De retour au poste de CEO de la Walt Disney Company, Bob Iger pourrait-il aussi en être le dernier dirigeant ? C’était la rumeur lancée la semaine dernière suite aux déclarations d’un ancien cadre de Disney relayées par The Wrap. On découvrait alors que l’homme d’affaire, connu pour avoir négocié, lors de son précédent mandat de CEO, les rachats de Pixar, Marvel, Lucasfilm ou encore de la Fox, aurait réfléchi à revendre Disney à un autre colosse : Apple — l’une des rares entreprises au monde suffisamment prospère pour envisager une telle acquisition.
À l’occasion d’une réunion publique organisée ce 28 novembre au siège de Disney, Bob Iger a toutefois neutralisé cette folle rumeur de rachat, la qualifiant de « pure spéculation ». Aucune fusion avec Apple ne serait donc d’actualité, mais le dirigeant de Disney va plus loin en précisant que la firme (qui souffre cette année de mauvais résultats financiers) n’envisageait pas non plus de procéder à d’autres acquisitions importantes dans l’immédiat.
Rien dans les tuyaux… du moins dans l’immédiat
Comprenez en clair que Disney n’est pas en suffisamment en bonne santé financière pour se projeter dans une opération de grande envergure, quelle qu’elle soit. Bob Iger a par ailleurs d’autres chats à fouetter pour reprendre en mains la firme, dont le conseil d’administration a licencié ce 20 novembre, Bob Chapek, son ancien CEO. Un changement de dirigeant qui a déjà rassuré les marchés, au moins en partie. L’annonce du retour de Bob Iger a en effet fait bondir de 6,3% l’action de Disney à Wall Street.
Quoi qu’il en soit, la rumeur d’une revente de Disney à Apple, le tout à l’initiative de Bob Iger, n’est pas totalement infondée. On sait par exemple que l’intéressé a occupé par le passé un poste au sein du conseil d’administration d’Apple… et qu’il était un ami proche de Steve Jobs. Par le passé, Bob Iger avait même déclaré que sans la mort de Steve Jobs, en 2011, Disney et Apple auraient probablement fusionné, ou du moins cette piste aurait été étudiée en haut lieu.
Reste toutefois la question du prix d’une telle acquisition… et des complications qui iraient avec. Disney étant actuellement valorisé à près de 180 milliards de dollars, un rachat aussi titanesque aurait beaucoup de mal à être avalisé par les régulateurs.
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