible de s’en servir comme d’une enceinte. Cette connectivité lui sert aussi pour la sortie audio vers un système externe.

La télécommande

La télécommande livrée avec le Cosmos 4K SE est d’un format plutôt compact. Elle est alimentée par deux piles AAA. Elle a le bon goût de proposer un système de rétroéclairage, certes partiel, mais c’est tout de même mieux que rien et appréciable pour ce type d’appareil qui a pour principale vocation d’être utilisé à minima dans la pénombre et au mieux dans l’obscurité la plus totale.
Pour ne rien gâcher, la télécommande profite d’une bonne ergonomie et fonctionne via Bluetooth. Cela signifie qu’il n’est pas obligatoire de pointer l’appareil pour obtenir une réaction de sa part.

Nebula Cosmos 4K SE // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Sinon, il y a un système de navigation circulaire avec un bouton de validation en son centre, un bouton pour activer le microphone intégré et dicter les ordres vocaux, un autre pour gérer directement la mise au point de l’image, si nécessaire, et un bouton pour accéder aux paramètres du système. Notez également la présence de touches dédiées à YouTube, Netflix et Prime Video. Le volume est directement gérable et bien entendu, un bouton permet d’accéder à la page d’accueil de Google TV.

Nebula Cosmos 4K SEConsommation et nuisance sonore

En mode Film, le vidéoprojecteur Nebula Cosmos 4K SE consomme 196 watts contre 102 watts pour le Hisense C1, par exemple, avec une mire blanche à 100 % et le niveau de luminosité au maximum. C’est assez élevé.

Pour la nuisance sonore, nous avons mesuré un bruit de 38 dB en moyenne à proximité de l’appareil. Cela signifie que ce n’est pas le vidéoprojecteur le plus discret du marché. Toutefois, à l’usage, cela reste acceptable pour une projection avec le son.

Nebula Cosmos 4K SEPrix et disponibilité du vidéoprojecteur Nebula Cosmos 4K SE

Le vidéoprojecteur Nebula Cosmos 4K SE est disponible pour un prix de 1300 euros environ et même à 1200 euros avec une mallette de rangement et de transport sur le site de la Fnac.


Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.

Notre avis sur L' Nebula Cosmos 4K SE

Design
8
Le design du Cosmos 4K SE est agréable à l’œil. Il profite d’une forme assez « sympathique » dans un format qui n’est pas extrêmement compact, mais qui est très facilement transportable grâce à sa poignée sur la partie supérieure. On apprécie le traitement esthétique de l’objectif qui confère au projecteur une certaine classe avec son ton rouge tranchant avec le gris du reste du châssis.
Connectique
9
Le Cosmos 4K SE a le bon goût de proposer deux entrées HDMI dont une est compatible eARC pour le retour audio. Cela laisse plusieurs options de connexion. La prise USB permet de lire directement des contenus multimédias et la prise casque peut servir à une écoute plus intime que d’utiliser les haut-parleurs intégrés.
Écran / affichage
8
L'image produite par le Cosmos 4K SE est naturelle et profite d'un très bon piqué. On apprécie la gestion des contenus qu'ils soient issus d'une plateforme de streaming ou d'un lecteur Blu-ray. Les couleurs sont vives mais pas trop non plus pour offrir une image avec un rendu « Cinéma » agréable. La fluidité des scènes est excellente.
Luminosité
8
La luminosité du Cosmos 4K SE est suffisante pour profiter des contenus vidéo même si la pièce est (légèrement) éclairée. Il exprime toutefois son plein potentiel dans les salles les plus obscures notamment pour optimiser le contraste nativement faible.
Logiciel
9
Fonctionnant sous Google TV, il y a là toutes les applications embarquées nécessaires à un divertissement des plus complets. Plusieurs d’entre elles sont déjà installées par défaut, mais, si cela ne suffit pas, la boutique est là pour que vous trouviez les plus exotiques.
Audio
8
Malgré une spatialisation qui mériterait plus de travail, le son délivré par le Cosmos 4K SE est relativement puissant et assez ample pour remplir une pièce moyenne. Le son est plutôt équilibré avec une bonne projection et on profite aussi d’une certaine chaleur qui n’est pas désagréable. Via une liaison Bluetooth, on peut se servir du projecteur comme d'une enceinte nomade en coupant l’image depuis les paramètres de l’appareil.
Note finale du test
8 /10
Le vidéoprojecteur Cosmos 4K SE permet de profiter d’une belle prestation générale. En effet, le rendu des séquences est très agréable avec une image qui parait assez naturelle pour un effet cinéma appréciable. Les réglages par défaut ne sont peut-être pas optimaux, mais on peut très bien s’en satisfaire. Les couleurs sont vives et même si le projecteur propose son plein potentiel dans une salle vraiment obscure, on peut tout de même s’en servir lorsqu’il y a un peu de lumière. Le contraste reste très faible et il ne faut donc pas s’attendre à des noirs profonds, même pour des contenus Dolby Vision. La gestion des contenus HDR, parmi les plus lumineux que nous pouvons proposer à ce modèle, est d’une bonne tenue.
L’installation est très facile, rapide et les fonctions automatiques de correction permettent d’obtenir une image de qualité en quelques secondes, une fois l’appareil lancé.
Le système Google TV est très complet et on peut parfaitement se passer de sources externes. On apprécie cependant la présence des deux entrées HDMI, sans oublier la prise casque qui permet une écoute plus intime qu’avec les haut-parleurs.

Cela nous amène à la partie audio qui est, de notre point de vue, excellente. En effet, l’appareil arrive à se faire oublier tellement le son est bien projeté à l’avant, semblant vraiment venir du mur ou de l’écran. La puissance est suffisante pour couvrir une pièce moyenne, et ce, avec une certaine chaleur. Enfin, notez que le Cosmos 4K SE se débrouille également très bien pour les jeux vidéo, offrant là aussi une expérience très satisfaisante.

Proposé à partir de 1290 euros, à l'heure de l'écriture de ces lignes dans certaines boutiques, il offre, selon nous, un très bon rapport qualité/prix.

Points positifs de l'Nebula Cosmos 4K SE

  • Facilité d’installation

  • Fonctions automatiques de correction

  • Luminosité

  • Piqué de l’image

  • Définition Ultra HD

  • Compatible HDR10 et surtout Dolby Vision

  • Bonne couverture des espaces colorimétriques

  • Télécommande ergonomique et rétroéclairée

  • Applications disponibles, dont Netflix

  • Projection et ampleur du son

Points négatifs de l'Nebula Cosmos 4K SE

  • Faible contraste

  • Fidélité des couleurs SDR sans calibrage

  • Audio manque de spatialisation

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